TÃ©lÃ©charger - La Scena Musicale

Octobre 2005 October 

Vol. 11.2 • 4,95$ 

Sur papier 

glacé et en 

couleur ! 

Now in 

Colour & 

Glossy 

Arion 

a 25 ans / Turns 25 

entrevue / interview : 

Claire Guimond 

0 2 

Jazz : Benoît Delbecq 

à Évolutions 2005 

100 ans à l’oratoire 

Saint-Joseph 

Dossier flûte 

Calendrier / Calendar : 

Montréal, Québec, Ottawa, 

Gatineau 

Critiques: Disques, DVD, Livres 

Reviews: CD, DVDs, Books 

0 6 5 3 8 5 0 4 6 1 5 9 

Canada Post PMSA no. 40025257

FRÉDÉRIC ANTOUN ROI OUF 1 er j PHILLIP ADDIS TAPIOCA j MICHÈLE LOSIER 

LAZULI j MARIE-JOSÉE LORD LAOULA j MONIQUE PAGÉ ALOÈS j AVEC DES 

MUSICIENS DE L’ORCHESTRE MÉTROPOLITAIN DU GRAND MONTRÉALSOUS LA DIRECTION DE 

JEAN-MARIE ZEITOUNI j MISE EN SCÈNE DE MARK LAMOS j 

5_9_12_14_17 NOVEMBRE 2005 À 20H 

 

BILLETS À PARTIR DE 42 $ ABONNEMENTS À PARTIR DE 125 $ (3 OPÉRAS) prix spéciaux pour les 18-30 ANS 

EXTRAITS 514.282.OPÉRA ODM 514.985.2258 PDA 514.842.2112 www.operademontreal.com 

2 octobre 2005 october

octobre 2005 october 3

NOUVEAUTÉS 

SDG114 

J. S. Bach «Alles Mit Gott» 

Monteverdi Choir, English Baroque Soloists, John Eliot Gardiner 

Retrouvée parmi des documents miraculeusement épargnés par l’incendie qui a 

détruit cette année la bibliothèque Anna Amelia à Weimar, voici la dernière 

œuvre de Bach découverte depuis 1935. L’enregistrement de cet Aria pour soprano 

et cordes est une première mondiale. 

Gimell 

GIMSE401 

Allegri : Miserere 

Tallis Scholars, Peter Phillips 

Pour célébrer son 25 e anniversaire, 

l’étiquette Gimell vous offre à bas 

prix cet enregistrement marquant du 

Miserere de Gregorio Allegri. 

SACDA67508 

Scharwenka et Rubinstein 

Concertos pour piano 

Marc André Hamelin, piano 

BBC Scottish Symphony, 

Michael Stern 

C 

e remarquable enregistrement de 

concertos romantiques pour piano 

enchantera tous les amateurs de cet 

instrument. 

CDA67520 

Couperin Keyboard Music 

Volume 3 

Angela Hewitt, piano 

Avec ce troisième volume, Angela 

Hewitt complète son tour d’horizon 

de la musique pour clavier de 

Couperin et nous démontre que ces 

œuvres s’adaptent parfaitement au 

piano moderne. 

801867 

Dvorak : Concerto pour violoncelle 

Jean-Guihen Queyras, violoncelle 

The Prague Philharmonic, Jiri Belohlavek 

Le violoncelliste canadien Jean-Guihen Queyras, lauréat du prix de la Fondation 

Glenn Gould, nous offre ici une interprétation exceptionnelle de ce concerto. Vous 

pourrez l’entendre en concert à Monréal en novembre et à Vancouver au mois d’octobre. 

CONTACTEZ info@sricanada.com POUR CONNAÎTRE LES POINTS DE VENTE 



10 Ensemble Arion 

Rigoureusement frais / A Fresh Take on Early Music 

CE MOIS-CI | THIS MONTH 

ACTUALITÉS | IN THE NEWS 

7 Notes 

18 Une architecture éloquente au service de la musique 

/ McGill’s New Music Building: A Resounding Success 

26 Cent ans à l’oratoire Saint-Joseph 

62 Pour vos yeux… aussi ! 

VOIX | VOICE 

28 Lyne Fortin est Butterfly 

/ Takes on Butterfly 

LE MONDE DU DISQUE 

41 Pas de crise du disque chez Naxos! 

MUSIQUES DU MONDE 

42 Le Festival du Monde arabe 

JAZZ 

43 Série Évolutions – 9e édition 

44 Au rayon du disque / Off the Record 

CRITIQUES | REVIEWS 

44 Rayon du disque / Off the Record 

46 Les disques / CDs 

51 Les DVD / DVDs 

52 Les livres / Books 

53 Dossier flûte : En périphérie… de la flûte 

LaScenaMusicaleSommaire | Cont ents 

6 octobre 2005 october 

Claire Guimond, directrice 

artistique de l’ensemble Arion 

LE COIN DU MUSICIEN | MUSICIAN’S CORNER 

54 Dossier flûte : Burkart & Phelan, facteurs de flûte 

56 Dossier flûte : Autour des flûtes de Mika 

58 Dossier flûte : Le Chant de Kathinka de Karlheinz 

Stockhausen 

62 Instruments 

SECTION CALENDRIER | CALENDAR SECTION 

30 Calendrier régional / Regional Calendar 

31 Concerts à venir 

32 Calendrier détachable / Pull-Out Calendar 

39 Petites annonces / Classified ads 

39 Mots-croisés musicaux / Musical Crossword

Founding Editors / Rédacteurs fondateurs 

Philip Anson – Wah Keung Chan 

VOL. 11.02 – OCTOBRE 2005 OCTOBER 

Éditeur / Publisher La Scène Musicale 

Conseil administratif / Board of Directors Wah Keung Chan (prés.), 

Sandro Scola, Joan Gauthier 

Rédacteur en chef / Editor Wah Keung Chan 

Rédacteur adjoint / Assistant Editor Réjean Beaucage 

Rédacteur CD / CD Editor Réjean Beaucage 

Rédacteur Jazz / Jazz Editor Marc Chénard 

Rédacteur Musiques du monde / World Music Editor Bruno Deschênes 

Assistante à la rédaction / Editorial Assistant Isabelle Picard 

Collaborateurs / Contributors Alexander Baltin, Christopher Bourne, 

Marie-Hélène Breault, Frédéric Cardin, Charles Collard, Jacques 

Desjardins, Mario Falton-Coletti, Philippe Gervais, Alexandre 

Lazaridès, Laurier Rajotte, Paul Serralheiro, Joseph K. So 

ERRATUM: dans notre édition de septembre, Jacques Desjardins aurait 

dû être crédité comme concepteur des mots-croisés musicaux - In our 

September edition, Jacques Desjardins should have been credited as 

the author of the musical crossword. 

Traducteurs / Translators Jane Brierley, Tim Brierley 

Réviseurs / Proofreaders Isabelle Picard, Annie Prothin, Jef Wyns, Eric 

Ginestier, Lionel Siegel 

Calendrier régional / Regional Calendar Eric Legault, avec l’aide 

appréciable de / ably assisted by Ingried Boussaroque, Dominic 

Spence, Isabelle Picard 

Graphisme / Graphics Albert Cormier, Christopher Bourne, Jean 

Ndinsil, Eric Ginestier 

Photo de Claire Guimond (couverture, sommaire) / Claire Guimond’s 

picture (cover, content page) 

Cover Photo: www.nico-world.com 

Site Web / Website Normand Vandray, Michael Vincent 

Adjoints administratifs / Admin. Assistants Christopher Bourne 

Directeur de la distribution / Distribution Manager Chrisopher 

Bourne 

Comptabilité / Accounting Joanne Dufour 

Technicien comptable / Bookkeeper Kamal Ait Mouhoub 

Marketing / Intermezzo Gillian Pritchett 

Bénévoles / Volunteers Maria Bandrauk, Amalia Dinut, Wah Wing 

Chan, Linda Lee, Lilian Liganor, Annie Prothin, Renée Rouleau 

Distributeurs / Distributors Distribution Macri & Distribution Faucon 

(Montréal) 

Adresses / Addresses 

5409, rue Waverly, Montréal 

(Québec) Canada H2T 2X8 

Tél. : (514) 948-2520 / Téléc./Fax : (514) 274-9456 

info@scena.org • Web : www.scena.org 

production – artwork : graf@scena.org 

Publicité /Advertising (514) 948-2520 

Mike Webber (514) 667-1059 • (416) 907-2404 

Mario Felton-Coletti (514) 948-0509 

La Scena Musicale, publié dix fois par année, est consacré à 

la promotion de la musique classique. Chaque numéro contient des 

articles et des critiques ainsi qu’un calendrier de concerts, de conférences, 

de films et d’émissions. LSM est publié par 

La Scène Musicale, un organisme sans but lucratif. La Scena Musicale est 

la traduction italienne de La Scène musicale. 

La Scena Musicale is dedicated to the promotion of classical music. It 

is published ten times per year. Inside, readers will find articles and 

reviews, as well as listings of live concerts, lectures, films and broadcasts. 

LSM is published by La Scène Musicale, a registered non-profit 

charity. La Scena Musicale is Italian for The Music Scene. 

Abonnements / Subscriptions 

L’abonnement postal (Canada) coûte 40 $ / an (taxes incluses). 

Veuillez envoyer nom, adresse, numéros téléphone, télécopieur et 

courrier électronique. Tous les dons seront appréciés et sont déductibles 

d’impôt (no 14199 6579 RR0001). 

Surface mail subscriptions (Canada) cost $40 / yr (taxes included) to 

cover postage and handling costs. Please mail, fax or email your name, 

address, telephone no., fax no., and email address. Donations are 

always welcome and are tax-deductible. (no 14199 6579 RR0001). 

Ver: 2005-09-27 © La Scène Musicale. 

Le contenu de LSM ne peut être reproduit, en tout ou en partie, sans 

autorisation de l’éditeur. La direction n’est responsable d’aucun document 

soumis à la revue. 

All rights reserved. No part of this publication may be reproduced 

without the written permission of LSM. 

ISSN 1486-0317 Version imprimée / Printed 

ISSN 1206-9973 Version Internet 

Envois de publication canadienne, Contrat de vente / 

Canada Post Publication Mail Sales Agreement No. 40025257 

Prochain numéro / Next Issue 

Novembre 2005 November 

Date de tombée publicité 

17 octobre 2005 

Advertising Deadline 

October 17, 2005 

Notes from 

In memoriam 

scena.org 

Harry Freedman (Lodz, Pologne, 1922 - 

Toronto, Canada, 2005) 

Le compositeur Harry 

Freedman était l'un 

des plus prolifiques 

compositeurs de chez 

nous et aussi, heureusement, 

l'un des plus 

souvent joués. Il était 

arrivé au Canada à 

l'âge de trois ans et il 

s'est d'abord intéressé 

aux arts visuels avant 

de sentir l'appel du jazz et finalement, 

celui de la musique classique. Il apprendra 

d'abord la clarinette, puis le hautbois et se 

consacrera enfin au cor anglais, un instrument 

qu'il aura tenu durant 24 ans au sein 

de l'orchestre symphonique de Toronto, 

avant de se tourner définitivement vers la 

composition. Symphonies, ballets, œuvres 

diverses pour orchestre ou chœur, 

musique de chambre et musique de film ; 

sa palette était large. Le Centre de musique 

canadienne est dépositaire de plus de 

deux cent œuvres de Freedman. Il avait 

étudié durant une brève période auprès 

d'Aaron Copeland, dont il aimé citer le 

conseil suivant : "la musique doit être aussi 

simple que possible, mais pas plus !" Ce 

conseil a contribué à faire de lui l'un des 

rares compositeurs canadiens à pouvoir 

vivre de son métier. Il est décédé à Toronto 

le 16 septembre dernier 

Luc Ferrari (Paris, France, 1929 - Arezzo, 

Italie, 2005) 

Luc Ferrari était peutêtre 

l'un des derniers 

vrais dandys, s'amusant 

à écrire à chaque 

fois que c'était possible 

une nouvelle 

autobiographie dans 

laquelle il se donnait 

une nouvelle date de 

naissance, de nouveaux 

faits d'arme, 

etc. Ayant d'abord 

étudié au Conservatoire de Versailles en 

1946, il passera à l'École Normale de 

Musique de Paris en 1948 avec Alfred 

Cortot (piano) et Arthur Honegger (composition), 

puis dans la classe de Messiaen , 

en 1953-54. Mais c'est à partir de sa rencontre 

avec le Groupe de Musique 

Concrète de Pierre Schaeffer que sa 

contribution deviendra vraiment importante. 

Ses déambulations sonores (Music 

Promenade 1964-1969), sa propension à 

Isabelle Picard, Réjean Beaucage 

théâtraliser l'audible (J'ai été coupé, 1960- 

1969) ou son approche, très peu orthodoxe 

en musique concrète, du paysage 

sonore (Presque rien ou Le lever du jour 

au bord de la mer, 1967-1970) sont autant 

de pistes qu'il a ouvertes et dans lesquels 

se sont engouffrés à sa suite de nombreux 

chercheurs inspirés. Il a largement contribué 

à faire connaître le domaine de la 

création radiophonique et s'il a en effet 

composé beaucoup de musique concrète, 

de musique électroacoustique, hörspiel et 

paysages sonores, on ne peut s'empêcher 

de rêver que, peut-être, un jour, on pourrait 

entendre dans une salle de concert 

prêt de chez soi sa pièce symphonique 

Histoire du plaisir et de la désolation, de 

1990. Il est décédé le 22 août dernier. Une 

œuvre importante à découvrir ou à redécouvrir. 

Richard Verreau (Château-Richer, Canada, 

1926 - Québec, Canada, 2005) 

Un des plus grands artistes lyriques 

qu'ait connu le Québec, le ténor Richard 

Verreau, est décédé le 6 juillet dernier, à 

l'âge de 79 ans, des suites d'un cancer du 

poumon. Après des débuts à l'Opéra de 

Lyon en 1951, Richard Verreau a étudié en 

Italie (entre 1952 et 1954) avec Beniamino 

Gigli, auquel sa voix est d'ailleurs souvent 

comparée. Il obtient rapidement de retentissants 

succès, qui lui valent une renommée 

internationale. On a pu l'entendre au 

New York City Opera, à Covent Garden, au 

Metropolitan Opera et il a même effectué 

des tournées en URSS. Il a chanté en Italie, 

en Belgique, en Autriche et dans plusieurs 

villes des États-Unis, sous la direction de 

chefs tels que Zubin Mehta, Charles 

Munch et Eugène Ormandy. Actif sur la 

scène internationale durant une quinzaine 

d'années, Richard Verreau lègue un héritage 

discographique d'une dizaine de 

disques. Il était Grand Québécois (1991) 

de la Chambre de commerce de Québec, il 

avait été intronisé au Panthéon canadien 

de l'art lyrique (1996), reçu Officier de 

l'Ordre du Canada (1998), Officier de 

l'Ordre national du Québec (2000) et il 

s'était vu décerner en novembre 2004 le 

titre honorifique d'Ambassadeur de 

l'Opéra de Québec. 

OSQ 

L'Orchestre symphonique de Québec présentera 

le 19 avril 2006 son concert bénéfice 

de la saison. Sous le thème « De 

Québec à New York », ce concert proposera 

des œuvres à la fois de compositeurs 

américains (Copland, Gershwin, 

Bernstein) et de compositeurs québécois 


(Pierre Mercure, Claude Champagne, André Mathieu et François 

Dompierre). Le pianiste Alain Lefèvre sera le soliste de la soirée, à 

la fois dans la célèbre Rhapsody in Blue de Gershwin et dans l'oubliée 

Rhapsodie romantique d'André Mathieu. Cette dernière 

œuvre devrait être le moment fort de la soirée. On sait quel succès 

a obtenu le disque présentant le Concerto de Québec de 

Mathieu interprété par Lefèvre et l'OSQ. Le pianiste précise que le 

Concerto de Québec demeure une œuvre de jeunesse (Mathieu 

l'aurait terminé à 12 ans), tandis que la Rhapsodie romantique est 

une œuvre de maturité, d'une grande intensité, que Mathieu a terminée 

peu de temps avant sa mort. Toujours selon le pianiste, la 

qualité de cette œuvre pourrait en faire un « classique » du répertoire 

pour piano. C'est Alain Lefèvre lui-même qui a fait les 

reherches nécessaires pour retrouver les partitions d'orchestre de 

l'oeuvre, qui étaient perdues. C'est donc à la redécouverte d'un 

chaînon manquant de notre histoire musicale que nous sommes 

conviés. Alain Lefèvre nous a informé qu'un projet d'enregistrement 

de la Rhapsodie romantique prenait actuellement forme. 

Impossible pour l'instant de savoir avec quel orchestre… mais le 

programme devrait être complété par la Rhapsodie sur un thème 

de Paganini de Rachmaninov et la Rhapsody in Blue de Gershwin. 

Les billets pour le concert bénéfice de l'OSQ sont en vente depuis 

le 1er octobre. 418.643.7529 

OSM 

Rien ne semble s'arranger du côté de l'Orchestre symphonique de 

Montréal... Les deux parties dans le conflit qui oppose les musiciens 

et l'administration de l'orchestre ont décidé de ne plus 

commenter publiquement le déroulement des négociations. Les 

seules nouvelles que nous avons pour le moment, en date du 26 

septembre, sont celles de l'annulation, comme ce fut déjà le cas 

pour les quatre concerts de septembre, des concerts prévus les 4 

et 5 octobre, dont le programme s'intitulait « Le Troisième 

Concerto de Prokofiev ». Le public touché par ces annulations 

peut joindre le service à la clientèle de l'OSm au 514.842.9951 p 

Dans la prochaine édition de 

La Scena Musicale (novembre - vol 11.3) 

• Entrevue avec Karlheinz Stockhausen • Nos chroniques 

habituelles et nos choix de concerts à ne pas manquer! 

• Dossier: éducation supérieure 

In the next La Scena Musicale 

(November - vol 11.3) 

• Interview with Karlheinz Stockhausen • Plus reviews and 

concert previews in November • Higher Education 

Photo : Rolando Paolo Guerzoni 



Arion – 

Rigoureusement frais ! 

A fresh take on Early Music 

Isabelle Picard 

Photo : Alexandre Choquette

Il y a 25 ans, Claire Guimond 

revenait de Hollande, où 

elle était allée parfaire ses 

études en flûte baroque 

avec Barthold Kuijken. Le 

claveciniste Hank Knox, quant à 

lui, revenait de Paris, où il avait 

étudié avec Kenneth Gilbert. De 

retour à Montréal, animés par le 

désir de faire de la musique 

ancienne, ils fondent avec la violoniste 

Chantal Rémillard et la 

gambiste Betsy MacMillan un 

petit groupe qu’ils baptisent 

Arion. Aujourd’hui, Arion est un 

orchestre baroque à la réputation 

enviable ; il se produit sous la 

baguette des plus grands musiciens 

(notamment Monica 

Huggett, Jaap ter Linden, Daniel 

Cuiller, Barthold Kuijken et 

Hervé Niquet), compte une discographie 

de 22 titres et a effectué 

des tournées au Canada, aux 

États-Unis, au Mexique et en 

Europe. Que de chemin parcouru 

depuis la fondation en 1981! 

Interpréter la musique ancienne aujourd’hui 

Il faut se rappeler qu’au moment où Claire Guimond et ses 

comparses décident de fonder un ensemble, le paysage musical 

montréalais était passablement différent de ce qu’il est devenu 

aujourd’hui. En fait d’interprétation de la musique ancienne, nous 

étions loin de l’effervescence que connaît maintenant Montréal. Il 

y avait l’Ensemble Claude-Gervaise, le Studio de musique ancienne, 

fondé par Christopher Jackson en 1974, et c’est à peu près 

tout. Par contre, le mouvement était déjà bien enclenché en 

Europe, et les discussions allaient bon train sur la question de 

l’authenticité. Instruments anciens ou modernes? Comment être 

fidèle à la partition? Quelle place laisser à l’interprète? 

« Il faut partir de quelque part, explique Claire Guimond. Le 

plaisir pour nous, le défi, c’est de se rapprocher du génie créateur 

des compositeurs de cette époque. C’est à dire d’essayer d’éliminer 

les 200 ou 300 ans qui nous séparent. » Elle fait la comparaison 

avec la restauration de tableaux anciens : « Avec une bonne 

épaisseur de vernis et de poussière, on perd les couleurs authentiques 

et la vivacité des tableaux. Par exemple, lorsque l’on a restauré 

les fresques de la Chapelle Sixtine, qu’on leur a redonné 

leurs couleurs originales, on s’est dit ‘Que c’est vif! Que c’est 

vivant! Que c’est vibrant!’. C’est un peu notre approche par rapport 

à l’authenticité. Donner une version qui rapproche l’auditeur 

du compositeur, qui le colle sur ce génie créateur. La musique 

devient à ce moment-là d’aujourd’hui, avec, bien sûr, une esthétique 

d’il y a quelques centaines d’années. Quand on touche les 

instruments anciens, on a un goût de vérité. Quand on travaille 

l’instrument, on va consulter les traités. Ça fait partie de notre 

métier de musicien d’aller aux sources et de ne pas tenir pour 

acquis ce que les générations précédentes nous ont transmis de 

bouche à oreille. Cette quête de vérité fait en sorte qu’entre l’interprétation 

d’il y a 25 ans et celle d’aujourd’hui, on note des différences. 

On a de nouvelles informations, on fait de nouvelles 

recherches, on a des contacts avec d’autres personnes… Tous ces 

facteurs vont colorer notre approche de certains répertoires. » 

Les instruments anciens sont-ils nécessaires à cette quête de 

vérité? « En fait, je pense qu’ils facilitent les choses. Je ne pense 

Twenty-five years ago, Claire 

Guimond had just finished 

her studies in baroque flute 

under Barthold Kuijk in the 

Netherlands and Hank Knox 

had been in Paris studying harpsichord 

with Kenneth Gilbert. A year later in 

1981 in Montreal, the duo joined 

Chantal Rémillard (viola) and Betsy 

MacMillan (viola da gamba) to form a 

small chamber group, christening it 

“Arion.” Today Arion is a baroque 

orchestra with an enviable reputation. 

It has performed under the baton of 

such top musicians as Monica Huggett, 

Jaap ter Linden, Daniel Cuiller, Barthold 

Kuijken, and Hervé Niquet. It has 

played in Canada, the United States, 

Mexico, and Europe, and has 22 

recordings to its credit – something of 

a tour de force. 

Playing early music today 

Although early music was already 

well developed in Europe when Arion 

photo : www.nico-world.com came on the scene, it was still nascent 

in Quebec; only the Ensemble Claude- 

Gervaise and the Studio for Early 

Music, inaugurated by Christopher Jackson in 1974, were in operation. 

Heated discussion surrounded questions of authenticity: should period 

or modern instruments be used? How was one to respect the 

score? What would be left to the performer’s discretion? 

“You have to start somewhere,” says Claire Guimond. “What we 

enjoyed was getting close to the creative genius of the baroque composers 

– that is, trying to overcome the gap of two or three hundred 

years that separates us from them.” She compares it to restoring paintings. 

“The colours and vitality are lost under dust and a thick coat of 

varnish. When the Sistine Chapel frescoes were restored, bringing out 

the original colours, people said, ‘How alive, how vibrant it is!’ That’s 

more or less how we approach the question of authenticity – to provide 

a version that brings the listener closer to the composer’s creative 

genius. At that moment, the music becomes today’s music, although 

with a period aesthetic. 

“When you touch early instruments you develop a taste for what 

is genuine,” continues Guimond. “When you work with an instrument, 

you consult treatises on the subject. This is part of our job as musicians 

– going to the source and taking nothing for granted. This quest 

for truth means that interpretations have noticeably changed over the 

past 25 years.” 

Are early instruments necessary in this quest for truth? “I think 

they make it easier,” says Guimond. “I don’t think it’s impossible to 

perform this music with modern instruments, but the instrument itself 

tells us much. With the baroque flute, for example, you have a wooden 

instrument with no keys. Each note has a special colour. I don’t invent 

it – the flute dictates it. When Telemann composed in one key rather 

than another, he knew how it would sound. That’s why I think using 

early instruments is part of this search for truth. It makes things much 

easier for us. Perhaps we’re too lazy!” 

But when one plays a historical repertoire and maintains a fairly 

scholarly approach to research, is it hard to put oneself into the music, 

to be creative as a performer? “Not at all,” says Guimond. “At that time 

composers left plenty of leeway for the performers. There’s a whole 

tradition of ornamentation and improvisation that’s part of the 

baroque aesthetic. It’s something we really like; there’s a kind of freedom. 

Of course there are some rules, but you can be very creative. 


Often, for the bass continuo, you have just a bass line with numbers 

for the chord changes, rather like a jazz chart. The harpsichord has to 

improvise a lot, always using the composer’s harmony and style.” 

The birth of Arion 

In 1981, early music performers had little chance to exercise their 

art and had to create opportunities for themselves. Following good 

audience reaction to their inaugural concert at McGill’s Pollack Hall, 

Guimond, Knox, Remillard, MacMillan and tenor Edmund Brownless 

(who stayed with the group only for the first six months) set off on tour. 

“We went to the Maritimes on our first tour,” Guimond remembers. 

“It was quite an adventure. We left in a borrowed family van – a 

real old heap – furnished with a mattress. For about six months there 

were five of us inside, along with the harpsichord, viola da gamba, and 

other instruments. The tour was followed by our first Montreal concert 

series, learning on the job as we went. We found out how to organize 

and promote concerts, and how to attract concertgoers. Since then 

Arion has developed its distinctive sound and found its place in 

Montreal’s musical life.” 

photo : Yanick MacDonald 

pas qu’il soit impossible de faire cette musique sur des instruments 

modernes, mais l’instrument lui-même nous parle, nous dit 

des choses. Dans le cas de la flûte baroque, par exemple, on a une 

flûte en bois, qui n’a pas de clés et dont chaque note a sa couleur 

particulière. Ce n’est pas moi qui l’invente, c’est la flûte qui me la 

dicte. Quand le compositeur — je pense à Telemann entre autres, 

qui écrivait pour la flûte — composait dans une tonalité plutôt 

que dans une autre, il savait comment ça allait sonner sur ces instruments-là. 

Donc je pense que ça fait partie de cette démarche. 

Ça nous facilite beaucoup la tâche, en fait. C’est peut-être que 

nous sommes trop paresseux! » 

Mais quand on joue un répertoire historique et qu’on fait 

preuve d’une certaine rigueur au niveau de la recherche, est-il difficile 

de mettre son grain de sel, d’être créatif en tant qu’interprète? 

« Absolument pas! Il faut dire qu’à cette époque, les compositeurs 

donnaient une grande place aux interprètes. Il y a toute une 

tradition d’ornementation et d’improvisation, qui fait partie de 

l’esthétique de cette période. C’est aussi quelque chose que nous 

aimons beaucoup. Quand on joue cette musique, il y a une espèce 

de liberté. Bien sûr, il y a certaines règles à suivre, mais on peut 

être très créatif, justement. D’ailleurs, souvent, pour la basse 

continue, on a seulement une ligne de basse avec des chiffres qui 

nous donnent les accords, un peu comme on fait en jazz. Le claveciniste 

est obligé d’improviser plein de choses, toujours dans 

l’harmonie qui est suggérée par le compositeur et dans le style. » 

Naissance d’Arion 

En 1981, au Québec, les opportunités pour les interprètes de 

musique ancienne étaient rares et il fallait les créer soi-même. 

Ainsi, après un premier concert à la salle Pollack assez bien reçu, 

Claire Guimond, Hank Knox, Besty MacMillan, Chantal Rémillard 

et le ténor Edmund Brownless (qui a été du groupe pour une 

période d’environ 6 mois) se lancent à l’aventure : « Nous 

sommes partis faire une première tournée dans les maritimes, se 

souvient Claire Guimond. C’était d’ailleurs assez épique. Nous 

sommes partis avec une camionnette empruntée (un vieux tacot !), 

dans laquelle nous avions installé un matelas. Nous étions les cinq 

à l’intérieur de cette camionnette avec le clavecin, la viole de 

After a few years the quartet expanded in order to take on new 

repertoire. Its size varied, first with the addition of local musicians, 

then with guests from outside the city. It was a stimulating experience. 

“These people brought their methods with them. It made things simmer,” 

says Guimond, “bringing new blood into the group.” The chamber 

ensemble finally grew to orchestra status some ten years ago. “I 

think Montreal needed a baroque orchestra that used early instruments,” 

she notes. “Over time, the Early Music Studio specialized 

mainly in choral music.” There was a vacuum waiting to be filled. 

Change and continuity 

Throughout its 25 years, Arion’s approach, such as its pursuit of 

excellence and its rigorous attention to detail, have made their performances 

alive, fresh and personal. The fact that Arion grew from a 

quartet has also left its mark. The orchestra functions without an official 

conductor, thereby creating a rather collegial atmosphere. There 

are guest conductors for every project, which has allowed great flexibility. 

“Conductors come, work with a group that has its own personality, 

and there’s an exchange of ideas and methods. It’s something of 


Les concerts 

d’octobre 

Série CBC 

McGill 

Concerts à 19 h 30 – Admission : 15 $ / 10 $ 

Jeudi 6, Salle Pollack 

Mozart… et encore plus! 

Trio Mosaïque : Rivka Golani, alto 

James Campbell, clarinette – Richard Raymond, piano 

Oeuvres de Mozart, Schumann, Françaix 


Viole-ation! 

Les Voix Humaines 

Suzie LeBlanc, soprano,Wieland Kuijken, 

Joelle Morton, Nan Mackie, artistes invités 

Hommage à la gambiste Peggy Sampson 

Série des professeurs et invités 

de McGill 

Concert à 20 h – Admission : 5$ 

Mercredi 5, Salle Pollack 

Elizabeth Dolin, violoncelle 

Kyoko Hashimoto, piano 

Ellen Jewett, violon 

Oeuvres de Franck, de Falla, Beethoven 

Mardi 11, Salle Pollack 

Jan Jarczyk, piano 

Compositions originales et improvisations 

Mercredi 12, Salle Redpath 

Dans le cadre d’un échange avec l’Université de Toronto 

Cecilia String Quartet 

Oeuvres de Beethoven, Chostakovitch, Mendelssohn 


Layla Claire, soprano 

Gagnante, Concours Eckhardt-Gramatté 2005 

Adam Johnson, piano 

Oeuvres de Caldara, R. Strauss, Scott, Canteloube 

Les Vendredis de la faculté 

Concerts à 19 h – Admission : 5 $ 

Vendredi 7, Salle Pollack 

Shawn Mativetsky, tabla 

Julie Lebel, harmonium 

Musique traditionnelle et œuvres de Nicole Lizée 

Payton MacDonald, Bruno Paquet 

Concerts étudiants 

Vendredi 14, 20 h, Salle Redpath : 5 $ 

Orchestre baroque de McGill 

Chantal Rémillard, chef invité 

Vendredi 14, 20 h, Salle Pollack : 5 $ 

Orchestre d’instruments à vent de McGill 

Alain Cazes, directeur, Nicholas Francis, chef invité 

Oeuvres d’Adams, Colgrass,Whitacre,Toch, Dvořák, McBeth 

Samedi 15, 19 h 30, Salle Pollack 

Entrée libre 

À l’occasion du symposium Concordia/McGill Place à l’art! 

Collaboration : Fondation Daniel Langlois 

Ensemble de musique contemporaine de McGill 

Denys Bouliane, directeur 

Digital Composition Studio 

Sean Ferguson, directeur 

Renseignements : www.spaceforart.concordia.ca 

Mercredi 19 au Samedi 22, 19 h 30 

Salle Pollack : 10 $ / 5 $ 

Festival Black Box Lisl Wirth 

Évangéline Revisited 

Opéra de Julian Wachner et Alexis Nouss 

Mise en scène de Jehan-François Boucher 

Opéra McGill et 

Ensemble de musique contemporaine de McGill 

Julian Wachner, chef invité 

Jeudi 27, 20 h, Salle Pollack : 5 $ 

Symphonie d’instruments à vent de McGill 

Alain Cazes, directeur 

Jean-François Guay, saxophone 

Oeuvres de Gillingham, Lemay, Husa, Reed 

Vendredi et Samedi 28 et 29, 20 h 

Salle Pollack, 10 $ 

Orchestre symphonique de McGill 

Alexis Hauser, directeur 

Yaniv Attar, chef invité 

Amelia Jacobsson, violoncelle 

Gagnante, Concours de concerto de McGill 2005 

Oeuvres d’Elgar et de Dvořák 

Renseignements : (514) 398-5145 

ou www.mcgill.ca/music/events/concerts

gambe et les autres instruments ! » Une première série de 

concerts à Montréal suit cette tournée, et l’apprentissage se fait 

sur le tas: comment organiser des concerts, faire de la publicité, 

attirer le public… Puis, année après année, le son d’Arion se 

confirme, comme sa place dans la vie musicale de Montréal. 

Le désir d’aborder de nouveaux répertoires pousse après 

quelques années le quatuor à s’élargir. Arion devient donc un 

ensemble à géométrie variable et se produit avec des musiciens 

invités d’ici, puis de l’extérieur. Ces expériences sont très stimulantes 

: « Ces gens apportaient leur façon de faire. Ça créait 

toute une effervescence. On partageait musicalement des choses, 

alors ça apportait beaucoup de sang neuf. » C’est naturellement 

et presque par nécessité que l’ensemble devient finalement un 

orchestre, il y a presque 10 ans. « Je pense que Montréal avait 

besoin d’avoir un orchestre baroque, explique la directrice artistique. 

Avec le temps, le Studio de musique ancienne s’est surtout 

spécialisé dans la musique pour chœur. » La place était donc libre 

et n’attendait en quelque sorte que d’être occupée. 

Changement et continuité 

En 25 ans d’existence, certaines choses ont sans doute changé, 

mais des constances demeurent : d’une part la recherche de 

l’excellence, le soucis de la perfection, la rigueur dans le travail, et 

d’autre part la recherche de vivacité, le souci de donner des interprétations 

vivantes, fraîches et personnelles. Le fait qu’Arion 

émane d’un quatuor a également laissé des traces. L’ensemble a 

conservé une certaine collégialité et fonctionne sans chef attitré. 

Il se produit avec des chefs invités pour chacun de ses projets, ce 

qui fait qu’il s’est développé avec beaucoup de souplesse. « Les 

chefs arrivent, travaillent avec un ensemble qui a sa propre personnalité, 

et on échange. C’est comme un incubateur de visions 

artistiques et d’idées musicales et c’est très nourrissant. Nous 

avons le privilège de travailler avec les plus grands noms de la 

musique ancienne, des grands musiciens, donc nous avons une 

chance extraordinaire. » Chance qu’ils partagent avec le public 

montréalais, car il faut dire que sans Arion, les occasions de voir 

les Barthold Kuijken et Monica Huggett à Montréal se feraient 

plus rares. 

Ainsi, Arion a toujours une place bien à lui dans le paysage 

musical québécois. Un public fidèle, « formidable » insiste Claire 

Guimond, suit la formation depuis plusieurs années, mais Arion 

demeure un secret bien gardé en ce qui concerne le grand public. 

L’avenir pour Arion? D’abord ouvrir ses portes et atteindre un 

nouveau public. Et sur le plan artistique? « On a plein de projets! 

lance la directrice artistique. Ce qu’il nous faut, c’est les fonds 

nécessaires pour être capables de tout réaliser! » Dans l’immédiat, 

on peut parler d’une Saison de délices prometteuse débutant le 

28 octobre, d’une tournée Vivaldi dans les maisons de la culture 

de Montréal (en octobre et décembre), d’une tournée Love Duets 

avec Suzie LeBlanc, Daniel Taylor et Jaap ter Linden en novembre 

(à Sept-Iles, Rimouski, Shawinigan et Alma) et de trois nouvelles 

parutions discographiques d’ici l’hiver 2007! Par ailleurs, Claire 

Guimond dit travailler en ce moment sur des tournées en Asie et 

en Europe. Que de chemin parcouru depuis la fondation en 1981! 

Et c’est loin d’être terminé. p 

Arion: www.early-music.com, (514) 355-1825 

Concerts d'Arion en octobre: 

28 et 29 octobre, 20h, et 30 octobre, 14h, Salle Redpath 

Il Concerto Soave et Arion, avec Maria Cristina Kiehr (soprano), sous la 

direction de Jean-Marc Aymes (clavecin) 

Oeuvres de A. Scarlatti et de Stradella 

Dans le cadre de la tournée Vivaldi: 

3 octobre, 20h, Maison de la culture Frontenac (514-872-7882) 

7 octobre, 20h, Église Saint-Joachim, Pointe-Claire (514-695-3612) 

an incubator for artistic vision and musical ideas – a very nourishing 

combination. We’re privileged to be working with the greatest names 

in early music and great musicians.” Thankfully, these are opportunities 

Arion shares with Montreal audiences. Without this orchestra, 

musicians like Barthold Kuijken and Monica Huggett would not be 

heard so often. 

Arion has a special place in the Quebec musical landscape. It has 

had a loyal, “formidable” following for years, according to Guimond, 

but is still relatively unknown to the public at large. What about its 

future? "It must open its doors and reach new audiences." What about 

the artistic side? “We have lots of plans. What we need are the funds 

to carry them out.” 

For now, audiences await the start of a “Saison de délices” beginning 

October 28, as well as a Vivaldi tour in Montreal’s cultural community 

centres in October and December. There are also the “Love 

Duets” tour with Suzie LeBlanc, Daniel Taylor, and Jaap ter Linden in 

November (in Sept-Iles, Rimouski, Shawinigan, and Alma), and three 

new CDs on its label early-music.com between now and winter 2007. 

Tours of Asia and Europe are in the works. Arion has indeed come a 

long way – and it’s far from over. p 

Arion : www.early-music.com, (514) 355-1825 

[Translated by Jane Brierley] 

Compositeur favori : 

Il y a l’incontournable Bach, mais je trouve bien difficile de nommer 

un compositeur, parce que je pense que ça voudrait dire que j’aime 

moins les autres… 

Œuvre préférée : 

Je pourrais penser à l’Offrande musicale ou à la Messe en si mineur 

de Jean-Sébastien Bach. À chaque fois qu’on approche ces œuvres, on 

peut y aller avec encore plus de profondeur. Mais c’est encore une 

fois impossible de trancher! 

Lecture actuelle : 

Once minutos (Onze minutes) de Paolo Coelho, en espagnol. 

Sonnerie de téléphone cellulaire : 

La sonnerie qui vient avec l’appareil quand on l’achète, parce que je 

ne suis pas très « pitonneuse ». D’ailleurs, je préfère mettre l’appareil 

au plus bas ou le garder sur la vibration! 

Favourite composer: There’s the inimitable Bach, but I prefer not to 

name one as I think it would mean I liked the others less. 

Favourite work: J.S. Bach’s The Musical Offering and his B Minor Mass. 

Each time you work on it, you can go even deeper. Again, it’s difficult to 

choose! 

Current reading: Once minutos (Eleven Minutes) by Paolo Coelho, in 

Spanish. 

Cell phone rings: The factory ring-tone. I’m not very picky. I prefer to 

turn down the volume or leave it in vibration mode. 

Contest: 

Subscribers of La Scena Musicale can win one of three prizes courtesy 

of Ensemble Arion. 

• 1 st prize: a pair of subscriptions to Ensemble Arion’s 2005-06 

season. 

• 2 nd prize: 3 CDs 

• 3 rd prize: a pair of tickets to an Ensemble Arion concert. 

Concours: 

Les abonnés de La Scena Musicale courent la chance de gagner 

un des prix suivants, courtoisie de l’ensemble Arion. 

• 1 e prix : deux abonnements à la saison 2005-2006 d’Arion 

• 2 e prix : Trois disques compacts 

• 3 e prix : Une paire de billets pour un concert d’Arion 


05 06 

BACH 

ET LA 

VOIX DE 

David Daniels 

L’exceptionnel haute-contre 

américain fait un retour très 

attendu avec les Violons du Roy 

MERCREDI 19 OCTOBRE 2005 l 20 H 

ÉGLISE SAINT-DOMINIQUE l QUÉBEC 

VENDREDI 21 OCTOBRE 2005 l 20 H 

ÉGLISE SAINT-VIATEUR D’OUTREMONT l MONTRÉAL 

Sous la direction de Bernard Labadie 

Soliste : David Daniels, contre-tenor 

Avec la participation de Richard Paré, orgue 

Concert prélude à l’enregistrement 

d’un disque pour la maison Virgin Classics 

 

 

 

 

LE DIMANCHE 6 NOVEMBRE 2005 À 19H30 

SUNDAY, NOVEMBER 6, 2005 AT 7:30 PM 

Thomas Tallis: 500 ans 

Un moment vocal exceptionnel : 

40 voix dans le célèbre Spem in alium de Thomas Tallis 

An exceptional event with 40 voices 

performing Thomas Tallis’ masterpiece Spem in alium 

Ce concert avec le choeur du Studio et le Elmer Iseler Singers de 

Toronto est produit en collaboration avec Espace Musique et CBC 

Radio Two et comportera la création d'une oeuvre du compositeur 

Marjan Mozetich, qui s'inspirera d'un thème de Tallis. 

SAINT-LÉON DE WESTMOUNT 

LE MERCREDI 30 NOVEMBRE 2005 À 20 H 

WEDNESDAY, NOVEMBRE 30, 2005 AT 8:00 PM 

Messe en si mineur BWV 232 

B Minor Mass BWV 232 

Johann Sebastian Bach 

Concert de clôture du 1 er Festival Bach de Montréal 2005 

As part of the first edition of the Montreal Bach Festival 2005 

CHŒUR, SOLISTES ET ORCHESTRE 

Shannon Mercer et Ingrid Schmithüsen, sopranos; Daniel Taylor, alto; 

Frédéric Antoun, ténor; Marc Belleau, baryton; sous la direction 

de Christopher Jackson. 

ST. JAMES UNITED CHURCH 

LE DIMANCHE 26 MARS 2006 À 19H30 

SUNDAY, MARCH 26, 2006 AT 7:30 PM 

Espagne mystique : mystère et lumière 

Uncovering the mysteries of luminous Iberia 

CHŒUR A CAPPELLA 


Saison 2005-2006 

Directeur artistique 

CHRISTOPHER JACKSON 

Artistic Director 

LE DIMANCHE 7 MAI 2006 À 19 H 30 

SUNDAY, MAY 7, 2006 AT 7:30 PM 

Duo des muses 

AVEC LE CHŒUR DU STUDIO ET LE CONSORT DE VIOLES DES VOIX HUMAINES 

Œuvres pour voix et violes des compositeurs français 

et anglais fin 16 e et début 17 e siècles 

Masterworks from French and English composers 

of the turn of the 17 th century 


PARTENAIRE DE SAISON À QUÉBEC 

PARTENAIRE DE SAISON À MONTRÉAL 

Renseignements / Information 

(514) 861-2626 


4311, boul. de Maisonneuve Ouest, angle Clarke (Métro Atwater) 

ST. JAMES UNITED CHURCH 

463, rue Sainte-Catherine Ouest (Métro Place-des-Arts) 

 


AU THÉÂTRE 

CENTENNIAL DE 

L'UNIVERSITÉ 

BISHOP'S 

PROCUREZ-VOUS 

UN PASSEPORT 

POUR UNE SAISON 

INOUBLIABLE 

• Venez entendre CANTABILE 

samedi 22 octobre • 20 h 

Un mélange exceptionnel d’humour et 

d’harmonie par ce quatuor britannique qui 

enchante les auditoires depuis plus de 20 ans 

en Grande-Bretagne. Répertoire classique, 

populaire, jazz et Broadway. 

Une réception en compagnie 

des artistes suit dans le foyer de la salle. 

Billetterie : (819) 822-9692 

www.ubishops.ca/centennial 

Patrimoine 

canadien 


Iwan Edwards C.M. 

directeur-fondateur 

founding director 

 

 

 

Extraits d'opéras, opérettes et 

comédies musicales avec des 

œuvres de Handel, Mozart, 

Humperdinck, Gounod, Strauss fils, 

Bizet, Mascagni, Gilbert et Sullivan. 

Iwan Edwards, chef 

Charlotte Corwin, soprano 

Chœur des enfants de Montréal, 

chœur d’enfants invité 

Orchestre I Medici di McGill 

Chœur Saint-Laurent 

23 octobre 2005 à 15 h 

Salle Oscar Peterson 

Université Concordia, campus Loyola 

7141, rue Sherbrooke Ouest, Montréal 

Billets 

Adulte 20 $ 

Âge d’or 15 $ 

Étudiant 10 $ 

(514) 483-6922 

www.choeur.qc.ca 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le nouveau pavillon de la faculté de musique de l’Université McGill 

Une architecture éloquente au 

service de la musique 

McGill’s New Music Building: 

A Resounding Success 

Laurier Rajotte 

Vous l’avez peut-être vu ouvrant fièrement le campus au 

flanc est de l’une des institutions les plus prestigieuses 

au pays, le nouveau pavillon de musique de l’Université 

McGill s’impose sur la scène internationale comme un 

fleuron de la technologie au service de la musique et du 

son. D’abord élaboré en 1994 pour accueillir la bibliothèque de la 

faculté, le projet d’un nouvel édifice a vite pris, sous la direction 

du doyen Don McLean, une tournure beaucoup plus ambitieuse. 

« En plus de la bibliothèque, l’idée d’un grand studio d’enregistrement 

s’est imposée d’elle-même. On prévoyait construire des 

espaces de répétition assez grands pour les musiciens, mais pas 

assez grands pour obtenir un bon niveau de qualité sonore. Vers 

1995, les profonds changements dans les technologies du 

son, comme la sensibilité des micros, nous ont également 

incités à ajuster notre tir. Si l’on voulait utiliser cet espace 

pour des enregistrements et particulièrement pour de 

la recherche sur les techniques d’enregistrement, les 

paramètres acoustiques d’un studio devaient être parfaitement 

maîtrisés. » C’est ainsi que le doyen de la faculté de 

musique visita et étudia les meilleurs studios d’Hollywood 

dans le but de construire ce qui est aujourd’hui un grand studio 

d’enregistrement à l’avant-garde des plus hauts standards internationaux, 

ici, à Montréal. 

Un centre de recherches multidisciplinaires à construire 

L’opportunité de réunir plusieurs domaines de recherche dans un 

studio aussi prometteur n’a pas été repoussée : trame cinématographique; 

application multimédia; enregistrement, technologies 

et génie du son; neurosciences; autant de disciplines concernées 

par un tel espace. « Les recherches étant déjà très dynamiques 

dans notre faculté, il m’apparaissait évident de réunir les chercheurs 

dans un même endroit pour leur donner accès à des outils 

plus performants », précise Don McLean. Leur art utilisant souvent 

les outils les plus perfectionnés, on n’a qu’à penser aux 

orgues de Bach, aux pianos de Beethoven, voire au Poème électronique 

de Varèse, les musiciens ne sont pas les plus difficiles à 

convaincre quant à l’importance d’utiliser les meilleures technologies. 

C’est ainsi qu’avec cette volonté d’approfondir la compréhension 

de la création, de la transmission et de la production 

musicale et sonore est né le centre de recherche CIRMMT (prononcé 

Kirmit, Centre for Interdisciplinary Research in Music 

Media and Technology) jouissant maintenant d’un nouvel outil de 

recherche que représente le studio d’enregistrement. 

An impressive new centre for McGill’s faculty of music has 

risen on the southeast corner of the campus of the prestigious 

university. The building’s innovative design puts architecture 

to work for cutting-edge recording technology and 

acoustics, and it is sure to elevate the international reputation 

of the faculty and Montreal’s music community. In 1994, a new 

building was planned to house the music library, but under the guidance 

of the dean of music, Don McLean, the project grew quickly into something 

much more ambitious. “As well as conceiving the library,” he says, 

“we felt there was an obvious need for a large recording space. We had 

plans for rehearsal rooms big enough for the musicians but not big 

enough to give us good natural sound quality. Around 1995 there were 

some major improvements in recording technology – more sensitive 

microphones, for example – and we were inspired to aim a 

little higher. We hoped to create a space not just for recording 

but for research into recording techniques and science; and to 

do that we had to have a space whose acoustic parameters 

were completely under our control.” In preparation, McLean 

visited and studied the best sound studios in Hollywood with 

the goal of building, here in Montreal, a recording studio that 

could rival or surpass the highest international standards. 

A Centre for Multidisciplinary Research 

The designers did not shy away from the chance to align several 

different research fields into a single, ambitious studio plan. Film soundtracks, 

multimedia applications, music recording, studio technology, 

sound engineering and even neurosciences have a home in the new 

space. “Since the faculty already had some dynamic talents in these 

areas of research, it seemed logical that the researchers share a single 

facility where they could get their hands on the best tools available,” 

stresses McLean. Since musicians naturally gravitate towards the most 

powerful instruments they can find – think of the organs of Bach, the 

pianos of Beethoven or the electronic experiments of Varese – it’s not 

hard to convince them that cutting-edge technology is a must. So at the 

heart of the building project was a strong desire to deepen students’ 

understanding of musical creation, production and transmission – a 

complete spectrum of the sonic arts. The result is the Centre for 

Interdisciplinary Research in Music Media and Technology (or CIRMMT, 

pronounced “Kermit”), where students and professors can take advantage 

of a new recording studio to broaden their research projects. 

The Montreal-based firm MDSL Architectes, which used highly 

innovative techniques, such as the box-within-a-box design that prevents 

any outside vibrations from affecting the studio's acoustics, car- 


Réalisée par l’agence MSDL architectes, la construction du 

studio a été exécutée à l’aide des techniques les plus avancées 

dans le domaine. Le principe du box within a box consiste à empêcher 

toute vibration de l’extérieur de se rendre à l’intérieur. Le 

défi était de taille pour le studio d’une superficie de 4000 pieds 

carrés et au plafond d’une hauteur de 50 pieds. Son espace est 

suffisamment important pour permettre à un grand orchestre 

symphonique d’enregistrer avec un chœur. 

Suite à la page 22 ... continued on page 22 

Architecte de la culture 

Sous sa pluie d’éloges, le nouveau pavillon est plus 

qu’un édifice, il s’agit d’une véritable œuvre d’art. 

Créé par l’agence Saucier+Perotte architectes, il 

s’inscrit dans une série de projets à vocation culturelle 

récompensés par de nombreux grands 

prix d’architecture dont la Cinémathèque québécoise, 

la Faculté d’aménagement de 

l’Université de Montréal, le Théâtre d’aujourd’hui, 

le Théâtre du Rideau Vert et l’Usine C. 

«L’Université McGill a eu beaucoup de courage 

en prenant un site qui aurait pu servir à un édifice 

à bureaux rentable pour choisir d’en faire une école 

de musique », affirme l’architecte-concepteur du projet, 

Gilles Saucier. « L’art est mis en avant comme première clé pour 

arriver à l’université, car il s’agit du premier édifice universitaire 

que l’on voit lorsqu’on arrive de l’est. Il est d’ailleurs très avancé 

vers la rue Sherbrooke et d’un point de vue de conception urbaine, 

il nous fait passer d’un monde à un autre, la musique faisant 

ce passage. C’est l’art avant tout. » Profondément inspiré par la 

vocation musicale du projet, Gilles Saucier avoue cependant qu’il 

ne souhaite pas faire d’allusion directe à la musique, mais « suggérer 

une influence musicale. L’édifice est formé d’un système rectiligne 

à l’intérieur comme à l’extérieur, mais on retrouve un mouried 

out construction of the studio. To build this on a grand scale 

(4,000 square feet of floor space, and a 50-foot ceiling!) was a serious 

challenge. But the resulting “big box” will fit a symphony orchestra 

and chorus and allow them to record in perfect isolation. 

Cultural Architecture 

The new music facility means more than increased space, however. 

It serves as a great artistic statement in itself. Created by Saucier & 

Perrotte Architectes, the building is the latest in a series of prize-winning 

efforts in the cultural domain by this accomplished firm. They also 

worked on the faculty of architecture and design at the University 

of Montreal, the Cinémathèque québécoise, the Théâtre d’aujourd’hui, 

the Théâtre du Rideau Vert and Usine C. Gilles 

Saucier, the man behind the creative concept, emphasizes, 

“McGill was very brave in devoting the site to the music 

school when they could easily have chosen to erect a profitable 

office building instead. The importance of art in university 

life is made wonderfully clear as you approach from 

the east – it’s the first building you see, and it imposes itself 

proudly against Sherbrooke Street, so it works like a keystone 

for the whole campus structure. In terms of urban planning, 

we see it as a gateway from one world to another, with music 

leading the way.” Although profoundly inspired by the musical theme 

of the project, Saucier wished to avoid any facile references to music. 

He hoped instead to, as he says, “suggest the influence of music, with 

the building formed along a rectilinear plan for both the interior and the 

facade, but a more lyrical sense of movement in the staircase that 

slopes through the interior and finishes with a curl at the library. Just as 

a melodic phrase advances through the regular tempo of a bar, we can 

see it as a lyrical flourish inside a fairly linear system.” 

On the strength of his many accomplishments in the academic 

domain, Saucier evidently treats students as a special kind of customer. 

“You have to be sure of efficiency and durability when you’re 

La nouvelle génération d’images 

Next generation imaging 

Infographie • Internet 

Sorties numériques 

Grand format • Imprimerie 

Archivage sur CD et DVD 

Numérisation de diapos 

Location d’ordinateurs Mac/PC 

Montage • photocopie • Finition 

Plastification • Laminage 

Fournitures de bureau 

514.277.2000 

5041, avenue du Parc 

www.copie2000parc.com 

-Treizième saison - 

L’Ensemble Telemann 

Orchestre baroque et chœur de chambre 

Direction: Rafik Matta 

présente 

Mozart 

et son temps 

Le dimanche 6 novembre 2005 

à 16 heures 

Salle Pollack, Université McGill 555, rue 

Sherbrooke Ouest, Montréal 

Métro McGill 

W.A. Mozart 

Requiem K.626 

Symphonie n o 34 en do majeur K.338 

C.P.E. Bach 

Concerto pour pianoforte en do mineur H.441 

Tom Beghin –pianoforte 

Sarah Barnes –soprano, Patrice Côté –contre-ténor 

Dominique Gagné –ténor, Simon Fournier –basse 

------------------ 

Billeterie: (514) 398-4547 ou Admission 

Adultes 32$ (37$ à la porte) 

Aînés 22$ (25$ à la porte) 

Étudiants 15$ 

www:ensembletelemann.ca 


MARDI 11 OCTOBRE 2005 À 20 H 

PREMIER CONCERT 

SÉRIE MUSIQUE DE CHAMBRE 

de l’Université du Québec à Montréal 

Avec Martin Foster et Stéphane Allard, violons; 

Yukari Cousineau et Marie-Claire Cousineau, altos; 

Louise Trudel et Susan Green, violoncelles; 

Guy Vanasse, flûte 

AU PROGRAMME : 

Divertimento pour cordes en ré majeur, K 136 de Wolfgang Amadeus Mozart 

Sérénade en ré majeur pour flûte, violon et alto, opus 25 de Ludwig van Beethoven 

Sextuor no 2 en sol majeur pour 2 violons, 2 altos et 2 violoncelles, opus 36 de Johannes Brahms 

Prix : 15$ (régulier) - Gratuit pour les étudiants 

MERCREDI 2 NOVEMBRE 2005 À 20 H 

Le Département de musique de l’Université du Québec 

à Montréal présente en concert 

L’ORCHESTRE DE L’UQAM, 

L’ENSEMBLE VOCAL ET LE CHŒUR DE L’UQAM 

Chefs : Martin Foster et Miklós Takács 

Solistes : Suzanne Vaillant, soprano; Claire Patry, alto; 

Lubin Mackenzie, ténor et Eric Legault, basse 

AU PROGRAMME : 

Symphonie no 4 en si bémol majeur, opus 60 de Ludwig van Beethoven; 

Requiem en ré mineur pour solistes, chœur mixte et orchestre, K 626 de Wolfgang Amadeus Mozart 

Prix : 15$ (régulier) - Gratuit pour les étudiants 

300, boul. de Maisonneuve Est, Montréal 

Billets : 987-6919; Renseignements : 987-3000, poste 0294 

300, boul. de Maisonneuve Est, Montréal 

Billets : 987-6919; Renseignements : 987-3000, poste 0294 

Couleurs musicales 

Tan Dun, Brady et 

Chostakovitch 

Vendredi 4 novembre 20 h 

Salle Redpath Université McGill 

Billets à l’entrée $25 ($20 étudiants et aînés) 

◆ 

Dialogues à la Chapelle 

Samedi 29 octobre, 14 h, entrée libre 

Chapelle historique du Bon-Pasteur 

◆ 

514-527-5515 www.quatuormolinari.qc.ca 


PRÉSENTE 

Le FESTIVAL 

des COULEURS 

de l’orgue 

français 

ONZIÈME SAISON 

Les dimanches 

d’octobre 2005, 

à 15 h 

Le 23 octobre 

Fabrice 

Pincet 

Le 30 octobre 

Yves-G. 

Préfontaine 

CHAPELLE DU 

GRAND SÉMINAIRE DE MONTRÉAL 

2065, rue Sherbrooke ouest 

(Métro Guy-Concordia, autobus 24) 

http://www.couleurs.uni.cc 

Le 2 octobre 

Mireille 

Lagacé 

Le 9 octobre 

Pierre-Yves 

Asselin 

Le 16 octobre 

Thomas 

Annand 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


THE CLASSICAL 

MUSIC AND JAZZ 

QUARTERLY 

MAGAZINE 

FOR SOUTHERN 

ONTARIO AND 

WESTERN 

CANADA 

Subscription 1 year $20 

*Free for subscribers of La Scena Musicale 

Fall 2005 Interview with Cecelia Bartoli 

Now on sale at newsstands in Eastern Canada $4.95 

WWW.SCENA.ORG 

Daniel Taylor and 

the Theatre of Early Music 

exclusively with BIS 

Available in Canada 

October/November 2005: 

LOVE BADE ME WELCOME 

Renaissance duets and 

songs with countertenors 

James Bowman and 

Daniel Taylor 

featuring poetry read by actor Ralph Fiennes 

“James Bowman in magical form with Daniel Taylor, 

Canada’s hottest countertenor...” (Toronto Star) 

Upcoming events for Daniel Taylor include Gabrieli Consort (Recording For 

DGArchiv), L'Ensemble Orchestrale De Paris (Recording For 

EMI), Canadian Opera Company Bach Collegium Japan 

(Recording For BIS), and his Debuts with Munich Opera, 

Deutsche Philharmonie and the Amsterdam Baroque 

Orchestra 

Also available on BIS 

“a beauty and purity that bows to no other” (Gramophone) 

McGill Suite de la page 19 

vement plus lyrique dans l’escalier qui rampe à l’intérieur et fait 

une vrille dans la bibliothèque. Comme une ligne mélodique se 

promène entre les temps d’une mesure, on peut y voir une envolée 

lyrique dans un système plus linéaire. » 

Après avoir réalisé plusieurs projets dans le milieu universitaire, 

on comprend que Gilles Saucier traite les étudiants comme une 

clientèle à part. « Il y a une efficacité et une durabilité qu’il faut 

avoir quand on construit pour une école. Il faut que l’édifice résiste 

au temps et à une usure prématurée. On sent tout de suite la 

réaction des étudiants si ça ne convient pas : le contrôle ne s’installe 

pas et l’harmonie se perd. Les bunkers sans fenêtres étaient 

une erreur, je pense qu’il y a moyen de construire une architecture 

qui est efficace, intéressante et stimulante pour les étudiants. » 

Architecture et musique 

Avec un tel site et un tel programme, l’agence 

Saucier+Perrotte a choisi de créer un édifice comme moyen de 

communiquer. Il aurait peut-être été plus idyllique de le retrouver 

dans les arbres et la montagne, mais le projet urbain déploie son 

génie lorsqu’on y entre, passant des éclatants bruits de la ville à un 

calme inespéré. La musique au centre de l’activité humaine. « Il y a 

toutes sortes de gestes dans l’art d’aller écouter de la musique, 

dont celui d’être là », affirme Gilles Saucier. « Garnier en a parlé 

avant nous avec son grand escalier à l’Opéra de Paris lorsqu’il disait 

‘voir et être vu’. Aller au théâtre pour l’événement que cela représente. 

Si l’architecture n’avait pas besoin d’exister, on resterait tous 

à la maison avec nos baladeurs, on n’aurait pas besoin d’espace 

public pour se voir, se rencontrer. L’architecture est au service de 

l’expérience musicale et crée un sens de la communauté. » Le nouvel 

édifice de la faculté de musique de McGill répond à ce profond 

désir de rassemblement. Tous ceux qui doutaient encore de l’importance 

d’investir dans notre culture observent maintenant le 

silence. p laurajotte@yahoo.fr 

« J'ai le droit d'exister comme architecte contemporain, 

j'ai l'obligation d'exister et j'ai l'obligation du respect 

de ma société. Faire une chose en faux-vieux, ce n'est 

pas respecter les gens pour qui je travaille et la cause 

que je défends. » 

– Gilles Saucier 

McGill continued from page 19 

building for a school,” he says. “The infrastructure has to stand up to 

a great deal of wear-and-tear for a long period of time. And you can 

tell right away if the students react badly to a space – there’s no regular 

pattern or harmony. All those windowless bunkers from the ’70s 

were a mistake, really. There’s a way to build architecture that is efficient 

but also interesting and stimulating for students.” 

Architecture and Community 

Given such a marvellous site and an ambitious cultural mandate, 

Saucier & Perrotte chose to design a building whose function and 

theme would be community. A more idyllic project might have included 

leafy surroundings on the slopes of Mount Royal, but the urban 

genius of the layout is immediately clear once you emerge (escape?) 

from the bustling clamour of the street into this oasis of calm where 

music is celebrated as the greatest focus of human activity. “The role 

of the audience is just as crucial to that celebration,” Saucier believes. 

“Look at the great staircase Garnier designed for the Paris Opera: it 

allows the spectators to be seen, and to see each other. It helps turn 

an event into a community. If architecture didn’t have this role to play, 

we would just listen to music at home – with our iPods – and forget 

about encountering each other in a public space through art.” As any 

visitors will certainly attest, the new centre of McGill’s Faculty of Music 

meets this profound need for musical communion in resoundingly 

accomplished style. p 

[Translation: Tim Brierley] 


La Scena Musicale 

Vous amène à l’opéra! Takes you to the opera! 

En collaboration avec In cooperation with 

VOYAGE LM LTÉE LM TRAVEL AGENCY LTD. 

L’agence des mélomanes depuis 1975 

Serving opera lovers since 1975 

Voici ce que nous préparons pour vous / 

Here's what we're working on for you : 

New York 

9 - 12 mars 2006 

March 9 th to 12 th 

Gounod : Romeo et Juliette 

Avec | with: (Natalie Dessay; Jossie Pérez) 

Tchaikovski : Mazeppa 

(Olga Guryakova; Larissa Diadkova) 

Alfano : Cyrano de Bergerac 

(Placido Domingo; Sondra Radvanosky) 

Italie / Italy 

18 - 30 mai 2006 | May 18 th - 30 th 

Natalie Dessay 

Placido Domingo 

Cosi Fan Tutti et 

Croisière sur le Po entre Venise et Crémone | 

Cruise on the Po river between Venice and Cremona 

Milan, La Scala (Massenet : Manon); 

Venise / Venice, La Fenice (Verdi : Luise Miller); 

Gênes / Genoa, Teatro Carlo Felice (Rossini : La 

Cenerentola) 

Toronto (Canadian Opera Company) 

19 – 25 septembre 2006 September 19 th – 25 th 

Le « Ring » de Wagner Ring Cycle 

Italie, printemps 2006 Spring 

Pour information et réservations 

For information and reservations 

1 888 371-6151 

* Cadeaux pour membres d’Intermezzo | Gift for Intermezzo members 


Natalie 

Choquette 

La Diva 

Opéra - Humour 

avec quintette à cordes 

Vendredi 21 octobre 2005, 20 h 

Sanctuaire St-Sacrement - 500 Est, rue Mont-Royal 

Montréal - métro Mont-Royal 

Sanctuaire St-Sacrement - (514) 524-1131 - www.sdssm.org 

Admission - (514) 528-2828 - www.admission.com 


CALENDRIER 

CALENDAR 

Octobre 2005 October 

Vol. 11.2 

Layla 

Claire 

gagnante du concours 

Eckhardt-Grammaté 

La Scena Musicale Online 

La référence en musique classique 

• Actualités • Articles • Communiqués • Critiques de CD 

• Entrevues • Le calendrier canadien de musique classique 

The reference to Classical music 

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• The Canadian Classical music calendar 

WWW.SCENA.ORG

Philippe Bélanger et 

Pierre Grandmaison 

Cent ans à l’oratoire Saint-Joseph 

Réjean Beaucage 

Une création musicale de grande envergure soulignera la 

clôture des célébrations du centenaire de l’oratoire Saint- 

Joseph. Avec plus de 400 interprètes, l’oratorio de Pierre 

Grandmaison Plénitude et Résonances sera sans aucun doute la 

création la plus importante de l’année à Montréal. 

Lorsqu’il a été nommé titulaire des grandes orgues Beckerath de 

l'oratoire Saint-Joseph, en 2002, Philippe Bélanger a dû commencer à 

penser assez rapidement à la façon dont il entendait marquer le centenaire 

de l’institution sise sur le flanc nord-ouest du mont Royal. «En 

effet, explique-t-il, dès mon arrivée, on était en plein dedans et ça m’a 

plongé rapidement dans l’histoire et la réalité de ce lieu, parce que ça 

débutait dès octobre 2004, alors ça venait rapidement. On me demandait 

de soumettre mes idées et celle d’une création était visiblement 

la bienvenue. Je n’avais certainement pas le temps de composer 

quelque chose moi-même, mais je savais que Pierre Grandmaison 

avait déjà composé une Messe solennelle pour les célébrations du 

350 e anniversaire de Montréal (1992), entre autres œuvres, et je 

connaissais aussi, pour l’avoir souvent entendu improviser, son côté 

créatif s’exprimant en dehors du strict cadre liturgique. Je lui ai donc 

proposé l’idée d’écrire un oratorio et nous avons beaucoup discuté 

des formes que ça pourrait prendre. Pierre étant un grand liturgiste, il 

avait de bonnes idées sur la direction que pourrait prendre une telle 

œuvre et puis un jour nous avons soumis le projet qui, finalement, a 

été accepté. L’idée est de mettre en valeur la réalité acoustique et historique 

de l’oratoire à travers une expérience musicale et sensorielle.» 

On connaît surtout Pierre Grandmaison comme titulaire des 

grandes orgues Casavant de Notre-Dame à Montréal, depuis 1973. 

Son catalogue compte, outre la Messe solennelle précitée, une Messe 

«Notre-Dame de Montréal» pour le 150 e anniversaire du diocèse de 

Montréal (1986) et une messe en l'honneur de Marguerite d'Youville 

(1991). «J’ai aussi composé des motets, précise-t-il, de même qu’une 

symphonie, qui est toujours dans l’ordinateur... La Symphonie Theos 

pour choeur, orgue et grand orchestre (1988) est dédiée à Jean-Paul 

II, à qui j’ai d’ailleurs remis la partition. Je suis très attiré par la 

musique sacrée, probablement par déformation professionnelle, 

étant plongé dans la liturgie près de 365 jours par année. Cela étant 

dit, je ne détesterais pas relever le défi de faire de la musique de film, 

comme j’en ai déjà fait pour Walt Disney ou pour la télévision.» 

In situ 

La basilique de l’oratoire, inaugurée en 1955, est un lieu impressionnant 

qui peut accueillir 3500 personnes assises et son dôme est le 

plus grand au monde après celui de Saint-Pierre de Rome, des caractéristiques 

qui ont évidemment un impact sur la musique que l’on y 

interprète. «Je fréquente l’oratoire depuis ma plus tendre enfance, 

explique Pierre Grandmaison, alors que j’allais y écouter le prédécesseur 

de Philippe [Raymond Daveluy a été titulaire de l'instrument dès 

son inauguration en 1960, et jusqu’en 2002]. J’ai donc appris à 

connaître l’oratoire et son acoustique, et toute la mystique interne de 

ce lieu qui est assez unique. Ce qui m’a toujours impressionné, c’est 

bien l’acoustique, et je peux dire que j’aimerais avoir l’équivalent à 

Notre-Dame! Plénitude et Résonances a bien sûr été pensée en fonction 

des caratéristiques particulières de l’endroit.» 

L’effectif rassemblé pour interpréter l’œuvre est à lui seul impressionnant 

: on compte l’Orchestre Métropolitain du Grand Montréal 

gonflé à 97 musiciens et accompagné des chœurs de l’université 

McGill, de l’église Saint Andrew et Saint Paul et du chœur des Petits 

Chanteurs du Mont-Royal (ce dernier sous la direction de Gilbert 

Patenaude), avec Jean Laurendeau aux ondes Martenot et Philippe 

Bélanger à l’orgue. Le choix du chef attitré de Opera McGill, Julian 

Wachner (lui-même compositeur et organiste), pour diriger l’ensemble 

n’est pas gratuit, comme l’explique Philippe Bélanger : «Les 

organistes sont habitués à devoir gérer l’acoustique, manipuler la réalité 

de réverbération d’un lieu ; quelquefois, ça pourra nous empêcher 

de faire certaines choses, mais ça en permettra d’autres. Les organistes 

qui donnent souvent des concerts dans des lieux différents doivent 

s’adapter à l’acoustique et cela devient un art en soi. Pierre est un 

organiste/compositeur qui a tenu compte de ces paramètres particuliers 

dans son travail et le fait que ce soit dirigé par un autre organiste/compositeur 

est important parce que ce dernier comprendra clairement 

l’intention du compositeur. On entend quand même rarement 

des orchestres dans des lieux qui ont plus de 9 secondes de résonance. 

Je pense que l’on passerait complètement à côté en jouant cette 

œuvre dans une salle de concert à l’acoustique sèche.» 

Le compositeur créé même des effets en plaçant des cuivres et des 

chœurs dans le dôme! «C’est une œuvre très spatialisée, confirme-t-il ; 

par exemple, j’ai deux groupes de timbales, à gauche et à droite, avec 

lesquels je fais des effets stéréophoniques.» Et l’utilisation des ondes 

Martenot arrive un peu comme une surprise pour une œuvre de ce 

genre. Pierre Grandmaison précise : «sans copier personne, j’ai beaucoup 

étudié les partitions de Honegger et Messiaen, que je considère 

comme des maîtres de l’écriture pour cet instrument. De plus, comme 

j’ai une immense orchestration (15 bois, 7 cuivres, 5 percussionnistes, 

les claviers, et les 5 811 tuyaux de l’orgue!), j’ai consulté quelques 

grandes partitions. Deux des partitions qui ont été très utiles sont celle 

du War Requiem, de Britten, et celle du Sacre, de Stravinksi, une véritable 

leçon d’orchestration! L’écriture de ma pièce est atonale, puis très 

tonale ; les deux se côtoient.» Philippe Bélanger ajoute : «On peut 

reconnaître à l’oratoire des essences d’il y a 100 ans, puis d’autres d’il 

y a 50 ans ; certaines sont tout à fait contemporaines, tandis que des 

plans se font pour l’avenir. Il y a tout ça dans cette musique. On ne 

célèbre pas le jour du 100 e anniversaire, mais bien un siècle d’histoire.» 

Le texte est basé sur ceux de l’office divin, des textes des Pères de 

l’Église et certains textes de l’Apocalypse. Le compositeur précise : 

«C’est une œuvre religieuse, mais concertante ; elle n’est pas liturgique. 

Elle est en cinq mouvements qui sont autant d’états, et 

construite en forme d’arche, le troisième mouvement, Hymne d’actions 

de grâce, étant passablement actif ; on monte vers un sommet 

de luminosité pour redescendre vers une luminosité intérieure.» 

Un événement monumental qui réserve sans doute de grandes surprises 

et de grandes émotions. Un événement, il faut aussi le souligner, 

pour lequel on ne prévoit pour le moment que deux représentations. 

À ne pas manquer. p 

Plénitude et Résonances, oratorio pour double chœur, orgue, ondes 

Martenot et orchestre symphonique, présenté en première mondiale le 

vendredi 28 et le samedi 29 octobre 2005 à l’oratoire Saint-Jospeh - 

3800, chemin Queen-Mary, Montréal. (514) 733-8211 


c 

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de The Music Scene) par an 

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— Débutant en octobre 2005 : les 50 premiers abonnés 

recevront une paire de billets pour trois concerts 

au Centre Pierre-Péladeau, gracieuseté de Espace musique 

(21 novembre : Jean-Guihen Queyras et Alexandre 

Tharaud ; 20 février : Angela Hewitt et le Trio Inukshuk ; 

8 mai : Yossif Ivanov - une valeur de 150$) 

— Un CD gratuit avec tout abonnement de deux ans 

—Participation aux tirages mensuels de billets de concert 

et de disques 

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Archambault). Visit scena.org/intermezzo for more details. 

—Starting in October 2005: The first 50 new subscribers 

receive a pair of tickets to three concerts at the Centre 

Pierre-Péladeau courtesy of Espace musique (November 

21: Jean-Guihen Queyras and Alexandre Tharaud; 

February 20: Angela Hewitt, Trio Inukshuk; 

May 8: Yossif Ivanov - a $150 value). 

—Free CD for 2-year subscription 

— Monthly draw for concert tickets and CDs 

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(514) 948-2520 • abonnements@scena.org 

octobre 2005 october 27 

a 

a

Lyne Fortin 

Voix / Voice 

Isabelle Picard 

est Butterfly / Takes on Butterfly 

L'Opéra de Québec présente 

en octobre le célèbre opéra 

Madama Butterfly de Puccini. 

Lyne Fortin y tiendra le rôle de Cio- 

Cio-San – Madame Butterfly –, rôle 

qu'elle incarnera pour la première 

fois. 

La Scena Musicale : Comment 

abordez-vous le personnage de 

Cio-Cio-San ? 

Lyne Fortin : Comme pour tous les 

rôles que j’ai faits, je lis la partition, 

je lis le texte, je traduis tous les dialogues… 

Et à partir de ça, je laisse 

parler mon instinct, je laisse monter 

ce qui vient à la surface. J’essaie de 

voir dans quelles circonstances, moi, 

j’aurais à prononcer ces paroles-là. 

Bien sûr, il y a tout le contexte. Par 

exemple, Madame Butterfly est une 

japonaise, à une certaine époque… 

Il y a un contexte politique, militaire, économique et tout ça. Je 

vais chercher certaines informations à l’extérieur, mais je me fie 

surtout à ce qui est dit dans la partition… parce que c’est quand 

même un livre qui a quelques centaines de pages ! Et mon plaisir, 

c’est de faire marcher mon instinct là-dedans. 

LSM : Est-ce que ce rôle comporte des défis particuliers ? 

LF : Ce n’est pas vraiment des défis, c’est un peu comme faire du 

cross country. Quand tu fais du jogging sur un tapis roulant, ce 

n’est pas compliqué, il n’y a pas d’accident de parcours. Tandis 

que pour faire du cross country, tu cours dans le champ, tu vas 

sauter un trou d’eau, tu vas faire le tour d’une roche... Alors il y a 

des obstacles à négocier. C’est surtout le défi de l’entraînement, 

de l’endurance, de se connaître et d’utiliser toute sa technique 

pour négocier les accidents de parcours le plus efficacement possible 

pour que ce soit beau, cette affaire-là ! On ne veut pas que ça 

ait l’air difficile. Je veux que les gens soient reposés dans leur siège 

et qu’ils soient capable d’embarquer totalement dans l’histoire. La 

sécurité a toujours été une de mes priorités. Pas parce que je ne 

prends pas de risques, au contraire, mais je m’organise pour que 

les gens ne le sachent pas. 

LSM : C’est la première fois que vous faites le rôle. Est-ce que 

l’occasion s'était déjà présentée ? 

LF : On m’avait déjà demandé de faire Butterfly il y a quelques 

années, mais je trouvais qu’il était un peu tôt. Ça demande une 

maturité vocale et physique que je considère que je n’avais pas 

avant. Il y a des rôles qui sont abordables à un certain âge seulement, 

en tout cas en ce qui me concerne. Et il y a aussi des rôles 

qu’on abandonne. La voix change, la texture de la voix change et 

physiquement on change. C'était la même chose quand j’ai fait 

Traviata : j’ai commencé à apprendre Traviata quand j’avais vingt 

ans, mais je l’ai chantée pour la première fois quand j’en avais 

trente. Il y a des choses qui prennent du temps à maturer. p 

Lyne Fortin en Missia Pamieri (La Veuve joyeuse, 

Opéra de Québec, 2002). Photo : Louise Leblanc 

This fall, Canadian soprano Lyne 

Fortin takes on the role of Cio- 

Cio-San in Puccini's Madama 

Butterfly for the first time. 

LSM: How will you approach the role 

of Cio-Cio-San? 

Lyne Fortin: Like all roles I take on, I 

begin with the score, read the text and 

translate all the dialogues... From there, 

I listen to my instincts, and let rise what 

will come to the surface. I try to see in 

what situations I would say those 

words. I look at the context. For instance, 

Butterfly is a Japanese woman from 

a time in history... with a specific political, 

military and economic context. I 

search for external facts, but I always 

rely on the score because it is a great 

resource. I get the most pleasure out of 

developing my inspiration from those 

pages. 

LSM: Does the role present particular challenges? 

LF: They are not really challenges. I liken it to cross-country running. 

Unlike training indoors, when running outside in a field, one encounters 

obstacles like streams and rocks. It's the challenge of practicing, 

endurance, knowing yourself and using your technique to negotiate 

the twists and turns of the course most efficiently to arrive at a beautiful 

outcome. One doesn't want to show that the effort is difficult. I 

want the public to relax in their seats and be able to immerse themselves 

totally in the dramatic experience. I always want to feel sure of 

myself, not because I don't take risks – on the contrary – but just to 

be sure that the listener doesn't sense I'm taking risks. 

LSM: This is your first time in the role. Has the opportunity presented 

itself before? 

LF: I was asked to do the role several years ago, but it was too soon. 

The role requires a vocal and physical maturity that I didn't feel I had 

then. There are roles that should be sung only at a certain age, at least 

for me. And there are roles that one gives up as well. The voice 

changes, the texture and physiology of the voice change and one 

changes physically as time goes by. When I took on Traviata, it was the 

same – I started learning the character when I was 20, but I only sang 

it for the first time when I was 30. Some things take time to mature. p 

[Translation: Wah Keung Chan] 

Opéra de Québec 

Les 22 (19 h), 25, 27 et 29 (20 h) octobre 

Madama Butterfly de Giacomo Puccini 

Lyne Fortin (Cio-Cio-San), David Pomeroy (Pinkerton), Allyson 

McHardy (Suzuki), Marc Belleau (Sharpless), Benoît Boutet (Goro), 

Orchestre symphonique de Québec sous la direction de Giovanni 

Reggioli. Mise en scène et scénographie originale de John Pascoe. 

Grand Théâtre de Québec 

www.operadequebec.qc.ca – (418) 529-0688 


25 th Season 

piano 

Dorothy Fieldman Fraiberg 

violin 

Yukari Cousineau 

violin 

Marie-Claire Cousineau 

viola 

Brian Bacon 

cello 

Alexandre Castonguay 

Works by Dvořa´k & Smetana 

Thursday, October 6 at 8 p.m. 

Redpath Hall, McGill University 

Admission free 

www.allegrachambermusic.com 

To promote live music, this performance is partly funded 

by the Recording Companies of America through 

The Music Performance Trust Funds, under agreements 

with the American Federation of Muisicians, as arranged 

by The Musicians' Guild of Quebec. 

Quatuor Bozzini 

Chapelle 

historique 

du Bon-Pasteur 

La maison de la musique 

Ensemble résident : Le Trio Fibonacci 

Julie-Anne Derome, violon 

Gabriel Prynn, violoncelle 

André Ristic, piano 

Compositeur résident : Paul Frehner 

Octobre à la Chapelle 

Samedi 1 er , 20 h : 

Concert d’ouverture 

de la saison 2005-2006 

Liu Fang, pipa ; Andrew Cronshaw, 

cythare ; Phan Duc Thanh, dan bau 

Dimanche 2, 15 h 30 

Yegor Dyachkov, violoncelle 

Jean Saulnier, piano 

Vendredi 7, 22 h 

Vic Vogel, piano 

Du samedi 8 au mardi 11, 20 h et 22 h 

Évolutions 2005 : De soliste à chambriste 

Jeudi 13, 20 h 

Le trio Di Colore 

Guy Yehuda, clarinette 

Yoval Gotlibovich, alto 

Jimmy Brière, piano 

La série montréalaise 

Saison 2005-2006 • 4 Générations 

• 13 octobre 2005, 20h 

— Jimmie LeBlanc The Breaking of the Circle 

— Michel Frigon L’Écho des ondes 

— Ana Sokolovic Blanc dominant 

— James Tenney String Quartet 

— James Tenney Stochastic Quartet 

— Tim Brady String Quartet #1 

prochains concerts: 

• 16 février 2006, 20h 

+ invitée: Lyselin Adams, flûte 

— Holbrook, Falaise, Laporte, Schroeder, Hétu 

• 6 avril 2006, 20h 

— Dufort, Cormier, Hall, lanza 

Les trois concerts de la série montréalaise ont lieu à la 

Chapelle Saint-Louis, église Saint-Jean-Baptiste 

4230, rue Drolet — Montréal [métro Mont-Royal] 

20$; 12$ aînés, étudiants; 7$ artistes 

information générale: 514-845-4046 

www.QuatuorBozzini.ca 

Vendredi 14, 20 h 

Lucille Chung et Alessio Bax, 

piano quatre mains 

Dimanche 16, 15 h 30 

Marc Grauwels, flûte 

Marie-Josée Simard, percussion 

Jeudi 20, 20 h 

Chant grégorien 

La Schola Saint-Grégoire 

L’office des onze mille Vierges 

(Office de Sainte-Ursule) 

Lundi 24, 20 h 

Cantabile, The London Quartet 

(Quatuor de voix d’hommes) 


100, rue Sherbrooke Est, Mtl 

Renseignements : 514 872.5338 

www.ville.montreal.qc.ca/maisons 


CALENDRIER RÉGIONAL / REGIONAL CALENDAR 

du 1 er octobre au 7 novembre 2005 / from October 1 to November 7, 2005 

Visitez notre site Web pour le Calendrier canadien de musique classique 

Visit our website for the Canadian Classical Music Calendar 

Sections 

page 

Montréal et environs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 

Québec et environs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 

Ailleurs au Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 

Ottawa-Gatineau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 

Radio . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 

TV . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 

Remarques : Pour toute question relative aux 

événements (ex. changements de programme, 

annulations, liste complète des prix), vous êtes 

priés d’utiliser les numéros de téléphone associés 

à chaque inscription. Les prix des billets sont 

arrondis au dollar près. Les solistes sans mention 

d’instrument sont des chanteurs. L’espace restreint 

dans ce calendrier nous oblige à abréger 

certaines inscriptions, mais on retrouvera tous 

les détails dans notre calendrier Web. 

Please note: For inquiries regarding listed 

events (e.g. last minute changes, cancellations, 

complete ticket price ranges), please use the 

phone numbers provided in the listing. Ticket 

prices are rounded off to the nearest dollar. 

Soloists mentioned without instrument are singers. 

Some listings below have been shortened 

because of limited space, but all listings can be 

found complete in our web calendar. 

Abréviations et symboles utilisés 

chef chef d’orchestre, direction musicale 

cond. conductor, music direction 

CV contribution volontaire 

(cr) créations 

dir. direction musicale, chef / music director, 

conductor 

(e) extraits / excerpts 

EL entrée libre 

FA free admission 

FD freewill donation 

LP laissez-passer obligatoire 

O.S. orchestre symphonique 

(pr) premiere 

S.O. symphony orchestra 

x poste (dans les numéros de téléphone) / 

extension (in phone numbers) 

Quand les concerts sont repris 

f indique les dates/régions de toutes les autres 

représentations du même événement dans ce 

calendrier. 

h indique la date/région de l’inscription où se 

trouvent tous les détails (titre, œuvres, 

artistes) pour cet événement. 

When concerts are repeated 

f indicates dates/regions for all other performances 

of the same event in this calendar. 

h indicates date/region of the listing which has 

the full details (title, works, performers) for 

that event. 

Date de tombée pour le prochain numéro: 

11 octobre 

Voir http://guide-calendrier.scena.org 

Deadline for the next issue : Octobre 11 

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graf@scena.org 

Les journées 

de la culture 

du 30 septembre 

au 2 octobre 

---------------------------- 

Le 1 er octobre est la 

Journée internationale 

de la musique 

Sauf indication contraire, les événements ont 

lieu à Montréal, et l'indicatif régional est 514. 

Principales billetteries: Admission 790- 

1245, 800-361-4595; Articulée 844-2172; 

Place des Arts 842-2112; Ticketpro 908- 

9090 

CHBP Chapelle historique du Bon-Pasteur, 100 

Sherbrooke Est, 872-5338 

CinémQ Cinémathéque Québécoise, 335 

Maisonneuve Est, 842-9763 

CNDBS Chapelle Notre-Dame de Bon-Secours, 

400 St-Paul Est 

CPP Centre Pierre-Péladeau, 300 Maisonneuve 

Est, 987-6919: SPM Salle Pierre-Mercure 

GSM Grand Séminaire de Montréal, 2065 

Sherbrooke Ouest (métro Guy-Concordia), 

486-8583: CH Chapelle 

JMC Maison des Jeunesses Musicales du 

Canada, 305 Mont-Royal Est, 845-4108 x231 

McGill McGill University: RED Redpath Hall 

McGill-MUS McGill University, Faculty of Music, 

555 Sherbrooke Ouest (corner University), 

398-4547: POL Pollack Hall 

PdA Place des Arts, 175 Ste-Catherine Ouest, 

842-2112: SWP Salle Wilfrid-Pelletier 

SMAT Café d’art vocal (SMAT), 1223 Amherst, 

397-0068 

UdeM-MUS Université de Montréal, Faculté de 

musique, 200 Vincent-d’Indy (métro 

Edouard-Montpetit), 343-6427: B-421 Salle 

Papineau-Couture; B-484 Salle Serge-Garant; 

SCC Salle Claude-Champagne 

OCTOBRE 

Samedi 1 Saturday 

>10h. Le Gesù, Salle d’Auteuil, 1200 Bleury. 27- 

30$. Rencontres musicales (écoute et projection 

vidéo commentée; Productions Multi- 

Musica). Antoine Padilla, animateur. 

Offenbach: Les Contes d’Hoffmann. (jusqu’à 

17h) 450-539-4409 

>10h. PdA Salle D. EL. Répétition publique 

(CMM). Entre chien et loup. Ensemble de 

flûtes Alizé; Véronique Lacroix, chef. 

Gabriel Turgeon-Dharmoo, Benoît Côté, Emily 

Doolittle, Patrick St-Denis, Analia Llugdar (cr). 

873-4031 

>13h. SMAT. 6$. Société musicale André-Turp: 

opéra sur grand écran. Orchestre du 

Teatro alla Scala; Riccardo Muti, chef 

(2001). Verdi: Falstaff. 397-0068 

>13h. PdA Salle D. EL. Répétition commentée. À 

vos archets!. Orchestre à cordes du 

Conservatoire; Guy Fouquet, chef. Bach, 

Vivaldi. 873-4031 

>14h. PdA SWP. 43-125$. Opéra de Montréal. 

Orchestre Métropolitain du Grand 

Montréal; Choeur de l’Opéra de 

Montréal; Bernard Labadie, dir.; Daniel 

Borowski, Antonio Nagore, Thomas 

Macleay, Hasmik Papian, Kate Aldrich, 

Beverly McArthur. Bellini: Norma. 985- 

2258, 877-385-2222 

>14h. Salon Aria, 4525A St-Denis. EL. Aria 

Atelier de Chant, cours de maître. Anica 

Nonveiller, Nadia Neiazy, Yves Lortie, 

professeurs; les élèves de Aria. (durée 

4h) 845-4242 

>20h. CHBP. Liu Fang, pipa (harpe chinoise); 

Andrew Cronshaw, cithare; Phan 

Duc Thanh, dan bau (monocorde vietnamien). 

872-5338 

>20h. Église Coeur-Immaculé-de-Marie, 7 

boul. Desjardins ouest, Ste-Thérèse. 20$. Un 

piano sous les chandelles. Myriam Gendron, 

piano. Mozart, Beethoven, Schubert, Chopin, 

Liszt. 450-419-9148 (f22) 

>20h. Église St-Nom-de-Jésus, 4215 Adam 

(près Pie-IX & Ste-Catherine). 15-18$. Orgue 

et couleurs festival d’automne. Concerts du 

soir. Choeur du Studio de musique 

ancienne de Montréal; Quatuor Franz 

Joseph; Christopher Jackson, chef. Arvo 

Pärt: Stabat Mater; Psalom; Fratres; Summa. 

899-0644 

>20h. Salon Aria, 4525A St-Denis. EL. Aria sur 

scène. Daniel Lajeunesse, ténor; Luc 

Charest, baryton; Mario Croteau, piano. 

Schubert: Schwanengesang (Le chant du 

cygne). 845-4242 

>20h. UdeM-MUS SCC. EL. CeCo (Cercle des étudiants 

en composition). Concert d’ouverture. 

Chiasson, Delisle, Goulet, Legault-Salvail, 

Paco-Rocchia. 343-6427 

>20h30. Manoir Bécancourt, 3255 Nicolas- 

Perrot, Bécancour. 20$. Soirée flamenco. 

Michael Laucke, guitare; etc. 819-298- 

2882 

Dimanche 2 Sunday 

>11h. Bibliothèque municipale, 500 montée 

de l’Église, Île-Bizard. 5$. Sons et brioches, 

Conseil des Arts de Montréal en tournée. 

Doulce mémoire (musique d’Espagne et 

d’Angleterre des 16e et 17e siècles). Consort 

de violes des Voix Humaines; Matthew 

Jennejohn, cornet, flûte à bec; Sylvain 

Bergeron, luth, guitare baroque. Hume, 

Ortiz, Tallis, Byrd, Cabezon, Holborne, 

Gibbons, Encina. 626-1616, 626-7887 (f12 

14 15 16) 

>11h. PdA Piano Nobile. 8-25$. Sons et 

brioches. Ensemble Appassionata; 

Daniel Myssyk, chef. Mozart: Symphonie 

#29; etc. 842-2112, 845-4108 

>13h. Centre socioculturel, 7905 San 

Francisco, Brossard. EL. Louis Latraverse, 

saxophone; Pierre Niquet, guitare; 

Marc Boudreau, contrebasse. Jazz. 450- 

463-7100 x5218 

>14h. Maison de la culture Maisonneuve, 4200 

Ontario Est. LP. Électro-Chocs 2: Concert-dialogue 

(CMM). Classe d’Yves Daoust, composition. 

Musique électroacoustique. 872- 

2200 

>14h. UdeM-MUS SCC. EL. C’est champagne 

pour les chambristes. Classes de Jean- 

Eudes Vaillancourt, musique de 

chambre. Berio, Brahms, Desenclos, Kuhlau, 

Poulenc, Ravel, Schubert, Tchaikovsky, etc. 

343-6427 (f19h) 

>14h30. Église Ste-Thérèse de l’Enfant-Jésus, 

8200 St-Hubert. EL. Récital-conférence: La 

musique d’orgue à travers le temps. Nina De 

Sole, orgue. Bach, Correa de Arauxo, 

Guilmant, Langlais, Widor, Livre d’orgue de 

Montréal. 271-8605, 272-8265 

>15h. CNDBS. EL. Orgues ouvertes (visite guidée). 

Benoît Marineau, orgue; Monique 

Tremblay, flûte traversière. 282-8670 

>15h. Église St-Nom-de-Jésus, 4215 Adam 

(près Pie-IX & Ste-Catherine). 18-21$. Orgue 

et couleurs festival d’automne. Mahler, grandiose. 


Montréal; Yannick Nézet-Séguin, chef. 

François Paris: La Chair de l’aube; Mahler: 

Symphonie #9 en ré majeur. 899-0644 

>15h. GSM CH. EL. Festival des Couleurs de 

l’orgue français. Mireille Lagacé, orgue. 

Sweelinck, Bach, Boehm, François Couperin. 

486-8583 

>15h30. CHBP. Yegor Dyachkov, violoncelle; 

Jean Saulnier, piano. 872-5338 

>19h. UdeM-MUS SCC. EL. C’est champagne 

pour les chambristes. Berio Brahms etc. . 

343-6427 (h14h) 

Lundi 3 Monday 

>10h. UdeM-MUS B-421. EL. Conférence de 

l’Observatoire international de la création 

musicale. Le rythme Aksak et son utilisation 

dans la musique contemporaine. Simha 

Arom, ethnomusicologue. Ligeti, Berio, 

etc. 343-6427 

>19h. UdeM-MUS SCC. EL. Olivier Brault, violon 

baroque; Mélisande Corriveau, 

viole de gambe; Dorothéa Ventura, clavecin. 

Anet, Bouvard, Denis, Leclair, Marais. 

343-6427 

>19h30. Centre culturel de Pierrefonds, 13850 

boul. Gouin Ouest, Pierrefonds. LP. Série 

Musique du monde. Petite Terre. Nathalie 

Cora, cora; ensemble de musiciens. 

Musique africaine, celtique et orientale. 624- 

1100 

>19h30. Théâtre Outremont, 1248 Bernard 

Ouest. 5$. Cinéma/concert. Nouvel 

Ensemble Moderne; Lorraine 

Vaillancourt, chef. À propos de Nice (film 

de Jean Vigo, musique de François Paris). 

495-9944 

>19h30. UdeM-MUS B-484. EL. Classe 

d’André Moisan, clarinette. Brahms, 

Gade, Messager, Mozart, Poulenc. 343-6427 

>20h. Église Très-St-Rédempteur, 3530 Adam 

(métro Joliette). 18-21$. Orgue et couleurs 

festival d’automne. Concerts du soir. 

36 ième saison 

Samedi le 8 octobre, 20 h 

Salle Redpath, Université McGill, 

3461 McTavish 

Billets : 25 $, 17 $ (aînés et étudiants) 

Réservations et renseignements : 

514 489-8713 

www.camerata.ca 

Quatre à quatre 

(Quatuors pour piano et cordes) 

Beethoven : 

Quatuor op. posth 36 no. 3 

A. Foote : Quatuor op 23 

F. Bridge : Fantasia 

J. Suk : Quatuor op. 1 

Berta Rosenohl, piano 

Luis Grinhauz, violon 

Chantale Boivin, alto 

et Carla Antoun, violoncelle 

Concert Vivaldi 

Ensemble Arion 

Deux magnifiques concertos de Vivaldi 

Église St-Joachim, 2 rue Ste-Anne, Pointe-Claire 

7 octobre 20 h / October 7, 8:00 p.m. 

Billets / Tickets: $12 et / and $6, disponibles à Stewart Hall ou à la porte avant le concert 

available at Stewart Hall or at the door before the concert 

Avec l’appui financier du Conseil des Arts de Montréal en tournée 

Centre culturel Pointe-Claire Cultural Centre, Stewart Hall, tel. (514) 630-1220 


Tragicomedia; Concerto Palatino; 

Stephen Stubbs, chef. Monteverdi: Vespro 

della beata vergine. 899-0644 

>20h. PdA Théâtre Maisonneuve. EL. 

Orchestres symphoniques des 

Conservatoires de Gatineau et de 

Montréal; Louis Lavigueur, Yves 

Léveillé, chefs. Brahms: Symphonie #4; 

Hindemith: Métamorphoses symphoniques 

sur des thèmes de Weber; Tchaïkovski: 

Ouverture 1812. 873-4031 

Mardi 4 Tuesday 

>19h30. UdeM-MUS B-484. EL. Classe de 

Jean-Marc Bouchard, atelier d’improvisation. 

343-6427 

>20h. Maison de la culture Notre-Dame-de- 

Grâce, 3755 Botrel. LP. Ensemble 

Pentaèdre; Phillip Addis, baryton; 

Joseph Petric, accordéon. Schubert: Die 

Winterreise (e). 872-2157 

Mercredi 5 Wednesday 

>17h. UdeM-MUS B-484. EL. Concert rencontre. 

Jean Derome, saxophone; Marianne 

Trudel, piano. Musique improvisée. 343- 

6427 

>19h30. McGill RED. 28-35$. Jazz médiéval. 

VivaVoce; Peter Schubert, chef; Ars 

Nova; Karen Young, voix. Machaut, Dufay, 

improvisations. 398-4547, 489-3739 

>20h. Concordia University, Department of 

Music, Oscar Peterson Concert Hall, 7141 

Sherbrooke Ouest (campus Loyola). $0-5. 

Rachel Jones, class of Hélène Plouffe, 

violin; Sari Tsuji, Émilie Brûlé, baroque 

violins; Ellie Nimeroski, baroque viola; 

Jivko Georgiev, baroque cello; Erin 

Helyard, harpsichord. Marin Marais: 

Sonate à la marésienne; Corelli: Sonata, op.5 

#12 “Folia”; Biber: Passacaglia for solo violin 

in G minor; Bach: Sonata for violin and obbligato 

harpsichord in A major, BWV 1015; 

Vivaldi: The Four Seasons, Winter. 848-4848 

>20h. McGill-MUS POL. $5. McGill Staff and 

Guests Series. Elizabeth Dolin, cello; 

Ellen Jewett, violin; Kyoko Hashimoto, 

piano. Falla, Franck, Beethoven. 398-4547 

Jeudi 6 Thursday 

>14h. UdeM-MUS. EL. Innovations en concert. 

Ateliers d’improvisation. Evan Parker, Jean- 

Marc Bouchard, dir. 948-2123, 343-6427 

(f7 9 10) 

>17h. UdeM-MUS B-484. EL. Classe de 

Catherine Sévigny, chant. Handel, 

Menotti, Strauss. 343-6427 

>19h30. McGill-MUS POL. $10-15. CBC / McGill 

Series. Trio Mosaïque (Rivka Golani, 

viola; James Campbell, clarinet; 

Richard Raymond, piano). Mozart, 

Schumann, Françaix. 398-4547 

>20h30. UdeM-MUS SCC. EL. Deborah 

Massell, soprano; Kenneth Andrews, 

flûte; Kirk Severston, piano. Fauré, Hoiby, 

Paulus, Previn, Rameau, Roussel. 343-6427 

Vendredi 7 Friday 


Ateliers d’impro. 948-2123, 343-6427 (h6) 

>18h30. CinémQ Salle Claude-Jutra. 7$. 

Cinéma muet en musique. François 

Bourassa, accompagnement au piano. 

The Triumph of the Rat (réal. Graham Cutts, 

UK, 1926, 99 min.; avec Ivor Novello, Isabel 

Jeans, Ninna Vanna). 842-9763 

>19h. McGill-MUS POL. $5. Faculty Fridays. 

Shawn Mativetsky, tabla; Julie Lebel, 

harmonium. Nicole Lizée, Payton 

MacDonald, Bruno Paquet, traditional music. 

398-4547 

>20h. Église St-Joachim, 2 Ste-Anne, Pointe- 

Claire. 6-12$. Ensemble Arion. Vivaldi: 

concertos. 630-1220 

>22h. CHBP. Jazz. Vic Vogel, piano. 872-5338 



opéra sur grand écran. Orchestre National 

de Montpellier; Marco Guidarini, chef 

(2003). Alfano: Cyrano de Bergerac. 397-0068 

>19h. CinémQ Salle Fernand-Séguin. 7$. 

Michel Portal, clarinette; sept jeunes 

musiciens. Le Concerto de Mozart (documentaire 

de Jean-Louis Comolli, FR, 1999, 85 

min.). 842-9763 

>19h30. Église catholique de St-Lambert, 41 

Lorne, St-Lambert. 20$. Un souffle d’amour 

(airs d’opéra, chansons de films, etc.). Sophie 

Simeone, soprano; Quatuor à cordes 

Éloquence; Yan Veillette, piano. Bizet, 

Canteloube, Catalani, Enya & Roma Ryan, 

Jerry Goldsmith & David Zippell, Louiguy & 

Mack David, Quarantotto & Sartori, Morricone, 

Offenbach, Puccini, Rodgers & Hammerstein, 

Rossini, Saint-Saëns, Verdi, Webber. 450-655- 

7075, 888-655-7075 (f15 29/10, 5/11) 

>20h. CHBP. EL. Évolutions (Innovations en 

Concert). Catherine Meunier, percussions; 

Louis-Philippe Marsolais, cor; 

Benjamin Carat, violoncelle. Nicolas 

Gilbert: Essai sur la séduction; Javier Alvarez: 

Temazcal; Jörg Widmann; François Rose: 

L’Aura du sablier (cr); Christien Ledroit: Night 

Chill. 872-5338 

>20h. JMC. 10-15$. La musique sur un Plateau. 

Piano magnifico. Sergeï Salov, piano. Bach, 

Beethoven, Ravel, Lysenko. 845-4108 

>20h. McGill RED. 17-25$. Quatre à quatre 

(Quatuors pour piano et cordes). Musica 

Camerata Montréal (Luis Grinhauz, violon; 

Chantale Boivin, alto; Carla 

Antoun, violoncelle; Berta Rosenohl, 

piano). Beethoven: Quatuor, WoO 36 #3; 

Arthur Foote: Quatuor; Frank Bridge: 

Fantasia; Josef Suk: Quatuor, op.1. 489-8713 


Concert). Jean Derome, Evan Parker, 

saxophones; François Houle, clarinette. 

Improvisations. 872-5338 





l’orgue français. Pierre-Yves Asselin, 

orgue. Vincent Lübeck, Bach, Jean-François 

Dandrieu, Daquin. 486-8583 

>15h. Stewart Hall, 176 chemin du Bord-du- 

Lac, Pointe-Claire. LP. Liu Fang, luth, pipa, 

guzheng. Musique chinoise traditionnelle 

classique. 630-1220 


Concert). Marie-Hélène Breault, flûte; 

Catherine Meunier, marimba. Katia 

Makdissi-Warren: Dialogue du silence; Emily 

Hall: Phantom Caprice (cr); Stockhausen: 

Katinkasgesang. 872-5338 


Concert). François Houle, clarinette; 

Benoît Delbecq, piano; Thom Gossage, 

percussions. Improvisations. (21h EL réception 

par le Consulat français) 872-5338 





Concert). Benjamin Carat, violoncelle. 

Robert Pascal: Geste; Nicolas Gilbert: Essaie 

sur le désir; José Evangelista (cr); Jesper 

Nordin: Le cris du berger; Malika Kishino; 

Jean-Marc Chouvel: De ma fenêtre; François 

Houle (cr); Alice Ping Yee Ho: Five pieces for 

flute and cello. 872-5338 


>17h. UdeM-MUS B-484. EL. Cours de maître. 

Mayumi Seiler, violoniste (Glenn Gould 

School, Toronto). 343-6427 

>18h30. SMAT. 5-10$. Société musicale André- 

Turp: conférences. Richard Turp, conférencier. 

Duparc: mélodies. 397-0068 (f13) 

>20h. CPP SPM. 0-15$. UQAM musique de 

chambre. Guy Vanasse, flûte; Matin 

Foster, Stéphane Allard, violons; Yukari 

Cousineau, Marie-Claire Cousineau, 

altos; Louise Trudel, Susan Green, violoncelles. 

Mozart: Divertimento pour 

cordes, K.136; Beethoven: Sérénade pour 

flûte, violon et alto, op.25; Brahms: Sextuor 

#2, op.36. 987-6919, 987-3000 x0294 


Concert). Evan Parker, Jean-Marc 

Bouchard, saxophones. Improvisations. 

872-5338 

>20h. McGill-MUS POL. $5. McGill Staff and 

Guests Series. Jan Jarczyk, piano. 398- 

4547 

>20h. PdA Théâtre Maisonneuve. 20-75$. 

Concert bénéfice pour la fondation Music in ME 

(Middle East). Ida Haendel, violon; Walter 

Delahunt, piano. Franck: Sonate en la 

majeur; Bach: Chacone; Mozart: Sonate en mi 

bémol majeur, K.302; Wieniawski: Polonaise 

en ré majeur; Brahms: Danses hongroises; 

Bartok: Danses roumaines. 842-2112, 866- 

842-2112 


Concert). Leo Bachmann, tuba; Evan 

Previews 

EN COUVERTURE – LAYLA CLAIRE 

DÉBUTE SA TOURNÉE NATIONALE 

Grande gagnante de la dernière édition du concours Eckhardt- 

Grammaté, la soprano Layla Claire débute sa tournée nationale. 

Originaire de Colombie-Britannique, la jeune soprano est étudiante 

en maîtrise à l’Université de Montréal dans la classe de 

Catherine Sévigny. Voué à la musique contemporaine, le concours 

exige des candidats de présenter un programme laissant une large 

place à la musique canadienne. Layla Claire y a entre autres interprété 

Les Quatrains de Jean Papineau-Couture, Aphorismens de 

Raffi Armenian et Disordered Songs de David R. Scott, qui était la 

pièce imposée et pour laquelle elle a obtenu le prix de la meilleure 

interprétation. En plus de plusieurs concours et événements 

artistiques, on a pu entendre la soprano sur les ondes de Radio- 

Canada dans la série Jeunes artistes. Layla était accompagnée au 

piano par Adam Johnson, candidat au doctorat à l’Université de 

Montréal. Le jeune pianiste porte un grand intérêt à la direction 

d’orchestre et a dernièrement dirigé le Banff Festival Orchestra. 

Originaire d’Alberta, Adam Johnson sera de la tournée nationale 

aux côtés de Layla Claire. On pourra entendre les deux artistes 

dans plus de 19 représentations à travers le Canada dans les mois 

qui viennent. En octobre, on pourra les entendre entre autres à 

l’Université McGill (13), au Banff Centre (20), à l’Université de 

Calgary (24), à l’Université de Colombie-Britannique (26). 

QUATRE À QUATRE 

Musica Camerata de Montréal ouvre sa 36 e avec un programme 

d’œuvres de Beethoven, F. Bridge, A. Foote et J. Suk. Quatre quatuors 

pour piano et cordes dont les interprètes seront Carla 

Antoun (violoncelle), Chantale Boivin (alto), Luis Grinhauz (violon) 

et Berta Rosenohl (piano). Le 8 octobre à la salle Redpath 

(489.8713). 

LE MYTHE DE SISYPHE 

La Société de musique 

contemporaine du Québec 

donne en première nordaméricaine 

l’œuvre In Vain, 

du compositeur autrichien 

Georg Friedrich Haas, une 

“expérience sonore” d’une 

durée de plus de 70 minutes 

interprétée par 24 musiciens 

qui “sonnent comme 200”, 

dixit le directeur de l’ensemble, 

Walter Boudreau. 

L’œuvre date de 2000 et 

s’inscrit dans le courant des 

musiques dites “spectrales”, 

où les harmoniques naturelles 

prennent une importance considérable. Le 12 octobre à la 

salle Pollack (348.4547). 

MUSIC IN ME 

La grande violoniste Ida Haendel donnera un récital au bénéfice 

de l’organisme international Music in Me (Middle East), dont 

l’objectif est d’offrir la musique à ceux qui en sont privés en raison 

de la guerre et de la pauvreté. La violoniste sera accompagnée 

par le pianiste Walter Delahunt et offrira des œuvres de Bach, 

Mozart, Brahms et Bartók, parmi d’autres. Le 11 octobre, 20 h, au 

Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts (842.2112) 

LA VIOLE DIABOLIQUE 

Le duo de gambistes Les Voix Humaines, formé de Susie Napper 

et Maragaret Little, a intitulé sa saison L’Ange et le Démon et il 

commence par nous montrer le côté sombre de la viole. Ce premier 

concert fera entendre Wieland Kuijken, de Belgique (viole 

de gambe), Eric Milnes, de New York (clavecin) et Nigel North, de 


Octobre 

October 

2005 

AU 

INQUÉBEC 

L’inscription des concerts des organismes et individus 

membres du Conseil québécois de la musique est rendue 

possible grâce au soutien financier du CAM. 

CALENDAR ENTRIES OF THE CONSEIL QUÉBÉCOIS DE LA MUSIQUE MEMBERS 

ARE MADE POSSIBLE BY CAM. 

POUR ANNONCER VOTRE ÉVÉNEMENT : 

TO LIST YOUR EVENT IN THIS CALENDAR: 

514 948.2520 

Légende des abréviations 

ARIA Aria sur Scène 

ARSENAL Arsenal à musique 

CCP-C Centre culturel Pointe-Claire 

CMM Conservatoire de musique de Montréal 

CRÉATIONSFR Créations musicales François Richard 

ECM Ensemble contemporain de Montréal 

FEST. COULEURS DE L’ORGUE FRANÇAIS Festival des Couleurs 

de l’orgue français 

FESTIVAL ORFORD Centre d’arts Orford 

JMC Jeunesses Musicales du Canada 

LMMC Ladies’ Morning Musical Club 

LYRICHORÉGRA 20 Théâtre Lyrichorégra 20 

MUSICA CAMERATA Musica Camerata Montréal 

NEM Nouvel Ensemble Moderne 

OCMCGILL Orchestre de chambre de McGill 

ODM Opéra de Montréal 

ODQ Opéra de Québec 

ORGUE & COULEURS Orgue et couleurs 

OSM Orchestre symphonique de Montréal 

PALAIS MONTCALM Société du Palais Montcalm 

SMCQ Société de musique contemporaine du Québec 

TÉTRADE Quatuor de saxophones Tétrade 

VOIXHUMAINES Les Voix Humaines 

YVES-G. PRÉFONTAINE, FEST. COULEURS 

DE L’ORGUE FRANÇAIS, 30 OCTOBRE 

Dimanche 

Sunday 

MIREILLE LAGACÉ, FEST. COULEURS 

DE L’ORGUE FRANÇAIS, 2 OCTOBRE 

02 

FEST. COULEURS DE L’ORGUE FRANÇAIS Mireille Lagacé, 

JMC Appassionata célèbre Mozart, Daniel Myssyk, dir., 

11 h, Piano Nobile, PdA, Montréal, 2 (514) 845-4108 

ou (514) 842-2112 

organiste, Bach, Boehm, Couperin, Sweelinck, 15 h, 

Ch. du Grand Séminaire, Montréal, 2 (514) 486-8583 

ORGUE & COULEURS 7 e Festival d’automne : Concert 

du soir, Orchestre métropolitain du Grand Montréal, 

Y. Nézet-Séguin, dir., 15 h, Égl. Saint-Nom-de-Jésus, 

Montréal, 2 (514) 899-0938 

FESTIVAL ORFORD Duo croissant-concert, Jocelyne Roy, 

flûte, Bach, Prokofiev, 11 h, S. Gilles-Lefebvre, Centre 

d’arts Orford, 2 (819) 843-3981, 1 800 567-6155 

09 

FEST. COULEURS DE L’ORGUE FRANÇAIS Pierre-Yves Asselin, 

organiste, Bach, Boehm, Daquin, Dandrieu, 15 h, 

ARSENAL Alice, S. Ouellette, flûte, G. Plante, clarinette, 

F. Gagnon, trompette, J. Carufel, trombone, R. Lavergne, 

piano, Gougeon, Daoust, 15 h, Saidye Bronfman (5170, 

Côte Ste-Catherine), Montréal, 2 (514) 872-6895 


JMC Musique de Madagascar, J. Vali, valiha, D. 

Tovoarimino, guitare, H. Andrianasolo, accordéon diatonique 

et percussions, 11 h et 13 h 30, Mais. Jeunesses 

mus. du Canada, Montréal, 2 (514) 

16 

845-4108 

FEST. COULEURS DE L’ORGUE FRANÇAIS Thomas Annand, 

organiste, Bach, de Grigny, 15 h, Ch. du Grand 

Séminaire, Montréal, 2 (514) 486-8583 

JMC Des eunuques d’Orient aux castrats de la Sixtine/La 

“fabrication” des castrats : opération et formation, 

Conférence par François Filiatrault, 15 h, Mais. Jeunesses 

mus. du Canada, Montréal, 2 (514) 845-4108 

CMM Les Rendez-vous du dimanche, M.-J. Simard, percussions, 

M. Grauwels, flûte, Young, Wilder, Piazzolla, 

Lysight et autres..., 15 h 30, Ch. Hist.-du-Bon-Pasteur, 

Montréal, 2 (514) 873-4031 x 221 

LMMC Orion String Quartet, Mozart, Swilich, Beethoven, 

15 h 30, S. Pollack, Montréal, 2 (514) 932-6796 

TÉTRADE Dix siècles de son, un voyage dans le temps, 

Vivaldi, Archer, Woods, Piazzolla et autres..., 10 h 30, 

Oasis du Vieux Palais, Vieux-L’Assomption, 

2 (514) 529-5503 ou tetrade@sympatico.ca 

JMC Daniel Bolshoy - Stirring Classical Guitar, 13 h, 

Harbourfront centre, Toronto (Ontario), 

2 (416) 973-4000 

23 

Pelletier, Montréal, 2 (514) 842-9951 

ANNE LAPIERRE Le Bouquet de Flûtes, Anne Lapierre, flûte, 

Marc Deschênes, guitare, 11 h, Pavillon de l’’entrepôt, 

Lachine, 2 (514) 758-9992 

OSM Prokofiev l’enfant terrible, Kent Nagano, chef, André 

Laplante, piano, Prokofiev, Ravel, 14 h 30, S. Wilfrid- 

FEST. COULEURS DE L’ORGUE FRANÇAIS Fabrice Pincet, 

organiste, Bruna, Cabezon, Titelouze et autres, 15 h, 


JMC Justin Vali Trio, J. Vali, valiha, D. Tovoarimino, guitare, 

H. Andrianasolo, accordéon diatonique et percussions, 

16 h, Centre cult. Mont-Jacob, Jonquière 

JMC Chants et musique de Madagascar, J. Vali, valiha, 

D. Tovoarimino, guitare, H. Andrianasolo, accordéon 

diatonique et percussions, 11 h, Piano Nobile, PdA, 

Montréal, 2 (514) 842-2112 ou (514) 845-4108 

OSM L’Orchestre enchanté, J.-M. Zeitouni, chef, M.-L. Dion, 

scénariste, L. Lussier, chorégraphe, S. Faucher, comédienne, 

Chanteurs Opéra McGill, Humperdinck, Moussorgski, 

Mozart, Ravel, Williams, 13 h 30 et 15 h 30, Théâtre 

Maisonneuve, Montréal, 2 (514) 842-9951 

FEST. COULEURS DE L’ORGUE FRANÇAIS Yves-G. Préfontaine, 

organiste, Bach, Froberger, Hasse, Guillet et autres, 15 h, 


TÉTRADE Dix siècles de son, un voyage dans le temps, 

Vivaldi, Bozza, Woods, Piazzolla et autres..., 10 h 15, 

Centre d’art La petite église, St-Eustache, 

30 

2 (514) 529-5503 ou tetrade@sympatico.ca 

FESTIVAL ORFORD Duo croissant-concert, Cordes endiablées, 

Quatuor Lloyd-Carr-Harris, Ravel, Haydn, 11 h, 

S. Gilles-Lefebvre, Centre d’arts Orford, 

2 (819) 843-3981, 1 800 567-6155 

Lundi 

Monday 

NEM 

À PROPOS DE NICE, 3 OCTOBRE 

03 

NEM Cinéma / Concert, L. Vaillancourt, chef, François 

Paris : musique du film “À propos de Nice” de Jean 

Vigo, 19 h 30, Théâtre Outremont, Montréal, 

2 (514) 495-9944 

ORGUE & COULEURS 7 e Festival d’automne : Concert 

du soir, Tragicomedia, Concerto Palatino, S. Stubbs, 

dir., 20 h, Égl. Très-Saint-Rédempteur, Montréal, 

2 (514) 899-0938 

VOIX HUMAINES 

WIELAND KUIJKEN, 19 OCTOBRE 

LYNE FORTIN 

OPÉRA DE QUÉBEC, 22, 25, 27, 29 OCTOBRE 

24 

OCMCGILL The Trumpet Shall Sound, Jens Lindeman, 

trompette, Debussy, Hertel, Howard, Gershwin, Britten, 

19 h 30, S. Pollack, Montréal, 2 (514) 487-5190 ou 

www.ocm-mco.org 

31 

Pascal Élie 

Mardi 

Tuesday 

VIVAVOCE 

KAREN YOUNG, 5 OCTOBRE 

04 

OSM Le Troisième Concerto de Prokofiev : audacieux, 

mordant et puissant, Claus Peter Flor, chef, Jon Kimura 

Parker, pianiste, Prokofiev, Dvořák, Sibelius, 20 h, 

S. Wilfrid-Pelletier, Montréal, 2 (514) 842-9951 

PENTAÈDRE Le Voyage d’hiver, Phillip Addis, baryton, 

Joseph Petric, accordéon, Schubert, 20 h, M. de la cult. 

Notre-D.-de-Grâce, Montréal, 2 (514) 872-2157 

JMC Justin Vali Trio, J. Vali, valiha, D. Tovoarimino, 

guitare, H. Andrianasolo, accordéon diatonique 

et percussions, 20 h, Studio Théâtre, Carleton, 

2 (418) 364-6822 p.351 ou (418) 364-6822 p.354 

JMC Musica 3, J.-F. Normand, clarinette, R. Hoekman, 

violoncelle, M. Gaudet, piano, 19 h 30, St. Joseph’s 

Church, Grimsby (Ontario) 

11 

TOMBÉE: 

CALENDRIER RÉGIONAL 

LA SCENA MUSICALE 

DEADLINE: 

REGIONAL CALENDAR 



et percussions, 19 h 30, Cégep de matane, Matane, 

2 (418) 562-4212 

PALAIS MONTCALM Le Trio di Colore, Bruch, Schumann, 

Kurtag, Reinecke, Françaix, 20 h, Cath. de la Sainte- 

Trinité, Québec, 2 (418) 691-7211 

18 

17 OCTOBRE 

TOMBÉE: PUBLICITÉS 


DEADLINE: ADVERTISING 

OCTOBER 17 

OSM Marc-André Hamelin et la luminosité de Mozart, 

Bernhard Klee, chef, Marc-André Hamelin, piano, 

Mozart, Brahms, Schoenberg, 20 h, S. Wilfrid-Pelletier, 

Montréal, 2 (514) 842-9951 


violoncelle, M. Gaudet, piano, 19 h 30, Centre culturel, 

Drummondville, 2 (819) 477-5412 ou 1 800 265-5412 

25 

ODQ Madama Butterfly de Puccini, OSQ, G. Reggioli, chef, 

J. Pascoe, metteur en scène, L. Fortin (Butterfly), 

A. McHardy (Suzuki), D. Pomeroy (Pinkerton), M. Belleau 

(Sharpless), 20 h, Grand Théâtre, Québec, 

2 (418) 529-0688 ou (877) 643-8131 

PALAIS MONTCALM The Gloomy Forest, La Nef, 

D. Greenberg, violon, S. Conn, chant et step-dance, 

Chants et pièces instrumentales du Cap-Breton, 20 h, 

Cath. de la Sainte-Trinité, Québec, 2 (418) 691-7211

Mercredi 

Wednesday 

Jeudi 

Thursday 

Vendredi 

Friday 

Samedi 

Saturday 

ENSEMBLE ARION 

CCP-C, 7 OCTOBRE 

05 

MUSICA CAMERATA 

8 OCTOBRE 

06 

I MUSICI DE MTL César et Drana, Conte musical, I. Doré, 

textes, C. Gadouas, conception, J. Vincent, comédienne, 

11 h et 17 h 45, S. Tudor du magasin Ogilvy, Montréal, 

2 (514) 982-6038 



19 h 30, Auditorium CEGEP de Gaspé, Gaspé, 

2 (418) 368-6013 

13 

SMCQ 

12 OCTOBRE 

I MUSICI DE MTL César et Drana, Conte musical, I. Doré, 

JMC Journées Portes Ouvertes, C. Lavoie, 

01 

A. Robert, 

Quatuor Thalie, A. Myssyk, F. Filiatrault, B. Roy, 

J. Gingras, J. Béchard, J.-P. Tremblay et Cie, 9 h 

à 18 h 30, Mais. des Jeunesses Mus. du Canada, 

Montréal, 2 (514) 845-4108 

CMM Entre chien et loup !, répétition publique, Véronique 

Lacroix dirige l’Ensemble de flûtes Alizé, 10 h, Salle D, 

Place des Arts, Montréal, 2 (514) 873-4031 x221 

ODM Norma de V. Bellini, H. Papian (Norma), A. Nagore (Pollion), 

K. Aldrich (Adalgise), D. Borowski (Orovèse), S. Pickover, mise 

en scène, B. Labadie, dir. mus., 14 h, S. Wilfrid-Pelletier, 

Montréal, 2 (514) 985-2258 ou (514) 842-2112 

NEM À la rencontre du NEM, L. Vaillancourt, chef, François 

Paris : musique du film “À propos de Nice”, 18 h, Ch. 

Hist. du Bon-Pasteur, Montréal, 2 (514) 872-5338 

ARIA Schubert : Schwanengesang, D. Lajeunesse, ténor, L. Charest, 

baryton, 20 h, Salon Aria, Montréal, 2 (514) 845-4242 

FESTIVAL ORFORD André Laplante et ses amis, Beethoven, 

Brahms, 20 h, S. Gilles-Lefebvre, Centre d’arts Orford, 

2 (819) 843-3981, 1 800 567-6155 

VIVAVOCE Jazz médiéval, Karen Young et Ars Nova, 

Machaut, Dufay, improvisations, 19 h 30, S. Redpath, 

Montréal, 2 (514) 398-4547 / (514) 489-3739 

OSM Le Troisième Concerto de Prokofiev : audacieux, 

mordant et puissant, Claus Peter Flor, chef, Jon Kimura 

Parker, pianiste, Prokofiev, Dvořák, Sibelius, 20 h, 



violoncelle, M. Gaudet, piano, 19 h 30, Empire Theatre 

and Centre for Performing Arts, Belleville (Ontario), 

2 (613) 969-0099 

12 

07 

textes, C. Gadouas, conception, J. Vincent, comédienne, 

11 h, 14 h 30 et 17 h 45, S. Tudor du magasin Ogilvy, 

Montréal, 2 (514) 982-6038 

ENSEMBLE ARION Concert Vivaldi, C. Guimond, flûte ; 

M. Lussier, basson ; neuf musiciens sur scène, Deux 

magnifiques concertos de Vivaldi qui s’articulent 

autour de deux solistes extraordinaires. 20 h, 

Égl. St-Joachim, Pointe-Claire, 

2 (514) 630-1220 


violoncelle, M. Gaudet, piano, 20 h, Saint Andrew’s 

Presbyterian Church, Prescott (Ontario), 

2 (613) 925-5050 ou (613) 925-0737 

14 

08 



piano, Gougeon, Daoust, 15 h, Théâtre John Rennie, 

Pointe-Claire, 2 (514) 630-1220 

MUSICA CAMERATA B. Rosenohl, piano, L. Grinhauz, violon, 

C. Boivin, alto, C. Antoun, violoncelle, Beethoven, 

Foote, Bridge, Suk, 20 h, S. Redpath, Montréal, 

2 (514) 489-8713, www.camerata.ca 

JMC Piano magnifico !, Sergeï Salov, piano, 20 h, 

Mais. Jeunesses mus. du Canada, Montréal, 

2 (514) 845-4108 



20 h, Polyvalente des Îles, Îles-de-la-Madeleine, 

2 (418) 937-5138 

15 

CMM Carte blanche au pianiste André Laplante, 

A. Laplante, piano, M. Seiler, violon, J. Puchhammer- 

Sédillot, alto, B. Manker, violoncelle, Beethoven, 

Brahms, Mozart, 20 h, S. Pierre-Mercure, Montréal, 

2 (514) 987-6919 

SMCQ Le Mythe de Sisyphe, W. Boudreau, dir., Georg 

Friedrich Haas, In Vain, 20 h, S. Pollack, Montréal, 

2 (514) 843-9305 

QUATUOR BOZZINI 4 générations, compositeurs : M. Frigon, 

J. LeBlanc, J. Tenney, A. Sokolovic, T. Brady, Chapelle St- 

Louis de l'égl. St-Jean-Baptiste (4230 Drolet), Montréal, 

20 h, 2 (514) 845-4046 

CRÉATIONSFR Ad Infinitum, François Richard Quartet, 

20 h 30, Salle du Gésu, Montréal, 2 (514) 521-4957 



20 h, Théâtre de Baie-Comeau, Baie-Comeau, 

2 (418) 295-2000 



piano, Gougeon, Daoust, 14 h, Saidye Bronfman (5170, 

Côte Ste-Catherine), Montréal, 2 (514) 872-0271 

CMM La série des diplômés, M. Gagné, alto, J.-F. 

Normand, clarinette, O. Godin, piano, Bach, Clarke, 

16 h, Mais. Jeunesses Mus. du Canada, Montréal, 

2 (514) 873-4031 x221 

ECM ECM Présente Motion Ensemble, Motion Ensemble 

(5 musiciens + voix), Altman, Cage, Callahan 

et autres..., 20 h, Ch. Hist. du Bon-Pasteur, Montréal, 

2 (514) 872-5338 

19 

BW MUSIQUE Music Box Bell Curves (“Hello Paris !”), 

Conférence internationale de musique électroacoustique, 

Tim Brady, guitare, 20 h, S. Claude-Champagne, 

Montréal 

OSM Marc-André Hamelin et la luminosité de Mozart, 

Bernhard Klee, chef, Marc-André Hamelin, piano, 

Mozart, Brahms, Schoenberg, 20 h, S. Wilfrid-Pelletier, 

Montréal, 2 (514) 842-9951 

VOIX HUMAINES La Viole Diabolique, W. Kuijken, viole 

de gambe, N. North, théorbe, É. Milnes, clavecin, 

S. Napper, viole de gambe, Forqueray, Couperin, 

Sainte-Colombe, de Visée, 20 h, Ch. N.-D. de 

Bonsecours, Montréal, 2 (514) 223-1186 / 

info@lesvoixhumaines.org 


violoncelle, M. Gaudet, piano, 20 h, Palace Granby, 

Granby, 2 (450) 375-2262 ou 1 800 387-2262 

NEM Concert Musique Francophonie I, L. Vaillancourt, 

chef, L. Marcotte, soprano, Mantovani, Mernier, Murail, 

20 h, S. Claude-Champagne, Montréal, 

2 (514) 343-5636 

OSM Nagano et la Neuvième de Bruckner, Kent Nagano, 

chef, Juliane Banse, soprano, Strauss, Bruckner, 20 h, 


20 

BW MUSIQUE Music for the Morning of the World, 

Conférence internationale de musique électroacoustique, 

Annie Tremblay, chant, R. Murray Schafer, 20 h, 

S. Oscar Peterson, Montréal 

CMM Cours de maître, Calvin Sieb, violon, 13 h 30, 

S. Gabriel-Cusson, Montréal, 2 (514) 873-4031 x221 

26 27 


EN KIOSQUE, 28 OCTOBRE 

ON THE STANDS, 

OCTOBER 28 

OSM Nagano et la Neuvième de Bruckner, Kent Nagano, 

chef, Juliane Banse, soprano, Strauss, Bruckner, 20 h, 


ORCHESTRE DE CHAMBRE DE MONTRÉAL Wanda Kaluzny, 

chef, Heather Schmidt, piano, Mozart, McGrath, 

Beethoven, Fauré, 20 h, S. Claude-Champagne, 

Montréal, 2 (514) 871-1224 





2 (418) 529-0688 ou (877) 643-8131 

21 



et percussions, 13 h, S. Dina-Bélanger, Sillery, 

2 (418) 687-1016 

PALAIS MONTCALM Ensemble vocal Cantabile, 20 h, 

Cath. de la Sainte-Trinité, Québec, 

2 (418) 691-7211 

NEM 

CONCERT MUSIQUE FRANCOPHONIE, 26 OCTOBRE 

22 

CMM Les samedis à la carte, C. Sirois, violoncelle, 

C. Ouellet, piano, Fuchs, Brahms, 20 h, Ch. Hist-du- 

Bon-Pasteur, Montréal, 2 (514) 873-4031 x221 





2 (418) 529-0688 ou (877) 643-8131 

DOMAINE FORGET Jeszcze Raz “Balagane”, 20 h, 

S. Françoys-Bernier, St-Irénée, 2 1 888 336-7438 / 

(418) 452-3535 

29 

LYRICHORÉGRA 20 Finale du VIIIe Concours international 

de musique tchèque et slovaque, 13 h 30, Éc. Vincent 

d’Indy, Montréal, 2 (514) 684-7287 

LYRICHORÉGRA 20 Concert Gala des Rencontres musicales 

tchèques et slovaques, 20 h, Éc. Vincent d’Indy, 

Montréal, 2 (514) 684-7287 





2 (418) 529-0688 ou (877) 643-8131 

I MUSICI DE MTL Musique traditionnelle Klezmer, I Musici 

de Mtl et Kleztory, 20 h 30, S. Françoys-Bernier, Saint- 

Irénée, 2 (514) 982-6038, 1 888 336-7438 / 

(418) 452-3535 

DÉTACHABLE PULL-OUT 

Voir à la page 30 pour le calendrier complet des événements en musique classique.

Parker, Jean Derome, saxophones. 

Improvisation. (21h EL réception par le 

Consulat suisse) 872-5338 



François Guay, saxophone. Creston, 

Lemay, Scelsi, Swerts. 343-6427 

>20h. CPP SPM. 10-20$. Carte blanche à André 

Laplante. Mayumi Seiler, violon; Jutta 

Puchhammer-Sédillot, alto; Brian 

Manker, violoncelle; André Laplante, 

piano (CMM). Beethoven, Brahms, Mozart. 

987-6919 

>20h. Maison de la culture Côte-des-Neiges, 

5290 chemin Côte-des-Neiges. EL. Conseil 

des Arts de Montréal en tournée. Voix 

Humaines Doulce mémoire. 872-6895 

(h2) 

>20h. McGill RED. $5. McGill Staff and Guests 

Series. Cecilia Quartet (University of 

Toronto). Beethoven, Shostakovich, 

Mendelssohn. 398-4547 

>20h. McGill-MUS POL. 10-25$. Le Mythe de 

Sisyphe. Ensemble de la SMCQ; Walter 

Boudreau, chef. Georg Friedrich Hass: In 

Vain. 398-4547 



Turp: conférences. Duparc Turp. 397-0068 

(h11) 


Turp: conférences. Duparc Turp. 397-0068 

(h11) 

>19h30. McGill-MUS POL. $10-15. Zurich 

Youth S.O.; Westmount Youth 

Orchestra; Massimiliano Matesic, cond. 

Martin Wettstein: Ikarus; Mendelssohn, 

Chopin, Mussorgsky. 398-4547 

>20h. CPP SPM. 15-25$. Carrefour de la 

Méditerranée II. Ensemble 

Constantinople; Fikret Karakaya, 

kemancheh, cheng. Musique italienne et 

ottomane du XVIe siècle. 987-6919, 286-8008 

>20h. CHBP. Trio Di Colore (Guy Yehuda, 

clarinette; Yoval Gotlibovich, alto; 

Jimmy Brière, piano). 872-5338 

>20h. McGill RED. $5. McGill Staff and Guests 

Series. Layla Claire, soprano; Adam 

Johnson, piano. Caldara, R. Strauss, David 

R. Scott, Canteloube. 398-4547 

>20h. UdeM-MUS SCC. EL. Elvira 

Misbakhova, alto; Ashken Minasyan, 

piano. Chostakovitch, Reger. 343-6427 


>18h30. CinémQ Salle Claude-Jutra. 7$. 

Cinéma muet en musique. François 

Bourassa, accompagnement au piano. 

A Cottage on Dartmoor (réal. Anthony 

Asquith, UK, 1929, 87 min.; avec Uno 

Henning, Norah Baring, Hans von Schlettow). 

842-9763 

>19h30. Union United Church, 24 Maple, Ste- 

Anne-de-Bellevue. $6-12. The Lakeshore 

Chamber Music Society. Lumina Trio. 

Haydn, Brahms, Debussy. 696-0434 

>20h. CPP SPM. 20-40$. Énigme David Bérubé. 

David Bérubé, piano. Bienvenue dans 

mon univers (film de David Bérubé, 2004); 

David Bérubé: Papillon agile; Belle inconnue; 

Variations; Nocturne; Vie moderne; Diana; 

Déluge; Tourbillons; Bach, Mozart, Beethoven, 

Chopin, Liszt, André Mathieu, Tchaïkovski. 

(Participation du public) 987-6919, 790-1245 

>20h. CHBP. Lucille Chung, Alessio Bax, 

piano 4 mains. 872-5338 

>20h. Église Jean-XXIII, 7101 de l’Alsace, 

Anjou. 10$. Conseil des Arts de Montréal en 

tournée. Voix Humaines Doulce mémoire. 

493-8207 (h2) 

>20h. McGill RED. $5. McGill Baroque 

Orchestra; Chantal Rémillard, cond. 

398-4547 

>20h. McGill-MUS POL. $5. McGill Wind 

Orchestra; Alain Cazes, cond. Dvorák, 

John Adams, Michael Colgrass, Whitecare, 

Ernst Toch, Francis McBeth. 398-4547 






Schubert: mélodies, musique de chambre, 

symphonies. (jusqu’à 17h) 450-539-4409 


opéra sur grand écran. Orchestre de la 

RAI; Bruno Bartoletti (1973). Giordano: 

Andrea Chénier. 397-0068 

>16h. JMC. EL. La Série des diplômés (CMM). 

Jean-François Normand, clarinette; 

Martine Gagné, alto; Olivier Godin, 

piano. Bach, Bloch, Bruch. 873-4031 

>20h. Auditorium Le Prévost, 7355 Christophe- 

Colomb. EL. Conseil des Arts de Montréal en 

tournée. Voix Humaines Doulce mémoire. 

868-4496 (h2) 

>20h. CHBP. LP. ECM présente (CMM). Motion 

Ensemble (Karin Aurel, flûte; Richard 

Hornsby, clarinette; Helen Pridmore, 

voix; Nadia Francavilla, violon; D’Arcy 

Gray, percussions; Andrew Miller, 

contrebasse). W.L. Altman: Bushburning; 

Cage: Variations III; Moiya Callahan: Say 

Some Things; Gabriel Turgeon-Dharmoo: 

Cantate à l’Homme; Veronica Krausas: 

Nmosyne (cr); Joel Miller. 873-4031, 872-5338 

>20h. Église St-Joseph, 164 Martel, Chambly. 

20$. Quatuor Éloquence. 450-655-7075, 

888-655-7075 (h8) 

>20h. Église Unitarienne de Montréal, 5035 

Maisonneuve Ouest. $5-15. Third Saturday of 

the Month Music Series. Pamela Reimer, 

piano, récitante. Frederic Rzewski: De 

Profundis (texts by Oscar Wilde); Martin 

Bresnick: For The Sexes: The Gates of 

Paradise (texts by William Blake). 251-1777 

>20h. UdeM-MUS SCC. 0-12$. Orchestre de 

l’Université de Montréal; Jean-François 

Rivest, chef; Liu Fang, pipa; Chloé 

L’Abbé, flûte; Chad Heltzel, piano. 

François-Hugues Leclair: Concerto pour pipa 

et orchestre (cr); Éric Champagne: Il était 

beau comme Rimbaud (cr); Penderecki: 

Concerto pour flûte et orchestre; Prokofiev: 

Concerto pour piano #3; Debussy: Prélude à 

l’après-midi d’un faune. 343-6427 


>11h. Centre culturel, 1401 Lakeshore Drive, 

Dorval. 5$, 10$/famille. Voix Humaines 

Doulce mémoire. 633-4170 (h2) 

>11h. JMC. 6-20$. La musique, c’est de famille!. 

Justin Vali Trio (Justin Vali, valiha; Tao 

Ravao, guitare; Héry Andrianasolo, 

kabossy, accordéon diatonique, percussions). 

Musique folklorique de 

Madagascar. 845-4108 (f13h30 + 30 

Montréal; 21 Québec; 4 6 8 11 14 23 Ailleurs 

au Québec) 

>13h30. JMC. 6-20$. La musique, c’est de 

famille!. Madagascar Trio. 845-4108 

(h11h) 

>14h. Église St-Bonaventure, 5205 St-Zotique 

Est (coin 42e av.). EL. Yuki Isami, Jonathan 

Kadosh, flûtes; Christian Villemure, 

chant; Émilie Girard-Charest, violoncelle; 

Jean-Michel Grondin, orgue; Jean- 

Willy Kunz, clavecin, orgue (classes de 

Luc Beauséjour, Jean Le Buis et Mireille 

Lagacé, musique baroque) (CMM). Bach, 

Boismortier, Leclair, Telemann. 873-4031 

>14h30. St. John’s Lutheran Church, 3594 

Jeanne-Mance (coin Prince-Arthur). EL, CV. 

Serenata at St. John’s. Musicians from the 

OSM; etc. Bach: Brandenburg Concerto #3, 

BWV 1048; Mendelssohn: Octet, op.20. 844- 

6297 


l’orgue français. Thomas Annand, orgue. 

Bach, de Grigny, Bengt Hambraeus. 486-8583 

>15h. JMC. 10-20$. Conférences. Des eunuques 

d’Orient aux castrats de la Sixtine: la «fabrication» 

des castrats, opération et formation. 

François Filiatrault, musicologue. 845- 

4108 


Lac, Pointe-Claire. LP. Ensemble Tropical 

Pan3. Musique antillaise. 630-1220 

>15h. Théâtre Hector-Charland, 225 boul. 

l’Ange-Gardien, L’Assomption. 0-25$. Série 

classique. Baroque’n’Roll. Sinfonia de 

Lanaudière; Stéphane Laforest, chef. 

Bach, Handel, Corelli, Elvis, The Beatles. 450- 

589-9198, 877-589-9198 

>15h30. CHBP. EL. Les Rendez-vous du 

dimanche (concerts des professeurs) (CMM). 

Marc Grauwels, flûte; Marie-Josée 

Simard, percussions. Young, Wilder, 

Piazzolla, Lysight, Shankar, Gareth Farr. 873- 

4031 

>15h30. McGill-MUS POL. $15-35. Ladies’ 

Morning Musical Club. Orion String 

Quartet (Daniel Phillips, Todd Phillips, 

violins; Steven Tenenbom, viola; 

Timothy Eddy, cello). Mozart, Taaffe 

Zwilich, Beethoven. 932-6796 

>20h. Centre culturel, 1401 Lakeshore Drive, 

Dorval. 5$, 10$/famille. Conseil des Arts de 

Montréal en tournée. Voix Humaines 

Doulce mémoire. 633-4170 (h2) 


>19h. UdeM-MUS B-484. 10-50$. Cours de 

maître. Nigel North, luth, guitare 

baroque. 343-6427, 223-1186 


>18h30. SMAT. 6$. Société musicale André- 

Turp: Amicales de la Phonothèque (écoute 

comparée). Grandes héroines. Rossini. 397- 

0068 

>19h. UdeM-MUS B-421. EL. Cours de maître. 

Wieland Kuijken, viole de gambe. 343- 

6427 (f20) 

>19h30. UdeM-MUS B-484. EL. Classe de Gail 

Desmarais, chant. Bach, Handel, Puccini, 

Purcell, Schubert, Schumann. 343-6427 

>20h. Centre Leonardo da Vinci, Théâtre 

Mirella et Lino Saputo, 8350 boul. Lacordaire, 

St-Léonard. 20-35$. O.S. Leonardo Da 

Vinci; Paolo Bellomia, chef; Leticia 

Brewer, soprano. Bach: Concerto brandebourgeois 

#1 en fa majeur, BWV 1046; 

Webern: Fünf Stücke für Orchester, op.10; 

Wagner: Wesendonk Lieder; Rea: Vanishing 

Points; Mahler: Ruckert Lieder. 955-8370 

>20h. Maison de la culture Rosemont-Petite 

Patrie, 6707 de Lorimier. EL. Classe de 

Vincent Morel, chant jazz (UdeM). 872- 

1731 


>19h30. McGill-MUS POL. $5-10. The Lisl Wirth 

Black Box Festival. McGill Contemporary 

Music Ensemble; Julian Wachner, cond. 

Julian Wachner: Evangeline Revisited (pr). 

398-4547 (f20 21 22) 

>20h. CNDBS. 12-28$. Les Voix Humaines. La 

viole diabolique. Wieland Kuijken 

(Belgique), Susie Napper, violes de 

gambe; Nigel North, théorbe; Eric 

Milnes, clavecin. Forqueray, Couperin, 

Sainte-Colombe, Visée. 223-1186 

>20h. Théâtre Palace, 135 Principale, Granby. 

10-15$. Concerts Desjardins JMC. Musica 3. 

Trio NHG (Jean-François Normand, clarinette; 

Rafael Hoekman, violoncelle; 

Mathieu Gaudet, piano). Brahms, 

Schumann, Muczynski, Maxime Goulet. 450- 

375-2262, 800-387-2262 (f18 Ailleurs au 

Québec) 


>10h. UdeM-MUS B-421. 10-50$. Cours de 

maître. Kuijken cours de maître. 343- 

6427 (h18) 

>13h30. Conservatoire de musique de 

Montréal, Salle Gabriel-Cusson, 4750 Henri- 

Julien. EL. Cours de maître. Calvin Sieb, violon. 

873-4031 

>16h. UdeM-MUS B-421. EL. Conférence du 

Cercle de Musicologie. La critique musicale: 

quelques perspectives pour une esthétique de la 

réception postmoderne. Michel 

Duchesneau, musicologue. 343-6427 

>19h30. McGill-MUS POL. $5-10. Evangeline 

Revisited. 398-4547 (h19) 

>19h30. UdeM-MUS B-421. EL. Projection vidéos 

d’opéras espagnols modernes. O.S. de 

Montréal; Charles Dutoit, chef (1990) / 

Orquestra del Liceu; Josep Pons, chef; 

compagnie de théâtre La Fura dels 

Baus (2000). Falla: El retablo de maese 

Pedro / Turina: Don Quichotte en Barcelona 

(s.t. anglais). (collab. consulat de l’Espagne) 

343-6427 


Jutta Puchhammer, quatuors à cordes. 

Beethoven, Mendelssohn, Schubert, etc. 343- 

6427 

>20h. CHBP. L’office des 11000 vierges (office de 

St-Ursule). Schola St-Grégoire. Chant grégorien. 

872-5338 

>20h. JMC. EL. Classe de Suzanne Goyette, 

piano (CMM). 873-4031 

>20h. UdeM-MUS SCC. 0-10$. Big Band de 

l’Université de Montréal; Ensemble 

vocal jazz de l’Université de Montréal; 

Ron Di Lauro, dir.; Breen Leboeuf, voix. 

(Présentation de la Bourse “Couleur jazz”) 

343-6427 



Revisited. 398-4547 (h19) 

>20h. Église St-Viateur, Laurier & Bloomfield, 

Outremont. 33-43$. Série Métropole. Les 

Violons du Roy; Bernard Labadie, chef; 

David Daniels, contreténor; Richard 

Paré, orgue. Bach: Passions, Messe en si 

mineur, cantates (e). 844-2172, 866-844- 

2172 (f19 Québec) 

>20h. Sanctuaire du St-Sacrement, 500 Mont- 

Royal Est. 40-100$. Les Fraternités monastiques 

de Jérusalem. La Diva. Natalie 

Choquette, soprano; quintette à cordes 

La Scala de Montréal; Eric Lagacé, chef. 

Airs d’opéra, humour, chant sacré. 528-2828, 

524-1131 



opéra sur grand écran. RSO Stuttgart; 

Gianluigi Gelmetti, chef (1992). Rossini: 

Tancredi. 397-0068 


Revisited. 398-4547 (h19) 

>20h. CHBP. EL. Les Samedis à la carte 

(concerts des professeurs) (CMM). Carole 

Sirois, violoncelle; Claire Ouellet, piano. 

R. Fuchs, Brahms. 873-4031 

>20h. CNDBS. 14-28$. The Gloomy Forest. La 

Nef (Sylvain Bergeron, dir., guitares; 

Betsy MacMillan, viole de gambe; Élise 

Guay, flûtes, cornemuse, chalémie; 

Patrick Graham, percussions); David 

Greenberg, fiddle, violon baroque; 

Stéphanie Conn, chant, step-dance. 

Musique et chants gaéliques. 790-1245, 523- 

3095 (f23) 

>20h. Église Ste-Catherine-Labouré, 9370 

Clément, LaSalle. 20$. Myriam Gendron. 

450-419-9148, 366-2083 (h1) 

>20h. Salle Pauline-Julien, Cégep Gérald- 

Godin, 15615 boul. Gouin Ouest, Ste- 

Geneviève. 23-25$. Coral Egan, vocals, 

piano; Jason Atwill, guitares; Georgi 

Stankov, basse; Martin Auguste, batterie. 

Folk, pop, soul, jazz. 626-1616 


>14h30. Maison de la culture Mercier, 8105 

Hochelaga. LP. Gabriel Côté Corriveau, 

Laurence Lambert-Chan, Lucie 

Monsarrat-Chanon, Jérémie Pelletier, 

piano (classe de Suzanne Goyette) 

(CMM). Mozart, Liszt, Chabrier, Bach/Busoni, 

Chopin, Ravel. 872-8755 


France Dion, chant. Fauré, Mozart, 

Schubert, etc. 343-6427 

>15h. CNDBS. 14-28$. Nef Gloomy Forest. 

790-1245, 523-3095 (h22) 




Music for the Stage. Choeur St-Laurent; 

Montreal Children’s Choir; I Medici di 

McGill Orchestra; Iwan Edwards, cond.; 

Charlotte Corwin, soprano. Handel: Giulio 

Cesare; Mozart: Idomeneo; Gounod: Faust; 

Mascagni: Cavalleria rusticana; Bizet: 

Carmen; Humperdinck: Hänsel und Gretel; 

Gilbert & Sullivan: H.M.S. Pinafore; Johann 

Strauss Jr: Die Fledermaus; Victor Herbert: 

Naughty Marietta. 848-4848 

>15h. Église de la Visitation, 1847 boul. Gouin 

Est. EL. L’oeuvre d’orgue intégral de Bach. 

Réal Gauthier, orgue. Bach: chorals; 

Prélude et fugue en do mineur, BWV 549; 

Prélude et fugue en ré majeur, BWV 532; Six 

chorals de Leipzig; Sonate en trio #1. 526- 

5961 


l’orgue français. Fabrice Pincet, orgue. 

Cabezon, François Roberday, Pablo Bruna, 

Titelouze, Diderik Buxtehude. 486-8583 

>15h. Grande bibliothèque de Montréal, 

Auditorium, 475, boul. de Maisonneuve Est. 

21-30$. Société musicale André-Turp. Julie 

Boulianne, mezzo; Pascal 

Charbonneau, ténor; Louise-Andrée 

Baril, piano. Duparc: mélodies (intégrale). 

397-0068 


Lac, Pointe-Claire. LP. Louise Sauvé 

Quartet. Jazz. 630-1220 

>17h. McGill-MUS POL. FA. Doctoral Lecture- 

Recital. Svetlana Lysogor, choral 

conductor (class of Julian Wachner). 

398-4547 

>19h. UdeM-MUS SCC. 25-50$. L’Ensemble 

de musique, chant et danse du Centre 

Nork pour enfants (Arménie). 276-9479, 

748-2428 (f24) 



>19h30. Centre culturel de Pierrefonds, 13850 

boul. Gouin Ouest, Pierrefonds. 10-12$. Série 

Blues. Middle Ground. Rob Lutes, voix, guitare; 

ensemble de musiciens. Blues, 

bluegrass, ragtime et folk. 624-1100 

>19h30. McGill-MUS POL. $25-38. McGill 

Chamber Orchestra; Boris Brott, cond.; 

Jens Lindeman, trumpet. Debussy: The 

Girl with the Flaxen Hair; Hertel: Concerto #1 

in E flat; Chris Howard: Places Far Away; 

Gershwin: Three Preludes for trumpet and 

strings; Britten: Simple Symphony. (Preconcert 

lecture, musicologist Richard Turp; 

post-concert reception) 487-5190 

>19h30. PdA Théâtre Maisonneuve. 12-30$. 

Société Pro Musica, Émeraude. Quatuor 

Kodály. Beethoven: Quatuor en fa mineur, 

op.95; Dohnanyi: Quatuor #2, op.15; Ravel: 

Quatuor en fa. 842-2112, 800-361-4595 

>20h. CHBP. Cantabile (quatuor de voix 

d’hommes, Angleterre). 872-5338 

>20h. McGill RED. FA. McGill Student Soloists. 

398-4547 

>20h. UdeM-MUS SCC. 276-9479, 748-2428. 

Ensemble Arménie. 25-50$ (h23) 


>10h30. Église Unie de Mont-Royal, 1800 boul. 

Graham, Mont-Royal. FD. African 

Children’s Choir #25 (Ouganda); Edith 

Nalunkuma, cond. (recorded orchestral 

soundtrack). African traditional and gospel 

music. 739-7741 (f28) 

>20h. McGill-MUS POL. FA. McGill Jazz arranging 

class. 398-4547 


>19h30. McGill-MUS POL. 10-15$. CBC / McGill 

Series. Violation! A tribute to gambist Peggy 

Sampson. Suzie LeBlanc, soprano; 

Wieland Kuijken, Nan Mackie, Joelle 

Morton, Betsy MacMillan, violes de 

gambe; Consort de violes des Voix 

Humaines (Margaret Little, Susie 

Napper, Elin Söderström, Mélisande 

Corriveau, Jivko Georgiev, violes de 

gambe); Alexander Weimann, clavecin, 

orgue; Guy Ross, luth, théorbe. Matthias 

Maute: Tell me, true Love (pr); Dowland, Abel, 

Murray Adaskin, etc. 398-4547 

>20h. McGill RED. FA. McGill Student Soloists. 

398-4547 

>20h. UdeM-MUS SCC. 5-20$. Musique 

Francophonie I. Nouvel Ensemble 

Moderne; Lorraine Vaillancourt, chef; 

Louise Marcotte, soprano. Bruno 

Mantovani: Les Danses interrompues; Benoît 

Mernier: Blake Songs; Tristan Murail: 

Désintégrations. (18h30 Foyer, EL: table 

ronde avec les compositeurs) 343-5636 


>18h30. Conservatoire de musique de 

Montréal, Salle Gabriel-Cusson, 4750 Henri- 

Julien. EL. Concours international des 

Rencontres musicales tchèques et slovaques. 

Jeunes chanteurs. 684-7287 

>20h. McGill-MUS POL. $5. McGill Wind 

Symphony; Alain Cazes, cond.; Jean- 

François Guay, saxophone. David 

Gillingham, Robert Lemay, Karel Husa, Alfred 

Reed. 398-4547 

>20h. Théâtre de la Ville, Salle Pratt & Whitney, 

180 de Gentilly Est, Longueuil. 18-38$. Les 

Grands concerts à Longueuil. O.S. de 

Longueuil; Marc David, chef; Martin 

Beaver, violon. Gary Kulesha: Ouverture 

“Célébration”; Brahms: Concertino pour violon 

en ré majeur, op.77; Schumann: 

Symphonie #3 “Rhénane”. 450-670-1616 

>20h. UdeM-MUS SCC. EL. Orchestre de 

chambre de Montréal; Wanda Kaluzny, 

chef; Heather Schmidt, piano. 

Beethoven: Concerto pour piano #3; Mozart: 

Le Nozze de Figaro, ouverture; McGrath (cr); 

Schubert: Symphonie #3. 871-1224 


>12h15. McGill RED. FA. McGill Noon-Hour 

Organ Recital Series. Jonathan 

Oldengarm, organ. 398-4547 

>18h30. École de musique Vincent-d’Indy, 

Salle Marie-Stéphane, 628 chemin Côte-Ste- 

Catherine. EL. Concours international des 



>19h. Église Unie de Mont-Royal, 1800 boul. 

Graham, Mont-Royal. FD. African 

Children’s Choir. 739-7741 (h25) 

>19h30. Oratoire St-Joseph, 3800 chemin 

Queen-Mary. 20-100$. Choeur de 

l’Université McGill; Choeur de l’église 

Saint Andrew et Saint Paul; Petits 

Chanteurs du Mont-Royal; Orchestre 

Métropolitain du Grand Montréal; 

Gilbert Patenaude, Julian Wachner, dir.; 

Philippe Bélanger, orgue. Pierre 

Grandmaison: Plénitude et Résonances (cr). 

733-8216 (f29) 

>19h30. UdeM-MUS B-484. EL. Classe 

d’Eleonora Turovsky et Yuli Turovsky, 

violon, violoncelle. Bach, Bartok, Dvorak, 

Paganini, Tchaikovsky. 343-6427 

>20h. McGill RED. 15-30$. Tra Roma e Napoli. 

Ensemble Arion; Il Concerto Soave; 

Marc Aymes, clavecin, dir.; Maria 

Cristina Kiehr, soprano. A. Scarlatti, 

Stradella. 355-1825 (f29 30) 

>20h. McGill-MUS POL. $10. McGill S.O.; Yaniv 

Attar, cond.; Amelia Jacobsson, cello. 

Elgar: Concerto for cello and orchestra, op.85; 

Dvorák: Symphony #8, op.88. 398-4547 (f29) 






Bizet: Carmen. (jusqu’à 17h) 450-539-4409 


opéra sur grand écran. Orchestre Festival 

de Bayreuth; Woldemar Nelsson, chef 

(1985). Wagner: Der fliegende Holländer. 

397-0068 



Catherine. EL. Concours international des 



>14h. CHBP. EL. Dialogues à la Chapelle (analyses, 

commentaires, discussions et extraits 

musicaux). Quatuor Molinari. Timothy 

Brady: Hommage à Rosa Luxembourg (cr); 

Tan Dun: Eight Colours for String Quartet; 

Chostakovitch: Quatuor #5, op.92 (1952). 527- 

5515 (f4/11) 



Catherine. 20-50$. Concours international 

des Rencontres musicales tchèques et slovaques. 

Concert gala. Lauréats du 

concours; Ivan Zenaty, violon. 684-7287 

>19h30. Oratoire St-Joseph, 3800 chemin 

Queen-Mary. 20-100$. Plénitude et 

Résonances. 733-8216 x2994 (h28) 

>20h. Église St-Hubert, 5310 chemin Chambly, 

St-Hubert. 20$. Quatuor Éloquence. 450- 

655-7075, 888-655-7075 (h8) 

>20h. McGill RED. 15-30$. Arion Concerto 

Soave. 355-1825 (h28) 

>20h. McGill-MUS POL. $10. McGill S.O. 

Jacobsson. 398-4547 (h28) 


l’Ange-Gardien, L’Assomption. 28-30$. 

Passion. Angèle Dubeau et La Pietà 

(ensemble à cordes). Vitali, de Falla, Bloch, 

Hisaishi, Brahms, Gershwin, Enescu, Bizet. 

450-589-9198, 877-589-9198 (f14 Ailleurs 

au Québec) 


>11h. PdA Piano Nobile. 8-25$. Sons et 

brioches. Madagascar Trio. 842-2112, 845- 

4108 (h16) 

>14h. McGill RED. 15-30$. Arion Concerto 

Soave. 355-1825 (h28) 


l’Ange-Gardien, L’Assomption. 40$. Concert 

bénéfice. Sinfonia de Lanaudière; 

Stéphane Laforest, chef; Natalie 

Choquette, soprano; Christopher Hall, 

animation. (Vin d’honneur avec les artistes 

après le spectacle) 450-589-9198 x5 

>15h. Église des Sts-Anges-Gardiens, 1400 

Les journées 

de la culture 


au 2 octobre 

---------------------------- 



de la musique 

Bloomington (théorbe), avec Susie Napper. Au programme, des 

musiques de Monsieur de Sainte-Colombe, François Couperin, 

Robert de Visée et Antoine Forqueray. Le 19 octobre 2005 à la 

Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours (223.1186). 

ÉVANGÉLINE REVISITED 

Le chef principal d’Opera 

McGill Julian Wachner dirigera 

l’Ensemble de musique 

contemporaine de McGill 

pour la création de son opéra 

Évangéline Revisited, composé 

sur un livret d’Alexis 

Nouss et dans une mise en 

scène de Jehan-François 

Boucher. L’opéra relate la grande Déportation des Acadiens dont 

on souligne cette année le 250 e anniversaire. Les 19, 20, 21 et 22 

octobre, à la salle Pollack (398.4547). 

FRANCOPHONIE 1 

Le Nouvel Ensemble Moderne a 

placé sa saison 2005-2006 sous 

le signe de la francophonie et il 

offre pour ce deuxième concert 

de la saison un programme 

d’œuvres de Bruno Mantovani 

(France), Benoît Mernier (Belgique) 

et Tristan Murail (France). 

La soprano Louise Marcotte se 

joindra au NEM qui sera bien sûr 

sous la direction de sa fondatrice 

Lorraine Vaillancourt ; les 

compositeurs Mernier et Murail 

participeront avant le concert 

(18h30) à une table ronde animée 

par le musicologue Jonathan Goldman. Le 26 octobre, salle Claude- 

Champagne (343.5636). 

À LONGUEUIL 

Si l’Orchestre symphonique de la Montérégie n’est officiellement 

devenu l’Orchestre symphonique de Longueuil qu’en août 2003, il 

n’en a pas moins 20 ans cette saison ! Il invite Martin Beaver pour 

son premier concert de cette saison anniversaire; il interprétera le 

Concerto pour violon en ré majeur, op. 77, de Brahms. Le programme 

débutera par l’ouverture Célébration, de Gary Kulesha et 

Marc David dirigera aussi la Symphonie n o 3 “Rhénane”, de 

Schumann. Le 27 octobre à la salle Pratt & Whitney (450.670.1616) 

QUÉBEC 

ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC 

Le pianiste André Laplante se joindra à l’OSQ le 5 octobre pour 

interpréter le Concerto pour piano n o 1 de Beethoven. Ce 

concert, dirigé par John Neschling, présentera également la 

Symphonie n o 1, « Rêves d’hiver » de Tchaïkovski et Spring Came 

Dancing de Stewart Grant. Le 12, ce sera au tour du pianiste 

Sergeï Salov d’être l’invité de l’orchestre. Nous pourrons l’entendre 

dans le Concerto n o 3 de Prokofiev. Également au programme, 

Capriccio espagnol de Rimski-Korsakov, Capriccio bohémien 

de Rachmaninov et Capriccio italien de Tchaïkovski, sous la 

direction de Stéphane Laforest. Au Grand Théâtre de Québec. 

www.osq.org – 643.8486 

FESTIVAL DES MUSIQUES SACRÉES 

Le Festival des musiques sacrées de Québec se tiendra du 27 

octobre au 5 novembre et fera une large place à la musique vocale. 

On pourra notamment y entendre Natalie Choquette, 

l’Ensemble Clément Janequin et les ensembles Sequentia et 

Dialogos réunis. Le tout à l’église St-Roch. Pour connaître la programmation 

: www.festivalmusiquesacree.ca - 525.9996 

octobre 2005 october 35 

Photo : Alexandre Vovan

oul. St-Joseph, Lachine. EL. Les Concerts 

Lachine, Les Saints-Anges en musique. 

Ensemble de Cornemuses de Montréal; 

Philippe Bélanger, orgue. 637-7587 


l’orgue français. Yves-G. Préfontaine, 

orgue. Charles Guillet, Froberger, Hasse, 

Bach, Livre d’orgue de Montréal. 486-8583 

>15h30. McGill-MUS POL. $15-35. Ladies’ 

Morning Musical Club. Wiener Klaviertrio 

(Wolfgang Redik, violin; Matthias 

Gredler, cello; Stefan Mendl, piano). 

Beethoven, Shostakovich. 932-6796 


>20h. McGill RED. FA. McGill Early Music 

Ensembles. 398-4547 

>20h. McGill-MUS POL. FA. Master’s Recital. Min 

Jung Suh-Rager, piano (jazz performance); 

Kevin Dean, trumpet; Donny 

Kennedy, alto saxophone; Alec 

Walkington, bass; André White, drums. 

398-4547 

NOVEMBRE 


>20h. CPP SPM. 0-15$. Orchestre, Ensemble 

vocal et Choeur de l’UQAM; Martin 

Foster, Miklós Takács, chefs; Suzanne 

Vaillant, Claire Patry, Lubin Mackenzie, 

Eric Legault. Beethoven: Symphonie #4; 

Mozart: Requiem. 987-6919, 987-3000 x0294 

>20h. Église St-Viateur, Laurier & Bloomfield, 

Outremont. EL, CV. Les Espaces spirituels 

(textes de caractère spirituel et musique). In 

Paradisum. Concerto della Donna (choeur 

de femmes); Iwan Edwards, dir.; Anne- 

Marie Trahan, lectrice. Bach, Fauré, 

Schubert, Rheinberger, Mozart, etc. 272-6933 





Chamber Music by Concordia University 

Composers. R. Murray Schafer, Roddy Ellias, 

John Winiarz, John Plant, Rosemary Mountain, 

Kevin Austin. 848-4848 


>18h30. CinémQ Salle Claude-Jutra. 7$. Cinéma 

muet en musique. Travelogues à la Jules Verne 

(1904-1917). Gabriel Thibaudeau, accompagnement 

au piano. Le Petit Jules Verne / 

À la conquête du pôle / The Katzenjammer 

Kids: Der Kaptain Discovers the North Pole / Le 

Voyage à travers l’impossible / Le capitaine 

Grog voyage en ballon / Un drame dans les 

airs / A Submarine Pirate. 842-9763 

>20h. CNDBS. 10-24$. Autour de Vivaldi. Autour 

de la flûte; Erin Helyard, dir., clavecin; 

Mika Putterman, flûte, piccolo baroque. 

Vivaldi: concertos pour flûte, concerto pour 

piccolo. 278-3227 

>20h. McGill RED. 20-25$. Vingtième et plus. 

Quatuor Molinari. 527-5515 (h29/10) 



opéra sur grand écran. Orchestre National 

de l’Opéra de Lyon; John Eliot Gardiner, 

chef (1984). Chabrier: L’Étoile. 397-0068 

>19h30. Église Ste-Famille, 560 boul. Marie- 

Victorin, Boucherville. 20$. Quatuor Éloquence. 

450-655-7075, 888-655-7075 

(h8/10) 

>20h. CPP SPM. 15-25$. Les Plaisirs du palais. 

Ensemble Clément Janequin, 

Dominique Visse, contreténor. Musique 

franco-flamande. 987-6919, 286-8008 

>20h. CHBP. EL. Les Samedis à la carte (concerts 

des professeurs) (CMM). 100e anniversaire de 

Giacinto Scelsi (1905-1988). Louise Bessette, 

piano. Scelsi, Sean Pepperall, Silvio Palmieri, 

Serge Arcuri. 873-4031 

>20h. JMC. 10-15$. La musique sur un Plateau. 

En avant la musique. Olivier Thouin, Renée- 

Paule Gauthier, violons; Jean-Philippe 

Tremblay, alto; Gwendolyn Smith, 

Amélie Fradette, violoncelles. Beethoven, 

Schubert, Webern. 845-4108 

>20h. PdA SWP. 42-121$. Opéra de Montréal. 


Montréal; Choeur de l’Opéra de 

Montréal; Jean-Marie Zeitouni, dir.; 

Thomas Macleay, Alexandre Sylvestre, 

Frédéric Antoun, Chad Louwerse, 

Antonio Figueroa, Phillip Addis, Marie- 

Josée Lord, Monique Pagé, Michèle 

Losier, Charlotte Corwin, Pascale 

Beaudin, Julie Daoust, Marianne Fiset, 

Beverly McArthur, Marie-Josée Goyette. 

Chabrier: L’Étoile. 985-2258, 877-385-2222 

>20h. Salle Pauline-Julien, Cégep Gérald-Godin, 

15615 boul. Gouin Ouest, Ste-Geneviève. 28- 

30$. Dorothée Berryman, chant. Jazz. 626- 

1616 


>11h30. SMAT. 18$ RSVP. Société musicale 

André-Turp: brunchs de la Phonothèque. 

France Dion, interprète, pédagogue. 

397-0068 

>15h30. CHBP. EL. Les Rendez-vous du 

dimanche (concerts des professeurs) (CMM). 

Alexandre Sylvestre, baryton-basse; 

Suzanne Blondin, piano. Schumann, 

Schubert, Fauré, Duparc. 873-4031 

>16h. McGill-MUS POL. 15-37$. Ensemble 

Telemann (orchestre baroque, choeur 

de chambre); Rafik Matta, chef; Tom 

Beghin, pianoforte; Sarah Barnes, 

soprano; Patrice Côté, contreténor; 

Dominique Gagné, ténor; Simon 

Fournier, baryton-basse. Mozart: 

Symphonie #34; Requiem; C.P.E. Bach: 

Concerto pour pianoforte en do mineur, 

H.441. 398-4547 

>19h30. Église St-Léon-de-Westmount, 4311 de 

Maisonneuve Ouest (métro Atwater). Thomas 

Tallis, 500 ans. Studio de musique ancienne 

de Montréal; Christopher Jackson, 

chef; Elmer Iseler Singers. Tallis: Spem in 

allium (motet à 40 voix différentes); etc. 261- 

2626 

Sauf indication contraire, les événements ont 

lieu à Québec, et l’indicatif régional est 418. 

Principale billetterie: Billetech 670-9011 

ÉStR Église St-Roch, 590 St-Joseph Est (coin de 

la Couronne), 418-524-3577 

FMSQ Festival des musiques sacrées de 

Québec, 525-9996, 866-525-9777 

GTQ Grand Théâtre de Québec, 269 boul. René- 

Lévesque Est, 418-643-8131, 877-643-8131: 

SLF Salle Louis-Fréchette 

ULav-MUS Université Laval, Faculté de musique, 

Pavillon Louis-Jacques-Casault, Cité universitaire, 

418-656-7061: SHG Salle Henri-Gagnon 

(3155) 

OCTOBRE 

1 20h. GTQ SLF. 23-62$. O.S. de Québec; 

Stéphane Laforest, chef; Steve 

Barakatt, piano. Steve Barakatt: Ad Vitam 

Aeternam. 643-8486 

1 20h. ULav-MUS SHG. EL. Lauréats du 

Concours du disque des étudiants de la 

Faculté. Denis Gougeon, Fauré, Liszt, etc. 

656-7061 

3 20h. ULav-MUS SHG. EL. Les professeurs en 

concert. Janis Steprans, saxophone; 

Gabriel Hamel, guitare; Steve Amirault, 

piano; Adam Over, contrebasse. Jazz. 

656-7061 

4 20h. GTQ. 25-55$. Club musical de Québec. 

Ian Bostridge, ténor; Julius Drake, 

piano. Schubert. 643-8131, 877-643-8131 

5 20h. GTQ SLF. 17-54$. Pure luminescence. O.S. 

de Québec; John Neschling, chef; André 

Laplante, piano. Stewart Grant: Spring 

Came Dancing; Beethoven: Concerto pour 

piano #1; Tchaïkovski: Symphonie #1. (19h 

Foyer de la salle Louis-Fréchette: Prélude au 

concert) 643-8486 

7 20h. Espace Bon-Pasteur (Chapelle historique), 

1080 rue de la Chevrotière. 8-15$. 

Baise-moy, Vénus. Ensemble La Chamaille 

(Mélanie de Bonville, violon baroque; 

Guy Ross, luth, voix; Alexis Risler, luth). 

Lully, Michel Montéclair, Robert de Visée, 

Michel Lambert, Étienne Moulinié: airs et ballets. 

523-5579 

11 20h. Cathédrale épiscopale Holy Trinity (Ste- 

Trinité), 31 des Jardins. 12-24$. Les Radioconcerts 

Classique & compagnie. Trio di 

Colore (Guy Yehuda, clarinette; Yuval 

Gotlibovich, alto; Jimmy Brière, piano). 

Schumann: Fairy Tales, op.132; Francaix: Trio 

pour alto, clarinette et piano. 691-7211 

12 20h. GTQ SLF. 17-54$. Capriccio. O.S. de 

Québec; Stéphane Laforest, chef; 

Sergei Salov, piano; Francine Ruel, animation. 

Rimski-Korsakov: Capriccio espagnol; 

Prokofiev: Concerto pour piano #3; 

Rachmaninov: Capriccio bohémien; 

Tchaïkovski: Capriccio italien. 643-8486 

12 20h. L’Anglicane, 31 Wolfe, Lévis. 32$. Concert 

de Noël. Lorraine Desmarais, piano; 

Jean-Pierre Zanella. Jazz. 838-6000 

14 20h. ULav-MUS SHG. EL. Musique poulpe. Étudiants 

en composition. 656-7061 

16 9h. ULav-MUS SHG. 15-25$. Colloque annuel de 

l’École préparatoire de musique Anna-Marie 

Globenski: La mémorisation au coeur de l’apprentissage 

(ateliers divers, remise des Prix d’excellence 

Lucile-Baby). France Huot, piano 

jazz; Benoît St-Michel, guitare jazz; 

Claude Gagnon, guitare classique; lauréats 

en piano. 656-7061 

16 14h. ÉStR. 6-10$. Les Amis de l’orgue de 

Québec. Robert Gosselin, orgue. Boëly, 

Boulnois, Vierne, Holst, Tournemire, Alain, 

Thierry Escaich. 681-3927, 628-2016 

17 16h30. ULav-MUS SHG. EL. Les lundis musicopoétiques. 

Étudiants et professeurs de 

la faculté; Chantal Masson-Bourque 

(prof. musique), Denyse Noreau (prof. 

littérature), animatrices. Musique classique, 

poésie. 656-7061 

19 20h. Église St-Dominique, 175 Grande-Allée 

Ouest. 33-43$. Série Capitale. Les Violons du 

Roy; Bernard Labadie, chef; David Daniels, 

contreténor; Richard Paré, orgue. Bach: 

Passions, Messe en si mineur, cantates (e). 643- 

8131, 877-643-8131 (h21 Montréal) 

19 20h. ULav-MUS SHG. EL. Classe d’Arturo 

Nieto-Dorantes, piano. 656-7061 

21 13h. Salle Dina-Bélanger, 2047 chemin St- 

Louis, Sillery. 18-26$. Concerts Desjardins 

JMC. Justin Vali Trio (Justin Vali, valiha; 

Tao Ravao, guitare; Héry Andrianasolo, 



Madagascar. 687-1016 (h16 Montréal) 


Trinité), 31 des Jardins. 12-21$. Ensemble 

vocal Cantabile. 691-7211 

22 19h. GTQ SLF. 39-89$. Opéra de Québec. O.S. 

de Québec; Choeur de l’Opéra de 

Québec; Giovanni Reggioli, chef; Lyne 

Fortin, Allyson McHardy, David 

Pomeroy, Marc Belleau. Puccini: Madama 

Butterfly. 877-643-8131, 529-0688 (f25 27) 


Trinité), 31 des Jardins. 12-24$. Les Radioconcerts 

Classique & compagnie. The Gloomy 

Forest. David Greenberg, violon, fiddle; 

Stéphanie Conn, voix; musiciens de la 

compagnie musicale La Nef. Chants et 

pièces instrumentales d’Écosse et du Cap 

Breton. 691-7211 

25 20h. GTQ SLF. 37-85$. Madama Butterfly 

OdQ. 877-643-8131, 529-0688 (h22) 

26 20h. GTQ. 25-55$. Club musical de Québec. 

King’s Singers; Sarband. 643-8131, 877- 

643-8131 

26 20h. Musée de l’Amérique Française, 

Chapelle, 2 Côte de la Fabrique. 2-6$. Les professeurs 

en concert. Michel Ducharme, 

basse; Monique de Margerie, piano. 

Glinka, Tchaïkovski, Rachmaninov, Roslavets, 

Wyschnegradski. 656-7061 

27 20h. ÉStR. 35$. FMSQ. Aeterna. Ensemble de 

musique sacrée de Québec; Natalie 

Choquette, soprano. Bach, Handel, 

Schubert, Fauré, Webber, etc. 525-9996, 866- 

525-9777 

27 20h. GTQ SLF. 37-85$. Madama Butterfly 

OdQ. 877-643-8131, 529-0688 (h22) 

28 20h. ÉStR. 28$. FMSQ. Sanctus Quartet 

(Arménie). Chants sacrés arméniens. 525- 

9996, 866-525-9777 

29 20h. ÉStR. 28$. FMSQ. Méditations harmoniques. 

Choeur Harmonique (États-Unis, 

France); David Hykes, dir. 525-9996, 866- 

525-9777 

30 14h. Musée national des beaux-arts du 

Québec, 1 Wolfe Montcalm (Parc des 

Champs-de-Bataille). 0-15$. Les Concerts 

Couperin. Parfums baroques. Olivier Fortin, 

clavecin; Elin Söderström, viole de 

gambe; Mélisande Corriveau, flûte 

baroque. F. Couperin, Marais, Van Noordt, 

Bach. 643-3377 

30 14h30. ÉStR. 28$. FMSQ. Musique méditative. 

Sanctuary (Nouvelle-Écosse). 525-9996, 

866-525-9777 

30 15h. GTQ SLF. 12-18$. Vive l’Halloween… en 

musique (spectacle mimé avec musique de circonstance). 

O.S. de Québec; André Moisan, 

chef; Martin Drainville, Luc Guérin, 

comédiens. (14h Foyer de la salle Louis- 

Fréchette: Zoo musical (on invite les enfants 

à venir en costumes)643-8486 

31 20h. ULav-MUS SHG. EL. Évelyne Lavoie, 

Anne-Marie Bernard, clavecin (classe 

de Richard Paré). Bach, Froberger, Rameau, 

Scarlatti, etc. 656-7061 

NOVEMBRE 

3 20h. ÉStR. 28$. FMSQ. Chants mystiques. 

Ensemble Constantinople; Françoise 

Atlan, dir. 525-9996, 866-525-9777 

3 20h. ULav-MUS SHG. 8-15$. Concerts 

Horizons. Angèle et ses vièles: panorama de la 

musique française du XIIe au XVe siècle. 

Angèle Trudeau, chant, percussions; 

Femke Bergsma, vièle, chant, flûte, 

tambour béarnais; Liette Remon, vièle, 

chant. Musique des troubadours et trouvères, 

chansons de toile, etc. 656-7061 

4 20h. ÉStR. 28$. FMSQ. Chansons de la Réforme. 

Ensemble Clément Janequin (France). 

525-9996, 866-525-9777 

4 20h. L’Anglicane, 31 Wolfe, Lévis. 26$. 

Intakto. Tango. 838-6000 

5 20h. ÉStR. 28$. FMSQ. Chant Wars. 

Sequentia; Dialogos (France). 525-9996, 

866-525-9777 

5 20h. Espace Bon-Pasteur (Chapelle historique), 

1080 rue de la Chevrotière. 10-18$. 

Cuivres enchanteurs. Quintette de cuivres 

de Québec. Rossini, Dvorak, Gershwin, 

Andrew Lloyd Webber, etc. 522-6221, 821- 

2984 

BishUn Bishop’s University, rue du Collège, 

Lennoxville, 819-822-9692: ThCent Théâtre 

Centennial 

OCTOBRE 

1 14h. Église anglicane St. James, 811 des 

Ursulines, Trois-Rivières. EL. Les concerts 

d’orgue Pro Organo. Journée de la culture: 

démonstration et animation. Raymond 

Perrin, orgue; membres de l’Ensemble 

Vocalys. 819-376-6010 

1 20h. Centre d’arts Orford, Salle Gilles- 

Lefebvre, 3165 chemin du Parc, Orford. EL. 

André Laplante, piano; Brian Manker, 

violoncelle. Beethoven, Brahms. 819-843- 

3981, 800-567-6155 

2 11h. Centre d’arts Orford, Salle Gilles- 

Lefebvre, 3165 chemin du Parc, Orford. 15$ 

(25$ avec déjeuner). Les classiques du matin: 

Duo croissant-concert. Jocelyne Roy, flûte. 

(9h30 déjeuner RSVP) 819-843-3981, 800- 

567-6155 

4 20h. Studio-Théâtre, 774 boul. Perron, Quai 

des Arts, Carleton. 22$. Concerts Desjardins 

JMC. Justin Vali Trio (Justin Vali, valiha; 

Tao Ravao, guitare; Héry Andrianasolo, 



Madagascar. 418-364-6822 x351 (h16 

Montréal) 

5 20h. BishUn ThCent, Lennoxville. 13-23$. 

Maza Mezé (ensemble). Musique de 

Grèce et du Moyen-Orient. 819-822-9692, 

819-822-9600 x2617 

6 19h30. Cégep de Gaspé, Auditorium, 96 boul. 

Jacques-Cartier, Gaspé. Concerts Desjardins 

JMC. Madagascar Trio. 418-368-6013 (h16 

Montréal) 

7 20h. Salle J.-Antonio-Thompson, 374 des 

Forges, Trois-Rivières. 45$. O.S. de 

Montréal; Jacques Lacombe, chef. Fauré: 

Pelléas et Mélisande; Debussy: La Mer; 

Moussorgski-Ravel: Tableaux d’une exposition. 

(19h15, foyer, EL: causerie préparatoire) 

819-373-5340, 866-416-9797 

8 20h. Moulin Michel, 675 boul. Bécancour, 

Bécancour (Gentilly). 24$. Jack de Keyser, 

guitare; etc. Blues. 819-298-2882 

8 20h. Salle Desjardins-Telus, 25 St-Germain 

Ouest, Rimouski. 13-35$. Rendez-vous pianis- 


tique symphonique. O.S. de l’Estuaire; Luc 

Chaput, chef; Mathieu Gaudet, piano. 

Mendelssohn: La Grotte de Fingal; 

Schumann: Concerto pour piano; Beethoven: 

Symphonie #2. 418-725-0800, 418-725-5354 

8 20h30. Polyvalente des Îles, Auditorium, 30 

chemin de la Martinique (Étang-du-Nord, 

Cap-aux-Meules), Îles de la Madeleine. 12- 

18$. Concerts Desjardins JMC. Madagascar 

Trio. 418-937-5138 (h16 Montréal) 

9 16h. Église anglicane,Frelighsburg (Canton 

de l’Est). 12-22$. Concert de l’Action de Grâce. 

Natalie Choquette, soprano; Éric 

Lagacé, contrebasse; Mireille Lagacé, 

Bernard Lagacé, orgue, clavecin. Vivaldi, 

Bach, Handel, Haydn, Soler, etc. 450-298- 

5630, 514-342-1503 

11 19h30. Cégep, 616 St-Rédempteur, Matane. 

15-20$. Concerts Desjardins JMC. 

Madagascar Trio. 418-562-4212 (h16 

Montréal) 

14 20h. Cinéma Laurier, 150 Notre-Dame Est, 

Victoriaville. 35$. Passion. Angèle Dubeau 

et La Pietà (ensemble à cordes). Vitali, de 

Falla, Bloch, Hisaishi, Brahms, Gershwin, 

Enescu, Bizet. 819-752-9912 (h29 Montréal) 

14 20h. Théâtre de Baie-Comeau, 1660 de 

Bretagne, Baie-Comeau. Concerts Desjardins 

JMC. Madagascar Trio. 418-295-2000 (h16 

Montréal) 


Paul Kunigis, piano, voix. Musique polonaise. 

819-822-9692, 819-822-9600 x2617 

18 20h. Centre culturel, 175 Ringuet, 

Drummondville. 10-20$. Concerts Desjardins 

JMC. Musica 3. Trio NHG (Jean-François 

Normand, clarinette; Rafael Hoekman, 

violoncelle; Mathieu Gaudet, piano). 

Brahms, Schumann, Muczynski, Maxime Goulet. 

819-477-5412, 800-265-5412 (h19 Montréal) 

22 20h. Auditorium Dufour, 534 Jacques-Cartier 

Est, Saguenay (Chicoutimi). 6-32$. Série 

Classique CGI. Le Prince du violon. O.S. du 

Saguenay-Lac-Saint-Jean; Jacques 

Clément, chef; Jonathan Crow, violon. 

Brahms: Concerto pour violon, op.77; Dvorak: 

Symphonie #8, op.88; G. Fiala: Ouverture burlesque. 

418-545-3409, 418-549-3910 


Ensemble Cantabile (a cappella). 

Répertoire populaire et classique, allant des 

Beatles à Bach. (Réception post-concert: rencontre 

avec les musiciens) 819-822-9692, 

819-822-9600 x2617 

23 14h. Cathédrale St-Michel, Crypte, 130 de la 

Cathédrale, Sherbrooke. 5-12$. Musique nouvelle 

en famille. Quintette à vent Estria 

(Kate Herzberg, flûte traversière; 

Étienne de Médicis, hautbois; Pauline 

Farrugia, clarinette; Nadia Labelle, cor 

français; Michel Bettez, basson). Berio: 

op.No Zoo; Sean Ferguson: Les Musiciens de 

Brême; Andrew MacDonald: Greensteps in 

Sunshine; Arnold: Les 3 Shanties; Kvandal: 3 

Hymn Tunes; Cage: Living Room Music. 819- 

348-1742 

23 14h. Séminaire St-Joseph, Chapelle, 858 

Laviolette, Trois-Rivières. 15$. Les concerts 

d’orgue Pro Organo. Christopher Dawes, 

orgue (Toronto); Daniel Rubinoff, saxophone 

alto (Toronto). Claude Thompson: 

Scherzo en mode éolien; Denis Bédard: 

Sonate pour saxo alto et orgue; Bozza, 

Webster, Burge, Jutras. 819-376-6010 

23 16h. Centre culturel Mont-Jacob, 4160 du 

Vieux-Pont, Saguenay (Jonquière). Concerts 

Desjardins JMC. Madagascar Trio. (h16 

Montréal) 

25 Cégep de Rimouski, Salle Georges-Beaulieu, 

60 de l’Évêché Ouest, Rimouski. Concerts 

Desjardins JMC. Venez prendre l’air! 10 ans 

d’opéra. Tracy Smith Bessette, soprano; 

Claudine Ledoux, mezzo; Luc Robert, 

ténor; Sébastien Ouellet, baryton; 

Claude Webster, piano, animation. 

Bizet, Verdi, Puccini, Rossini, Donizetti, 

Humperdinck, Mozart: airs d’opéra. 418-724- 

0800 (f6/11) 


Virginia Rodrigues, voix. Chansons brésiliennes. 

819-822-9692, 819-822-9600 x2617 

28 20h. Conservatoire de musique de Saguenay, 

Salle de concert, 202 Jacques-Cartier Est, 

Saguenay (Chicoutimi). 7-20$. Série Radio- 

Canada Espace musique Saguenay. Ouverture 

inouïe. Trio Frontenac (Darren Lowe, violon; 

Blair Lofgren, violoncelle; Suzanne 

Beaubien, piano). Beethoven: Trio #3 en do 

mineur, op.1 #3; Brahms: Trio à cordes #1 en 

si majeur, op.8; Chostakovitch: Trio #1 en do 

mineur. 418-545-3409 

29 20h. Domaine Forget, Salle Françoys-Bernier, 

5 rang St-Antoine, St-Irénée. 32$. I Musici 

de Montréal; Kleztory; Yuli Turovsky, 

dir. Musique klezmer. 418-452-3535, 888- 

336-7438 


Bécancour (Gentilly). 20$. Polémil Bazar. 

Chansons. 819-298-2882 

NOVEMBRE 


Bécancour (Gentilly). 24$. Rencontre. Duo 

Simard-Sidorov (Marie-Josée Simard, 

vibraphone, xylophone; Vladimir 

Sidorov, bayan). Bach, Piazzolla, Satie, 

Privat, folklore moldave et roumain. 819-298- 

2882 

6 Polyvalente des Îles, Auditorium, 30 chemin 

de la Martinique (Étang-du-Nord, Cap-aux- 

Meules), Îles de la Madeleine. 17-23$. 

Concerts Desjardins JMC. Prendre l’air. 418- 

937-5138 (h25/10) 

6 10h30. Théâtre, Foyer, 1660 de Bretagne, 

Baie-Comeau. CV. Matinée musicale. Élèves 

de l’École de Musique Côte-Nord. 418- 

296-6428 


Ensemble Clément Janequin (a cappella). 

Pierre Certon: “Finy le bien”; Clément 

Janequin: “Qu’est-ce d’amour?”; Ninot le 

Petit: “Mon amy m’avoit promis”; chansons 

de la Renaissance. (Suivi d’une rencontre 

avec les musiciens) 819-822-9692, 819-822- 

9600 x2617 

Unless stated otherwise, events take place in 

Ottawa, and the area code is 613. Main ticket 

agents: NAC 976-5051; Ticketmaster 755- 

1111 

St. Luke’s St. Luke’s Anglican Church, 760 

Somerset St. West, 613-235-3416 

OCTOBRE 

2 11h. Maison du Citoyen, Salle Jean-Despréz, 

25 Laurier, Gatineau (Hull). 15-17$. Concerts 

Ponticello. Quintette de cuivres Impact. 

Handel, Susato, etc. (10h brunch léger) 819- 

771-6454 

2 19h30. St. Luke’s. FD. St. Luke’s Church Recital 

Series. Echoes from the Past. Barbara Solis, 

piano; Kevin James, viola. Spanish music 

for piano and viola. 235-3416 

3 20h. National Arts Centre, Southam Hall, 53 

Elgin St. $22-59. Four Songs and a Symphony. 

Ottawa S.O.; David Currie, cond.; Phillip 

Addis, baritone. Mahler: Songs of a 

Wayfarer; Symphony #1. 231-2561 

7 20h. St. Andrew’s Presbyterian Church, Centre 

St. North, Prescott. 0-15$. Concerts 

Desjardins JMC. One, Two, Trio. NHG Trio 

(Jean-François Normand, clarinet; 

Rafael Hoekman, cello; Mathieu 

Gaudet, piano). Brahms, Schumann, 

Muczynski, Maxime Goulet. 925-5050, 925- 

0737 

8 20h. Christ Church Cathedral, 420 Sparks (& 

Bronson). $45-100. Cathedral Arts Series. 

Ben Heppner, tenor. 567-1787, 866-325- 

2787 

12 19h30. Conservatoire de musique de 

Gatineau, 430 boul. Alexandre-Taché, 

Gatineau (Hull). FA. Jan Jarvlepp and Friends. 

Pascale Margely, flute, piccolo; Frederic 

Hodgson, oboe; Scott Chancey, viola, 

violin; Jan Jarvlepp, cello, guitar; Mark 

Ferguson, piano. Mark Ferguson: Trio (pr); 

Jacques Hétu, Evelyn Stroobach, Jan Jarvlepp. 

729-7766 (f23 30) 

14 20h. Orleans United Church, 1111 Orleans 

Blvd. (Gloucester). 10-22$. Concerts 

Cumberland Dust Evans Series. Gryphon 

Trio. Mozart: Piano Trio; Christos Hatzis: Old 

Photographs; Brahms: Piano Trio in C Major, 

op.87. (Réception post-concert) 749-2387, 

837-6104 

14 20h. St. Joseph’s Church, 151 Laurier East 

(Wilbrod/ Cumberland). FD. Orchestra Series. 

University of Ottawa Orchestra; David 

Currie, cond. 562-5733 

MUSIQUE ANCIENNE 

L’ensemble La Chamaille (violon 

baroque, luth et voix), présente 

le 7 octobre un concert 

intitulé « Baise-moy, Vénus ». 

Airs et ballets de cour français 

du 17 e siècle empliront la 

Chapelle historique Bon- 

Pasteur dès 20 h (523.5579). 

Le 19 octobre, à l’église Saint- 

Dominique, le haute-contre 

américain David Daniels joindra 

sa voix aux Violons du Roy 

pour un programme consacré 

à Bach. Ce concert sera également présenté à l’Église Saint-Viateur 

d’Outremont, à Montréal, le 21 octobre (Québec : 643.8131, 

Montréal : 844.2172). Le 30 octobre, les Concerts Couperin présentent 

l’ensemble Masques, jeune formation de très grande qualité, qui 

interprétera des œuvres de Couperin, Marais, Van Noodt et Bach. À 

l’auditorium du Musée national des beaux-arts du Québec, 14 h 

(643.3377). 

MUSIQUE DE CHAMBRE 

Le ténor Ian Bostridge sera, avec le pianiste Julius Drake, l’invité 

du Club musical de Québec le 4 octobre. Le Club musical recevra 

par ailleurs le King’s Singers et l’ensemble Sarband, réunis pour 

une rencontre Orient/Occident, le 26 octobre (643.8131). Le Trio 

di Colore (Jimmy Brière, piano ; Yuval Gotlibovich, alto ; Guy 

Yehuval, clarinette), se produira quant à lui le 11 octobre à la 

Cathédrale de la Sainte-Trinité (691.7211) puis à la Chapelle historique 

du Bon-Pasteur de Montréal (514.872.5338). 

15 20h. University of Ottawa, Tabaret Hall Chapel, 

Room 112. FD. Faculty and Friends Concert 

Series. David Stewart, violin; Stephen 

Marvin, viola; Paul Marleyn, cello. 

Goldberg: String Trio; Bach: Solo Cello Suite in 

C; Solo Violin Sonata in G minor; Goldberg 

Variations (arr. Sitkovetsky). 562-5733 

16 11h. Centre culturel du Vieux Aylmer, Salle La 

Basoche, 120 rue Principale, Gatineau 

(Aylmer). 15-17$. Concerts Ponticello. 

Quatuor Abysse. Chostakovitch, Barber, 

Arriaga. (10h brunch léger) 819-771-6454 

16 12h. National Library of Canada, Auditorium, 

395 Wellington. FD. Billy Robinson Memorial 

Concert. Former students and colleagues 

of Billy Robinson. Jazz. 

(Donations will be accepted for the Jamiatul 

Muslemeen of Ottawa Carleton and for 

Amnesty International) 744-7667 

16 19h30. St. Luke’s. FD. St. Luke’s Church Recital 

Series. Music for Flute Quartet. Opus Four 

(Kirsten Carlson, Natasha Chapman, 

Loyda Lastra, Cathy Rollins Baerg, 

flutes). 235-3416 

17 14h30. University of Ottawa, Department of 

Music, Freiman Hall (Room 121), 610 

Cumberland, Perez Building. $5-10. 

Masterclass. Brass ensembles and instruments. 

Potsdam Brass Quintet. 562-5733 

17 20h. University of Ottawa, Tabaret Hall 

Chapel, Room 112. FD. Potsdam Brass 

Quintet. Giles Farnaby (arr. Elgar Howarth): 

Fancies, Toyes, and Dreames; Grainger (arr. 

Michael W. Allen): Colonial Song; Victor Ewald: 

Quintet #1; David Sampson: Morning Music; 

Rossini (arr. David W. Moore): The Barber of 

Seville, overture. 562-5733 

20 20h. Musée canadien des Civilisations, 100 

Laurier, Gatineau (Hull). 25$. Festival de 

musique sacrée de l’Outaouais. Aeterna. 

Chorale du Conservatoire de Gatineau; 

Natalie Choquette, soprano. Mozart, 

Schubert, Gounod, Fauré, etc. 819-776-7000, 

800-555-5621, 819-771-5329 

22 20h. Coopérative funéraire de l’Outaouais, 95 

boul. de la Cité-des-Jeunes, Gatineau (Hull). 

20$ RSVP. Festival de musique sacrée de 

l’Outaouais. Quatuor Claudel; Sung Ha 

Shin-Bouey, soprano. Bach, Handel, 

Cimarosa, Dvorak, Respighi; chants folkloriques 

d’Espagne et Corée. 819-771-5329 

23 19h30. Kanata United Church, 39 Leacock 

Drive, Kanata. FD. Jarvlepp and Friends. 

729-7766 (h12) 

23 20h. Église St-François-d’Assise, 20 Fairmont 

angle Wellington. 20$. Festival de musique 

sacrée de l’Outaouais. Cantata Singers 

d’Ottawa; Michael Zaugg, dir. 

Rachmaninov: Vêpres solennelles. 819-771- 

5329 



musique sacrée de l’Outaouais. Ottawa 

Klezmer Band. Musique klezmer. 819-776- 

7000, 800-555-5621, 819-771-5329 

27 20h. St. Stephen Church, Old Chelsea Rd. 

Chelsea. 20$. Festival de musique sacrée de 

l’Outaouais. Gary Dahl, baryton; Iaon 

Herea, violon; Kirk Starkey, violoncelle; 

Matthew Larkin, piano. Beethoven: Gellert 

Lieder; J.S. Bach, C.P.E. Bach, etc. 819-771- 

5329 

27 20h. University of Ottawa, Tabaret Hall 

Chapel, Room 112. FD. University of 

Ottawa Wind Ensemble; Daniel Gress, 

cond. 562-5733 

28 20h. Église Ste-Anne, 528 Old St. Patrick 

St.20$. Festival de musique sacrée de 

l’Outaouais. Ave Maria à travers le monde. 

Ensemble vocal Calliope (France); 

Régine Théodoresco, dir. Palestrina, 

Monteverdi, Britten, Kodaly, Byrd, etc. 819- 

771-5329 

28 20h. St. Andrew’s Presbyterian Church, 82 

Kent St (& Wellington). $10-30. Anniversary 

Concert. Thirteen Strings Chamber 

Orchestra; Jean-François Rivest, cond.; 

Jonathan Crow, violin. Mozart: La Finta 

Giardiniera, overture, K. 196; Violin Concerto 

#3 in G, K. 216; Cassation in B flat major, K. 99; 

Adagio, K. 261; Rondo, K. 373 for Violin and 

Orchestra; Symphony #10 in G, K. 74; 

Raskatov: 5 Minutes from the Life of W. A. M. 

738-7888 

29 19h30. First Unitarian Church, 30 Cleary 

Ave.7-14$. Concert franco-espagnol. Carla 

Svéd, soprano; Jérémie Pelletier, 

piano. Falla: seven spanish folksongs; Villa- 

Lobos, Duparc, Chausson. 725-1066 



musique sacrée de l’Outaouais. Paris To 

Kyiv (The Project); Alexis Kochan, dir. 

Chants et musique orthodoxe ukrainienne. 

819-776-7000, 800-555-5621, 819-771-5329 

30 11h. Maison du Citoyen, Salle Jean-Despréz, 

25 Laurier, Gatineau (Hull). 15-17$. Concerts 

Ponticello. Arturo Nieto-Dorantes, piano. 


Mozart, Liszt. (10h brunch léger) 819-771- 

6454 

30 15h. University of Ottawa, Department of 



Masterclass. David Zafer, violin. (Collab. 

Young String Performers’ Foundation) 562- 

5733 (f31) 

30 16h. Église St-Paul, 61 Notre-Dame, Aylmer. 

20$. Festival de musique sacrée de 

l’Outaouais. Cantates. Orchestre des 

concerts symphoniques de Gatineau; 

Ewashko Singers; Laurence Ewashko, 

dir.; Pascale Beaudin, Renée Lapointe, 

Pascal Charbonneau, Phillip Holmes. 

Bach: Wachet Betet Betet Wachet, BWV 70; 

Du sollt Gott, deinen Herren, Lieben, BWV 

77; Weichet nur, betrübte Schatten, BWV 

202. 819-684-1155, 819-771-5329 

30 19h30. St. Luke’s. FD. St. Luke’s Church 

Recital Series. Jarvlepp and Friends. 235- 

3416, 729-7766 (h12) 

31 15h. University of Ottawa, Department of 



Masterclass. David Zafer masterclass. 

(Collab. Young String Performers’ 

Foundation) 562-5733 (h30) 

NOVEMBRE 

4 20h. St. Andrew’s Presbyterian Church, 

Centre St. North, Prescott. 0-15$. Concerts 

Desjardins JMC. Trumpet and Organ. 

Stéphane Beaulac, trumpet; Vincent 

Boucher, organ. Purcell: Trumpet Tune; 

Bach: Toccata and Fugue in D minor; 

Handel, Boyvin, Delerue, Viviani, Scarlatti, 

Tomasi. 925-5050, 925-0737 

6 19h30. St. Luke’s. FD. St. Luke’s Church 

Recital Series. Twelfth Night Society 

(cast of players); As We Like It (singers, 

instrumentalists). Jennifer 

Camfield: What Remedy (A comedy about 

Henry VIII and Ann of Cleves). 235-3416 

Toutes les stations ci-dessous sont FM. 

CBC Canadian Broadcasting Corporation, 

http://cbc.ca/audio.html. Montréal 93.5, 

514-597-6000; Ottawa 103.3, 613-724-1200. 

R2 Radio Two 

CHUO Radio communautaire bilingue, Université 

d’Ottawa, 89, 1 

CJPX Radio Classique, http://cjpx.ca. Montréal 

99, 5, 514-871-0995. Musique classique 

24h/jour, 7 jours/semaine 

CKAJ Saguenay 92, 5. http://www.ckaj.org. 

418-546-2525. Lundi 18h Radiarts, anim. 

Olivier Roy-Baillargeon; 19h Musique autour 

du monde, anim. Claire Chainey, Wilson 

Rincon; 20h Histoire du Royaume, anim. 

Dany Côté. Mardi 19h Atelier de musique de 

Jonquière, anim. Pauline Gauthier; 20h Bel 

Canto, anim. Klaude Poulin, Jean Brassard; 

21h Mélomanie, anim. Olivier Roy- 

Baillargeon. Mercredi 21h Jazzmen, anim. 

Klaude Poulin, Éric Delisle 

CKCU Ottawa’s Community Radio Station, 

93.1, http://www.ckcufm.com/audio.html. 

Wed 9–11pm In A Mellow Tone, host Ron 

Sweetman 

CKIA Québec 88, 3. 418-529-9026. http://www. 

meduse.org/ckiafm 

Radio Ville-Marie CIRA, http://radiovm.com. 

Montréal 91, 3, Sherbrooke 100, 3. Musique 

sacrée, lun-ven 6h-7h; Couleurs et Mélodies, 

lun-ven 10h-11h; Offrande musicale, lun-ven 

14h30-16h30; Intermède, lun-ven 20h30- 

21h; Musique et voix, lun-ven 22h-23h 

SRC Société Radio-Canada, 514-597-6000. 

Montréal 100, 7; Ottawa 102, 5; Québec 95, 

3; Mauricie 104, 3; Chicoutimi 100, 9; 

Rimouski 101, 5. EM Espace musique 

WVPR Vermont Public Radio, http://www. 

vpr.net. 800-639-6391. Burlington 107.9 

(heard also in Montreal) 

OCTOBER 

1 13h. SRC EM. L’opéra du samedi. Choeur et 

orchestre de l’Opéra Royal de 

Wallonie; Jacques Lacombe, dir.; 

Annick Massis, Barbara Ducret, Marie- 

Belle Sandis, Gilles Ragon, Philippe 

Rouillon, Didier Henry (Opéra Royal de 

Wallonie, Liège, 2005). Meyerbeer: Les 

Huguenots 

1 1:30pm. CBC R2. Saturday Afternoon at the 

Opera. Robert Dean Smith, Nina 

Stemme; Eiji Oue, cond. Wagner: Tristan 

und Isolde. (Bayreuth Festival, rec. BR) 


orchestre du Canadian Opera 

Company; William Crutchfield, dir.; 

Eva Podles, Michael Colvin, Nicoleta 

Ardelean, Robert Pomakov, Marie- 

Nicole Lemieux (Canadian Opera 

Company, Toronto, 2005). Rossini: 

Tancredi 


Opera. Peter Seiffert, Petra-Maria 

Schnitzer, Reinhard Hagen; Peter 

Schneider, cond. Wagner: Lohengrin. 

(Bayreuth Festival, rec. BR) 


orchestre de l’Opéra National de 

Paris; Esa-Pekka Salonen, dir.; 

Waltraud Meier, Jukka Rasilainen, Ben 

Heppner, Yvonne Naef, Franz-Josef 

Selig (Opéra Bastille, Paris, 2005). 

Wagner: Tristan und Isolde 


Opera. Johanna Stojkovic, Elisabeth 

Kulman, Corby Welch; Thomas 

Hengelbrock, cond. Scarlatti: Telemaco. 

(Schwetzingen Festival, rec. DESWRS) 


Orchestre de l’Opéra Royal; Piero 

Faggioni, dir.; José Cura, Mark 

Delavan, Andrea Gruber, Jonathan 

Lemalu (Covent Garden, Londres, 

2005). Puccini: La Fanciulla del West 


Opera. Barbara Haveman, Daniel Boaz, 

Neil Shicoff; Seiji Ozawa, cond. Puccini: 

Manon Lescaut. (Vienna state opera, rec. 

ORF) 

29 13h. SRC EM. L’opéra du samedi. Maîtrise 

du Conservatoire Populaire; 

Orchestre de la Suisse Romande; 

Armin Jordan, dir.; Anke Vondung, 

Camilla Tilling, Pierre Lefebvre, 

Franz-Josef Kapellmann, Nadine 

Denize, Katia Velletaz (Grand Théâtre, 

Genève, 2004). Humperdinck: Hansel und 

Gretel 


Opera. Marcelo Alvarez, Adrian Eröd, 

Elina Garanca, Ileana Tonca; Philippe 

Jordan, cond. Massenet: Werther. (Vienna 

state opera, rec. ORF) 

NOVEMBER 

5 13h. SRC EM. L’opéra du samedi. Choeur 

du Grand Théâtre de Genève; 

Orchestre de la Suisse Romande; Jirí 

Belohlávek, dir.; Peter Mikulas, 

Stéphanie Novacek, Stefan Margita, 

Alexander Vassilev, Gordon Gietz 

(Grand Théâtre, Genève, 2004). Janacek: 

De la Maison des mort 


Opera. Gilles Ragon, Roxana Briban, 

Tomas Tomasson; Jacques Lacombe, 

cond. Meyerbeer: Les Huguenots. Opéra 

Royal de Wallonie, Liège, rec. BERTBF) 

5 15h. SRC EM. L’opéra du samedi. Choeur 

Ernst Senff; O.S. de Berlin; Eliahu 

Inbal, dir.; Marina Shaguch, Vitaly 

Tarashenko, Viktor Savaley, Vladimir 

Matorin, Konstantin Gorny (Konzerthaus, 

Berlin, 2004). Rachmaninov: 

Francesca da Rimini 

Bravo! Classical music shows listed below. They 

also have pop, country, jazz and dance. Arts & 

Minds (Sat 6pm, Sun 7pm) may also have 

music-related segments. 800-924-4444 

PBS VPT Public Broadcasting Service (USA), 

Vermont Public Television. 802-655-8059 

Télé-Québec la télévision éducative et culturelle 

du Québec. 514-521-2424 

JAZZ PLUS Jazz @ scena.org 

François Houle (photo) 

En concert du 8 au 11 

AVIS AUX DIFFUSEURS 

ET PROMOTEURS DE SPECTACLES 

Si vous avez de l’information concernant 

des spectacles de jazz et de musiques 

connexes, nous vous invitons à nous la faire 

parvenir par courriel à l’adresse affichée en 

début de ce calendrier. Question d’espace, 

nous ne pouvons garantir l’inclusion de 

toutes les infos. Date de la prochaine tombée 

: 15 octobre. 

CONCERT PRESENTERS 

AND PROMOTERS PLEASE TAKE NOTE 

Presenting or promoting a jazz or improv 

music show? We invite you to pass along 

any infirnation to the address at the top of 

this column. Due to space limitations, we 

cannot guarantee inclusion of all listings 

within. Next deadline: October 15. 

Mer. 5 (17 h à 19 h) 

Marianne Trudel (piano) et Jean Derome 

(sax, flûte). Salle Serge-Garant (B-484) 

Faculté de Musique, Université de 

Montréal 200, Ch. Vincent-D’Indy 

Ven. – Sam. 7 – 8 (21 h) 

Quintette de Carl Januska (batterie) 

avec Kelly Jefferson (sax ténor, soprano) 

Bar Upstairs 1254, rue McKay, 931-6808 

Sam. 8 – Innovations en concert – Évolutions 

2005 : «De soliste à chambriste» 

(Voir article dans la section jazz) (20 h) 

Evan Parker (sax soprano et ténor) duos et 

trios avec Jean Derome (sax alto, flûte) et 

François Houle (clarinette) 

Chapelle Historique du Bon-Pasteur 

100, rue Sherbrooke Est, 872-5338 

Dim. 9 (14 h, 16 h) – Jazz : Les folles nuits 

de Montréal (En concert) Bathyscaphe, 

ensemble du trompettiste Ivanhoe 

Jolicoeur 

Musée d’Histoire de Montréal (M.H.M), 353, 

rue d’Youville (Entrée gratuite), 872- 3207 

Dim. 9 – Évolutions 2005 

(22 h) Benoît Delbecq (piano), solos, duos 

et trios avec François Houle et Thom 

Gossage (batterie) 


Mar. 11 – Évolutions 2005 

(20 h) Concert donné par les participants 

des ateliers d’improvisations dirigés par 

Evan Parker (22 h) – Leo Bachmann (solo 

tuba), duos et trios avec Evan Parker et 

Jean Derome 


Jeu. 13 (20 h) – Jazz à l’année longue 

(Série présentée par le Fest. Int. de Jazz de 

Montréal) John Scofield Musical (Hommage 

à Ray Charles) (En ouverture : Sage Reynolds 

Quartet de Montréal) 

Spectrum de Montréal 318, rue Ste- 

Catherine Ouest. Billetterie : Ticketpro (908- 

9090) ou au guichet du Spectrum 

Ven./sam. 14 – 15 (21 h) 

Quartette de Joël Miller – avec invité, Torben 

Waldorf (basse) de Suède 

Upstairs 

Ven. 14 (20 h 30) – Jazz à l’année longue 

François Richard Quartet. Sélections 

de «Labyrinthe» et «Ad Infinitum» 

Gesù – Centre de créativité, 

1200 rue de Bleury, 861-4036 

Sam. 15 (20 h) – Jazz à l’année longue. 

Victor Wooten «Extreme Bass Virtuoso» 

Spectrum de Montréal Billetterie : Ticketpro 

(908-9090) ou au guichet du Spectrum 

Dim. 16 (14 h, 16 h) Folles Nuits 

de Montréal (En concert). Trio Phillipe 

Lauzier (anches) avec Miles Perkin (basse) 

et Robbie Kuster (batterie) 

M.H.M. 

Jeu. 20 (21 h 30) 

Billy Bang (violon solo) 

Casa del Popolo 4873, boul. St-Laurent, 

284-0122 

Ven./sam. 21 – 22 (21 h) 

Quartette de Jan Jarczyk (piano) avec invité 

Andrzej Olej (basse) de Pologne 

Upstairs 

Ven. 21 (21 h 30) 

Tobias Delius (saxo ténor) quartet avec 

Tristan Honsinger (violoncelle), Han Bennink 

(batterie) et Valdi Kolli (contrebasse) 

Sala Rossa 4848, boul. St-Laurent [Infos : 

Prod. Traquen’Art, 396-3388] 

Sam. 22 (20 h 30) – Jazz à l’année longue. 

Wynton Marsalis and the Magic Hour 

Salle Wilfrid-Pelletier, Place des Arts 

Billetterie : Ticketpro (908-9090) 

ou au guichet de la P.-d-A. 

Dim. 23 (14 h et 16 h) – Folles Nuits de 

Montréal (en Concert). Trio Greg Amirault 

M.H.M. (21 h) Quintett de Mike Webster 

avec John Benites (de New York) 

Upstairs 

Ven. – Sam. 28 – 29 (21 h) 

Quintette de la chanteuse Jeri Brown 

Upstairs 

Dim. 30 (14 h et 16 h) — Folles nuits de 

Montréal (En concert). Quintette Yannick 

Rieu (sax ténor) / Daniel Thouin (claviers) 

M.H.M. 

Comme toujours, on vous invite à consulter 

le site sortiesjazznights pour un calendrier 

hebdomadaire détaillé des activités à 

Montréal et dans la région environnante. 

Les intéressés sont priés de noter qu’il est 

possible de s’abonner gratuitement à sa 

liste courriel (voir adresse ci-dessous). 

As always, take a look at the sortiesjazznights 

website (see address above) for 

detailed listings of shows in Montreal and 

its outlying areas. And to make things 

even easier for you, just send an e-mail 

and it will be forwarded directly to your 

mail box every week. 

Les journées de la culture 


au 2 octobre 

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de la musique 


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OCTOBRE 

1 20h. Bravo!. Gala Concert. Joan 

Sutherland, soprano; Luciano 

Pavarotti, tenor; Elizabethan Sydney 

Orchestra; Richard Bonynge, cond. 

Verdi: La Traviata; Donizetti: Lucia di 

Lammermoor; Leoncavallo: Pagliacci; 

Puccini: Tosca 

8 20h. Bravo!. Saturday Night At The Opera. 

Kitchener-Waterloo Symphony; 

Toronto Dance Theatre; Mark Dubois, 

Giselle Fredette, Shawna Farrell; 

Richard Bradshaw, Stuart Hamilton, 

hosts. Gluck: Orphée et Euridice 

11 19h30. Bravo!. Talkin’ Blues. Curtis 

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Miscellaneous 

P, ILY, Z 

12 $ / 120 caractères | 5 $ / 40 caractères additionels 

Tél. : (514) 948-2520 

petitesannonces@scena.org • classifieds@scena.org 

Rebirth of an Orchestra. Toronto S.O.; Peter 

Oundjian, cond.; Renée Fleming, 

soprano; Emmanuel Ax, piano; Yo-Yo 

Ma, cello 

18 19h30. Bravo!. Talkin’ Blues. Sonny 

Landreth 

22 20h. Bravo!. It’s All About The Music. Marc- 

André Hamelin, piano 

25 19h30. Bravo!. Talkin’ Blues. Heritage 

Blues Festival 

25 22h. Bravo!. Live At The Rehearsal Hall. 

Great Big Sea; Lance Chilton, Russell 

Crowe, hosts. Rock interpretations of traditional 

Newfoundland folk songs. (f29) 

26 20h. Bravo!. Lunatic Van Beethoven. Keir 

Cutler, actor 

29 22h. Bravo!. Live At The Rehearsal Hall. 

Great Big Sea. (h25) 

MOTS CROISÉS / CROSSWORD 

Jacques Desjardins 

1 

2 

3 

4 

5 

6 

7 

8 

9 

10 

11 

12 

Horizontalement 

■ 1 – Fait sa tournée d’adieu – 

Coutumes ■ 2 – Amoureuse, par 

exemple – Drame japonais ■ 3 – 

Aéroport de Montréal – Dans le titre 

d’un opéra de Mozart ■ 4 – D’une 

expression musicale qui fait revenir au 

début – Pianiste chilien ■ 5 – Oiseau 

échassier – Fleuve d’Italie – Ancienne 

note ■ 6 – Égaie – Personnage d’un 

opéra de Donizetti ■ 7 – A cours en 

Scandinavie – Interjection ■ 8 – 

Relation ■ 9 – Marcato en est une ■ 

10 – Prénom féminin – Chef religieux 

■ 11 – A renoncé récemment à la lutte 

armée – Sous-vêtement ■ 12 – Préfixe 

qui ne tient pas sur Terre – Compagnie 

canadienne de transport 

Verticalement 

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 

■ 1 – Prénom du rival du n o 1 horizontal 

– Se chante ■ 2 – Opéra de Verdi – 

Infinitif – Compositeur italien ■ 3 – Aime 

le rouge – Le dernier a été exécuté en 

1918 ■ 4 – Ne bouge pas beaucoup – 

Ceinture – Agence de renseignement ■ 5 

– Se suivent dans l’alphabet – De même 

– Se parlait dans le sud de la France ■ 6 

– Lac des Pyrénées – Dans la Rose des 

vents – Lettre grecque – Article espagnol 

■ 7 – Fait tout sauter – Il porte la voûte 

du ciel sur ses épaules ■ 8 – International 

Airline Passengers Association – Ne boivent 

plus – Symbole chimique ■ 9 – Au 

tout début ■ 10 – Cité antique – 

Personnage d’un opéra de Puccini ■ 11 – 

On y sue à grosses gouttes – A fait beaucoup 

de dégâts pendant la guerre 

d’Algérie ■ 12 – Affirmation – État américain 

– Nom masculin 

In the title of a Mozart opera ■ 4 – From 

a musical expression which brings one 

back to the beginning – Chilean pianist ■ 

5 – Wader – Italian river – Old note ■ 6 

– Make fun of – Character in a Donizetti 

opera ■ 7 – Scandinavian currency – Half 

of a laugh (backwards) ■ 8 – Connection 

■ 9 – Marcato, for example ■ 10 – 

Female name – Religious leader ■ 11 – 

Has recently given up armed struggle – 

French underwear ■ 12 – Prefix which 

does not stay on the ground – Canadian 

transportation company 

Down 

■ 1 – First name of the rival of no. 1 

across – Is sung ■ 2 – Verdi opera – 

Where we treat trauma – Italian composer 

■ 3 – Loves red – The last was executed 

in 1918 ■ 4 – Artificial intelligence 

– Belt – Information agency ■ 5 – Follow 

each other in the alphabet – Proves your 

age – Was spoken in Southern France ■ 

6 – Lake in the Pyrenees – In the compass 

– Greek letter – Spanish article ■ 7 

– Blows everything up – He carries the 

skies on his shoulders ■ 8 – International 

Airline Passengers Association – Do not 

drink any more – Chemical symbol ■ 9 – 

At the very beginning ■ 10 – Possessive 

– Character in a Puccini opera ■ 11 – 

Makes you sweat! – Did a lot of damage 

during the Algerian War ■ 12 – 

Affirmation – American state – Follow 

each other backwards in the alphabet 

Solution du dernier numéro / last issue 

Across 

■ 1 – On his farewell tour – Personal pronoun 

■ 2 – Could be dangerous… – 

Japanese drama ■ 3 – A bit of admiral – 



Pas de crise du disque 

chez Naxos ! 

Entretien avec 

Klaus Heymann 


Les maisons de disques et sociétés de 

concerts qui occupent la plus grande 

place dans le monde de la musique 

classique sont rarement célébrées 

pour leur courage à défricher de nouveaux 

territoires et affichent plutôt d’une 

manière générale un profil assez prudent, 

voire conservateur. Dans un marché dont on 

prévoit depuis plusieurs années l’effondrement, 

qui songerait à lancer une maison se 

spécialisant dans le répertoire nouveau (ou 

méconnu), mettant de l’avant des interprètes 

certes talentueux, mais méconnus, et, surtout, 

qui pourrait espérer tirer son épingle du 

jeu en proposant ce produit à prix économique? 

L’étiquette Naxos a été fondée sur ces 

bases en 1987 et elle est aujourd’hui la plus 

importante étiquette de musique classique 

au monde. LSM a échangé quelques courriels 

avec son directeur et fondateur Klaus 

Heymann, basé à Hong Kong. 

C’est le désir d’enregistrer un disque 

mettant en vedette le talent de son épouse, 

la violoniste japonaise Takako Nishizaki, 

qui a amené l’homme d’affaires Klaus 

Heymann à fonder, en 1978, sa première 

étiquette, HK, consacrée à la musique symphonique 

chinoise. L’idée de produire des 

enregistrements d’oeuvres du répertoire 

occidental se concrétisa par la mise sur 

pied de l’étiquette Marco Polo (1982), qui 

puise dans les répertoires romantique et 

post-romantique les oeuvres méconnues de 

compositeurs rennommés. En 1986, la baisse 

importante des coûts de production de 

disques compacts allait lui permettre de 

lancer une étiquette à prix économique : 

Naxos. 

LSM : Le choix de Naxos de construire 

son catalogue avec des interprètes peu 

connus, et souvent dans un répertoire 

qui ne l’est pas beaucoup plus, comportait 

un important facteur de risque... 

Klaus Heymann : Il faut bien comprendre 

que Marco Polo existait avant Naxos, c’est-àdire 

que j’ai commencé avec un répertoire 

vraiment rare avant de me lancer dans un 

répertoire plus standard. En fait, le choix 

d’œuvres moins « connues » n’était pas risqué, 

puisqu’il était devenu clair pour moi 

que d’enregistrer encore et encore de nouvelles 

versions d’œuvres déjà très présentes 

sur le marché n’aurait guère été plus sage. 

Concernant l’embauche d’artistes «inconnus», 

il faut bien dire que nous n’avions pas 

le choix non plus. Nous n’avions ni l’argent 

ni la réputation pour attirer des artistes établis. 

Heureusement, à la fin des années 80, 

lorsque le rideau de fer a cédé, nous avons 

soudainement eu accès à de nombreux 

excellents orchestres du bloc de l’Est. 

LSM : À quel signe avez-vous pu reconnaître 

que le public était prêt à suivre 

votre démarche ? 

KH : J’avais déjà une bonne idée de la 

curiosité des amateurs en regard des ventes 

de l’étiquette Marco Polo. Aussi, le marché 

du répertoire « rare » n’est pas très affecté 

par le prix du disque, en ce sens qui si un 

amateur tient à posséder un certain enregistrement, 

il sera prêt à payer le prix 

demandé, mais avec la politique de prix 

économique de Naxos, nous permettons 

aux acheteurs d’expérimenter en achetant 

des produits qu’ils n’auraient peut-être pas 

été tentés d’acheter au prix habituel. 

LSM : Croyez-vous que le « modèle 

Naxos » puisse être appliqué au concert 

(billets à prix économique, répertoire 

méconnu, etc.) ? 

KH : Je crois que oui, mais je pense que le 

public devrait être mieux informé. Les 

orchestres ou les salles de concert pourraient 

rendre disponibles sur leur site 

Internet des enregistrements que les gens 

pourraient écouter avant d’aller au 

concert. Nous avons déjà chez Naxos des 

collaborations avec de nombreux 

orchestres auxquels nous fournissons des 

enregistrements dans ce but. 

LSM : C’est aussi ce que peuvent faire 

les gens sur votre site avec la 

Bibliothèque Naxos. J’apprenais récemment 

que de nombreuses bibliothèques 

publiques (une quarantaine au Canada) 

achètent aussi des licences pour leurs 

membres, qui peuvent ainsi écouter 

votre catalogue gratuitement. 

KH : Nous avons lancé la Naxos Music 

Library il y a une vingtaine de mois et déjà 

plus de 500 institutions d’enseignement 

ou institutions publiques y sont abonnées . 

Ça donne un accès à quelque 10 000 

disques en ligne (Naxos, Marco Polo, Bis, 

CBC, Analekta et plusieurs autres). L’un des 

avantages, c’est qu’on ne risque pas d’endommager 

le disque ! Et puis, avec un 

abonnement multiple, plusieurs personnes 

peuvent écouter le même enregistrement 

simultanément, c’est très utile pour les 

cours d’histoire de la musique, par exemple. 

LSM : Les mélomanes peuvent aussi 

explorer votre catalogue de cette façon. 

KH : Ça, ils le font déjà directement sur 

notre site (naxos.com), où il peuvent écouter 

gratuitement 25% de chaque pièce. 

Mais même les abonnés à la Bibliothèque 

Naxos peuvent devenir des acheteurs après 

avoir entendu une pièce en entier, c’est un 

excellent outil de vente. 

LSM : Vous savez bien sûr que la BBC a 

rendu disponible dans le courant de 

l’été les symphonies de Beethoven en 

format mp3, atteignant jusqu’à 1,4 million 

de téléchargements pour l’ensemble. 

Certaines étiquettes de disques 

s’en sont plaintes. 

KH : Je ne crois pas que l’expérience sera 

répétée. Ce n’était peut-être pas la meilleure 

chose à faire à une époque où nous 

essayons de faire comprendre aux gens 

qu’il faut payer pour ce genre de service... 

LSM : Quoi qu’il en soit, les choses bougent 

vite du côté d’Internet. Naxos vient 

même tout juste de prendre le train de la 

baladodiffusion (podcasting). Comment 

entrevoyez-vous l’avenir ? 

KH : Ça va vite en effet et il est bien difficile 

de dire où en sera l’industrie dans cinq 

ans, ou même deux. Je crois que nous vendrons 

toujours des CD et des DVD, mais en 

moins grande quantité, tandis que le téléchargement 

prendra de l’importance. 

Parallèlement, des services en ligne comme 

la Bibliothèque Naxos prendront une plus 

grande part du marché, et pourraient bien 

devenir la façon préférée d’écouter de la 

musique. Quand la bande passante le permettra, 

les gens pourront stocker leurs 

listes d’œuvres préférées sur des sites 

comme le nôtre et les écouter à partir de 

leur téléphone cellulaire... On pourra 

même écouter de la musique en surround 

directement d’Internet. 

LSM : Naxos distribue déjà des étiquettes 

indépendantes comme Analekta, 

de Montréal ; êtes-vous fréquemment 

sollicité pour ce type de service et, si 

oui, Naxos sera-t-elle la planche de salut 

des petites étiquettes indépendantes ? 

KH : En effet, de plus en plus d’étiquettes 

indépendantes (pas toutes petites !) viennent 

frapper à notre porte, mais il y a des 

limites au nombre d’étiquettes que nous 

pouvons physiquement distribuer. Nous 

pouvons cependant leur offrir une distribution 

digitale, et c’est la voie de l’avenir 

pour les indépendantes.p 


Musiques du monde 

Le Festival du Monde Arabe 

Bruno Deschênes Le Festival du Monde Arabe nous propose à actuels rendent les gens suspicieux. Les organisateurs 

l’automne sa sixième édition. Commencé un doivent se battre plus que bien d’autres pour démontrer 

peu dans l’ombre, ce festival a atteint depuis le bien-fondé de leur projet. D’autre part, la communauté 

arabe est très critique, ne le considérant pas vrai- 

deux ans une notoriété telle qu’il est maintenant 

devenu un événement majeur à ment représentatif du Moyen-Orient. Les barrières et 

Montréal. Les concerts, expositions et autres événements 

qui y sont présentés tournent chaque année Nakhlé, ce festival est au départ montréalais, créé par 

préjugés à surmonter sont énormes. Pour Joseph 

autour d’un thème particulier. Cette année, ce sera celui des Montréalais originaires du Moyen-Orient. Ce festival 

ne pourrait exister à Paris ou à New York. Il n’est pos- 

du Harem, et plus spécifiquement de la femme. Elle ne 

sera pas passive ou à l’écart, mais elle sera créatrice. sible qu’à Montréal et ce, grâce au public de la métropole, 

qui démontre une énorme ouverture d’esprit. 

La programmation des concerts de 2005 débordera 

des sentiers typiques des musiques du Moyen- L’idée de départ était de créer un espace humain 

Orient. On y découvrira une influence orientale, où les cultures les plus diverses pouvaient se rencontrer 

influence qui s'est d'ailleurs fait sentir dans plusieurs et se connaître, malgré des antinomies flagrantes. Le 

cultures avoisinantes. Par exemple, l’excellente interprète 

du pipa (luth) chinois Liu Fang jouera de pair qui place sur une même scène deux traditions reli- 

meilleur exemple est le spectacle «Le cercle de l’extase» 

avec le joueur de oud tunisien Yousra Dhahbi. On gieuses et sacrées en apparence divergentes. Ce spectacle 

a obtenu un succès énorme. Le but n’était pas de 

entendra Aki Takahashi, conteuse et interprète du 

biwa (luth) japonais. La compositrice québécoise mettre ces musiciens ensemble sur une scène et de les 

Katia Makdissi-Warren présentera un nouveau concert faire jouer, mais de permettre à des musiciens de se rencontrer 

par la musique et de partager cet échange avec 

original. L’Orient est bien sûr à l’honneur avec Sima 

Bina, chanteuse iranienne. Le célèbre oudiste Naseer un public. La musique n’était qu’un moyen et non le 

Shamma rendra un hommage à quelques grandes voix but : les échanges humains entre ces musiciens l’étaient. 

féminines du Moyen-Orient, alors que Simon C’est une des raisons pour lesquelles ce festival se 

Shaheen, aussi oudiste, partagera la scène avec veut avant tout humain. Les organisateurs prennent 

Catherine Potter, montréalaise interprète du bansouri des risques et acceptent de se casser le cou. Je crois 

(flûte) indien. Le concert de clôture rendra hommage qu’ils ont le don de faire d’excellentes alliances musicales 

où chacun assume ses divergences et les exprime 

à trois grandes chanteuses d’Orient. Il faut aussi mentionner 

la nuit de musique et chant de tarab, cette par la musique. Comme Joseph Nakhlé l’indique, 

musique d’extase typiquement orientale, qui sera sans «avant les cultures, avant les religions, il y avait des 

aucun doute un événement très particulier. 

êtres humains qui se ressemblaient tout en étant différents». 

En assumant et en acceptant humainement 

Mais il y a beaucoup plus à ce festival qu’une belle 

programmation. J’ai rencontré le directeur de la programmation, 

Joseph Nakhlé, pour connaître un peu les des merveilles artistiques. Dans le contexte politique 

cette différence, et en misant sur elle, on peut créer 

motivations de cet événement. Au départ, la création et actuel, ce n’est pas une tâche facile. Il m’a enlevé les 

l’organisation d’un festival arabe en Occident n’est pas mots de la bouche en ajoutant que ce festival exige 

chose facile à cause de nombreuses réticences tant des d’eux du courage et un dévouement… humain. p 

paliers gouvernementaux que de la communauté arabe 

Du 28 octobre au 13 novembre 2005 

même. D’une part, les événements politiques récents et 

www.festivalarabe.com 

Recueil de l’Ermitage du Prunus 

Chen Leiji, cithare qin 

Ocora, C 560175 (72 min 43 s) 

★★★★★ $$$$ 

Le qin (prononcé tchin) est 

une cithare sur table chinoise 

sans chevalets qui a vu 

le jour il y a près de 2 000 

ans. Mesurant environ 120 

cm, l’instrument est couché sur une table 

et le musicien pince les cordes au-dessus 

de l’instrument. Une des principales particularités 

du qin est de pouvoir produire 

une très grande variété de timbres sonores. 

Cet instrument a été pendant des siècles 

l’instrument de prédilection de l’élite intellectuelle 

chinoise. Un grand nombre de 

traités et de recueils de pièces ont été 

écrits pour le qin. OCORA nous offre ici 

une sélection de pièces du Recueil de 

l’Ermitage du Prunus, publié en 1931, et 

qui contient l’enseignement de Wang Binlu 

(1867-1921). Plusieurs de ces pièces datent 

du VIII e ou encore du XIII e , tandis que la 

date d’écriture de plusieurs autres ne 

semble pas être connue. L’excellent interprète 

du qin, Chen Leiji, est accompagné 

au xiao (flûte droite) dans quelques pièces 

par François Picard, spécialiste de la 

musique chinoise. 

Milonga d’automne 

Norteño, quintette de tango nuevo 

Les Productions de l’Anche Libre, CD3917 

(59 min 22 s) 

★★★★★ $$$$ 

Les musiciens canadiens 

semblent avoir une affinité 

toute particulière pour la 

musique du tango, une 

musique si langoureuse tout en étant si 

envoûtante. Norteño est, pour moi, une 

merveilleuse découverte. Pour que le tango 

nous arrache le cœur, il faut que les musiciens 

en fassent tout autant lorsqu’ils l’interprètent. 

Les musiciens de Norteño 

répondent très bien à l’appel. Musiciens 

qui démontrent un grand amour et une 

grande passion pour cette musique : ils 

nous arrachent vraiment le cœur et le 

« pétrissent » sans vergogne. Quelle joie ! 

Ensemble Constantinople 

Carrefour de la Méditerranée II, 13 

octobre, 20 h, premier concert de la saison 

Salle Pierre-Mercure, 300 de Maisonneuve 

est, Montréal 

Le conseil international de la musique - 

International Music Council, UNESCO 

pour la préservation du patrimoine musical 

mondial http://www.unesco.org/imc/ 


Jazz 

Série Évolutions – 9 e édition 

Improviser du singulier au pluriel 

Marc Chénard 

Dans le lot de concerts qui sont inscrits au relève pas seulement du tour de force, mais de l’inouï 

menu musical de l’automne, un événement en musical. 

particulier se démarque. Du samedi 8 au mardi Invité d’honneur à cet événement, on pourra 

11 octobre prochain, à la Chapelle historique du Bon- 

Pasteur (100, rue Sherbrooke Est), la série «Évolutions 

2005» marquera sa neuvième édition avec un solide 

programme de spectacles situé aux confins des genres, 

programme dont l’intitulé est « Des solistes aux chambristes 

». 

Chapeautée par l’organisme « Innovations en 

concert », un OSBL fondé par le guitariste Tim Brady 

en 1996, cette initiative est l’une des rares chez 

nous où coexistent à parts égales les musiques 

écrites (contemporaines) et improvisées, deux 

mondes qui s’excluent en raison de perceptions 

divergentes, voire de préjugés tenaces. 

De l’avis du compositeur Michel 

Frigon, directeur artistique de cette série 

depuis l’an dernier, ces deux univers ne 

sont pas à des années-lumières de distance, 

mais peuvent être le terrain de 

rencontres propices. Son propre travail de 

compositeur abonde en ce sens, puisqu’il 

ne conçoit pas ses oeuvres comme des 

systèmes fermés, mais bien ouverts par 

moments, question d’accorder une certaine 

liberté d’expression aux exécutants. 

Pour ce qui est du concept même de 

l’événement, la série « Évolutions » misait 

depuis ses débuts sur un instrument ou une 

famille de ceux-ci, tels la guitare (deux fois), les 

vents, les cordes ou le piano. En 2004, un changement 

d’orientation eut lieu et l’accent fut mis 

sur les quatuors, « un nouveau filon qu’on veut 

donc l’entendre en soirée d’ouverture d'abord 

en solo, puis en interaction avec deux autres 

éminents souffleurs: notre Jean Derome 

national (qui fut l’objet d’un profil dans la 

précédente livraison de ce magazine) et 

l’ex-Montréalais (et Vancouvérois d’adoption), 

le clarinettiste François Houle. Ce 

dernier, notons-le, est lui aussi un candidat 

de choix pour l’événement, car il 

nage aussi bien dans les eaux profondes 

de l’impro que dans celles du 

monde de la composition contemporaine la 

plus virtuose (v. chronique de disque en 

page 50). À ce titre, il participera non seulement 

à cette première soirée, mais aussi à 

celle du lendemain, d’abord avec le violoncelliste 

lyonnais Benjamin Carat (où les 

deux musiciens feront la création d’une 

œuvre de Houle), puis avec un collègue de 

longue date, le pianiste français Benoît 

Delbecq (qui se produira d’abord en 

solo) et l’un de nos batteurs d’ici, Thom 

Gossage. 

Pour boucler le volet impro de cette 

série, M. Parker et le saxophoniste Jean- 

Marc Bouchard (de l’ensemble Quasar), dirigeront 

des ateliers (25 musiciens au total) 

durant une première représentation en soirée 

de clôture (à 20 h), suivie d’une finale avec messieurs 

Parker et Derome ainsi qu’un autre invité 

spécial, le tubiste suisse Leo Bachmann. 

exploiter pour l’avenir », ajoute Frigon, qui précise alors 

sa pensée: « Dans un premier temps, on est parti de 

l’idée du soliste, puis on a voulu approfondir cela en 

mettant chacun d’eux en interaction avec d’autres. Le 

but, en somme, c’est de présenter des individus qui ont 

développé un langage solo très personnel et de s’en servir 

comme porte d’entrée à une musique de chambre, 

leur permettant ainsi de confronter leurs univers respectifs. 

» 

Sortie côté contempo 

Quant au volet « contemporain », le même M. Carat sera 

aussi présent, en soirée d’ouverture, en compagnie de 

Marie-Hélène Breault (flûte), de Louis-Philippe 

Marsolais (cor) et de Catherine Meunier (percussion). 

Le lendemain, ces deux dames seront de retour en première 

partie. 

Pour marquer la dixième année de ses activités, 

«Innovations en concert» présente l’un de ses programmes 

Entrée côté impro 

Peu de musiciens remplissent aussi bien les exigences 

d’emploi dans cette série que le saxophoniste soprano 

et ténor Evan Parker. Musicien de la première génération 

des improvisateurs libres européens, ce grisonnant 

Britannique de 61 ans est vraiment l’un des rares 

qui, inspiré du grand Coltrane, ne s’est pas contenté de 

reprendre son langage musical par mimétisme mais 

bien à le porter à un autre niveau. Pour ceux et celles 

qui ne le connaissent pas, son seul jeu de soprano, où il 

sculpte de véritables mosaïques sonores constituées de 

multiphoniques entretenus par le souffle continu sur 

des périodes pouvant atteindre 20 minutes ou plus, ne 

les plus ambitieux, mais tout porte à croire, si 

l’on se fie aux dires de son directeur, que tous les 

espoirs sont permis pour les années à venir — moyennant 

des appuis financiers adéquats, bien sûr. « Comme 

auditeur, j’aime les rencontres. Ce principe m’est cher 

et je veux que l’événement soit convivial, qu’on y sente 

une dimension festive en cette année anniversaire. Avec 

cela en tête, je tiens à continuer sur cette tangente de 

mises en situation de créateurs issus de mondes différents, 

de questionnements, le tout dans un esprit de 

découvertes et de partage entre des artistes d’ici et 

d’ailleurs. C’est tout cela, je crois, qui donne de la personnalité 

à un événement comme celui-ci. » 

Pour les informations 

sur les spectacles de 

musique improvisée 

de cette série, voir le 

calendrier Jazz Plus 

en page 38. 


Au rayon du disque / Off the Record 

Marc Chénard, Charles Collard, Paul Serralheiro 

Débat 

Quartet Noir: Lugano 

Victo CD 096 

Il faut de la patience pour apprécier ce nouveau 

CD signé par les quatre grosses pointures 

de l’improvisation collective que sont Urs 

Leimgruber (saxophone ténor et soprano), 

Marilyn Crispell (piano, percussion), Joëlle 

Léandre (contrebasse) et Fritz Hauser (batterie). 

Quartet Noir avait publié en 1999 un 

enregistrement marquant d’un concert donné au festival de 

Victoriaville. Capté en concert à Lugano à pareille date l’an dernier, 

cette nouvelle performance semble vouloir éviter toute 

expressivité. En l’écoutant, on est même porté à penser que les 

artistes ont cherché à intellectualiser le processus créateur pourtant 

très abouti dans leur premier opus. On pourra parler ici ou 

bien d’une peinture monochrome — en opposition au spectre 

étendu de couleurs qui peuvent si souvent éclater dans l’improvisation 

collective — ou bien de fluctuations aléatoires qui se referment 

sur elles-mêmes. Les musiciens se permettent aussi d’improviser 

à la limite de l’audible et ce, dans un dépouillement d’une 

infinie précision. Toutefois, cette musique frôle l’impasse de la 

non-communication par l’absence d’un élément catalyseur 

capable de la libérer de sa retenue. En situation de concert, 

comme ce fut le cas ici, ce problème ne se pose pas, car les interprètes 

et le public sont réunis dans une mystérieuse complicité en 

temps réel. En revanche, les conditions d’écoute d’un disque ne 

peuvent pas reproduire cet espace, nécessitant alors un effort 

supplémentaire de la part l’auditeur. 

« Lugano » comporte trois parties, la première étant la plus 

importante en termes de durée (plus de 30 minutes). La dernière 

donne lieu à une éruption sonore salutaire, bien qu’elle arrive un 

peu tard dans la partie. Cela dit, des termes tels « abstrait » ou 

« hermétique » sont à vrai dire inadéquats pour ce disque qui, lui, 

se situe hors des sentiers battus. ★★★✩✩✩ CC 

Il est le propre des grands artistes de se remettre en question 

périodiquement, parfois au grand dam de leurs partisans. Qu’on 

pense à Coltrane dans sa dernière période free ou à Miles dans sa 

période électrique et l’on a deux exemples probants à cet effet. 

Alors que ces deux monstres sacrés recherchaient une espèce de 

plénitude, les quatre improvisateurs très actuels de ce disque s’engagent 

dans une démarche opposée, soit celle d’une ascèse. Il 

importe de souligner ici que le ‘directeur musical’ de ce groupe, le 

saxophoniste suisse Urs Leimgruber, est un jazzman de souche 

dont la démarche actuelle se situe dans une espèce de recherche 

sonore abstraite, tout comme son compatriote percussioniste Fritz 

Hauser. La contrebassiste Joëlle Léandre, pour sa part, n’est pas 

étrangère à cette épure sonore, autrement plus manifeste dans la 

musique contemporaine dont elle est issue que dans le jazz. 

Toutefois, c’est la pianiste Marilyn Crispell qui a effectué le plus 

grand saut ici, puisque cette héritière de Cecil Taylor semble s’être 

délestée de tout son bagage pour se joindre à ses collègues dans 

cette aventure au bord du gouffre. Certes, on peut aimer ou ne pas 

aimer, ou préférer le premier enregistrement au second, mais 

force est de constater que ce quartette obéit au premier principe 

de la musique improvisée, soit de ne pas tenter de reproduire son 

travail antérieur (si réussi fut-il), même au risque de décevoir ceux 

et celles qui espèrent retrouver un autre moment de grâce semblable 

de leur part. ★★★★✩✩ MC 

(1)Chamber Works 

Terry Bozzio and Metropole Orkest 

Favored Nations FN2530-2 

★★★✩✩✩ 

(2)Odd Jobs, Assorted Climaxes 

John Korsrud 

Spool SPP203 

★★★★★✩ 

In the world of music, the composer often stands 

in a privileged position, akin to that of the dramatist 

in the theatre. He or she creates, while players 

simply execute. It is no surprise, then, that players 

often have ambitions to become composers themselves 

and accede to all the power and prestige that implies. In the 

realm of improvised music, this raises an interesting paradox, which, like 

all paradoxes, makes perfect sense. Repeating music that has been 

notated seems the antithesis of creating music on the spot. But improvised 

music is always about composition, as composition is about 

recording improvised ideas worth developing and repeating. In comparing 

the recent releases of American drummer Terry Bozzio and 

Canadian trumpeter John Korsrud, one learns a few things about this 

phenomenon. 

(1) Bozzio, best known for his tenure with Frank Zappa, the 

Brecker Brothers and his pop trio Missing Persons, has had a varied 

performance career. In “Chamber Works,” the drummer’s composition 

chops are displayed in five originals, deftly performed by Holland’s 50- 

piece-plus Metropole Orkest and its conductor Dick Bakker. Subtitled 

Five Movements for Drum Set and Orchestra, the music, arranged here 

by pianist Martin Fondse, is rich in rhythmic drive and orchestral textures 

and colour, albeit idiomatically derivative to some degree, if not 

predictable in spots. This would make very good film music – a genre 

Bozzio is no stranger to – as it evokes a wide range of drama and 

moods. This work appears to be mostly built around the rhythms of 

the drums, which are featured prominently throughout, as in a concerto, 

but with some added solos provided by orchestra members along 

the way. 

(2) John Korsrud, for his part, offers us a different take on things 

in his own work. The composer’s trumpet appears on a single cut, and 

only three feature the palette of a full orchestra, a symphony in this 

case. While Bozzio’s music could pass for the soundtrack of a blockbuster, 

Korsrud’s would work for a quirky, cutting edge indie flick, since 

he goes for a more creative use of varied media and styles. VAP DIST 

for Orchestra is worth lingering over in comparison to Bozzio’s work; 

both are attempts to write for an essentially outdated medium. In that 

regard, Korsrud aptly asks in the notes: “How does anybody create 

something ‘new’ for orchestra?” The answer for both composers seems 

to be this: By exploring rhythms and textures that are not commonly 

associated with orchestral music. Elsewhere on this side Korsrud also 

demonstrates a much greater command of compositional languages 

and an obviously greater familiarity with the craft that includes writing 

with tape and sampled sounds in mind. Running a wide range of styles, 

both high and low brow, the music here incorporates Mozartian strains 

with the roiling outbursts of punk and the surprising shifts of sound 

sources. All told then, this recording provides us with enough proof to 

conclude that Korsrud demonstrates far greater abilities as a composer 

than Bozzio. PS 


Anthony Braxton & Duke Ellington: Concept of Freedom 

Performed by… 

hatOLOGY 614 

★★★★✩✩ 

En dépit d’une abondante discographie sous 

son nom, le saxophoniste Anthony Braxton est 

un musicien dont l’oeuvre est peu enregistrée 

par d’autres. Parmi les exceptions, cette parution 

récente présente un collage de ses pièces 

dans lesquelles l’écrit et l’improvisé se fondent entre eux. Pour 

interpréter cette fresque de 57 minutes (divisée en sept plages 

plus ou moins arbitraires), un trio suisse comprenant la pianiste 

Hildegard Kleeb, le violoniste Dimitris Polisoidis et le tromboniste 

Roland Dahinden négocient les copieuses partitions avec leur 

rigueur de musiciens contemporains, rejoints ici par Robert 

Höldrich à l’échantillonneur. En cours de route, les exécutants se 

permettent d’insérer quelques motifs furtifs issus des concerts de 

musique sacrée de Duke Ellington, d’où l’inclusion de son nom 

dans le titre de ce disque. Musicalement, on est loin de l’orbite du 

jazz, mais comme tous les musiciens sont appelés à improviser, le 

lien est là, si ténu soit-il. MC 

Drew Gress : Seven Black Butteflies 

Premonition 90767 

★★★★✩✩ 

Contrebassiste très sollicité dans les milieux de 

jazz contemporain à New York, Drew Gress se 

permet à l’occasion de présenter sa propre 

musique, comme c’est le cas pour cette troisième 

offrande sous son nom (et seconde pour 

cette étiquette sise à Chicago). De retour ici 

sont le saxophoniste alto Tim Berne et le batteur 

Tom Rainey (deux acolytes réguliers du 

bassiste), en plus du passionnant pianiste Craig Taborn (jadis avec 

James Carter) et du trompettiste Ralph Alessi (on recommande 

fortement de bien tendre l’oreille). Les compositions (neuf au 

total) sont toutes de Gress, qui démontre une aussi belle imagination 

avec sa plume que dans son travail d’accompagnateur, et qui 

se permet une escapade en solo de près d’une minute en mi-parcours. 

Le groupe ne contient aucun maillon faible, bien que 

Berne, qui embrase les planches dans ses propres projets, ne 

réponde pas tout à fait aux attentes qu’on aurait de lui. En dépit 

de certaines mauvaises langues qui fustige les audaces, le jazz 

contemporain américain se porte très bien et ce disque en est une 

preuve. MC 

Mark O’Leary, Tomasz Stanko, Billy Hart: Levitation 

Leo Records LR 445 

★★★✩✩✩ 

Noted Polish trumpeter Tomasz Stanko’s sound is 

well balanced by his American collaborators on 

this disc, veteran Billy Hart on drums and newcomer 

guitarist Marc O’Leary. The same bass-less 

format that once worked for trumpeter Dave 

Douglas (Tiny Bell Trio) is adopted here—which 

makes one wonder whether this configuration is 

on its way to become a new contemporary instrumentation standard. 

As good as it is to hear each of these instrumentalists stretching out, 

sometimes there is a little too much individuality going on, which doesn’t 

make the group quite gel as a unit. However, in the best moments 

(like the title track, or the opening one “Red Sand”), all three players 

spin out lines that mesh into good grooves and no-holds-barred blowing. 

Stanko’s trumpet sounds like no other and Hart’s masterful tripping 

from swing to hard bop to funk to rock and everywhere in 

between is just the right underpinning to O’Leary’s puckish guitar 

chops. Together, these musicians succeed in playing with a kind of controlled 

abandon. If you want something driven and intense, this will 

deliver. PS 

Iks: Inner Whatever 

Ora 09075 

★★★★✩✩ 

Compte tenu du titre de ce sixième opus du 

quintette québécois neo-impro, néo-fusion, 

néo-jazz Iks, on serait porté à croire à du n’importe 

quoi. Or, une écoute attentive révèle un 

travail assez minutieux de montage en studio, 

ce dernier n’étant pas seulement un lieu mais bien un instrument 

à part entière, et que le leader, le bassiste électrique Pierre- 

Alexandre Tremblay, a exploité d’une manière plus poussée que la 

norme en musiques improvisées. Étalées sur près de 70 minutes, 

les 13 plages conjuguent le triple intérêt du leader pour les 

musiques électro-acoustiques (il vient d’achever des études doctorales 

de composition dans ce domaine en Angleterre), l’impro 

en temps réel et les musiques plus pop. Outre ses quatre camarades, 

une douzaine d’autres musiciens (Charles Papasoff étant le 

plus connu ici) ont prêté leurs instruments au projet. Complexe en 

soi, la musique n’est pourtant pas radicale dans l’ensemble, car on 

ne renie pas l’emploi d’assises plus familières (lignes mélodiques, 

pulsations rythmées). Et c’est sans doute ce double jeu qui a valu 

à l’ensemble les succès qu’il a connu chez nous. Pour l’avenir, reste 

à savoir si l’histoire d’Iks aura une suite, compte tenu du départ de 

Tremblay cet été pour l’Angleterre. Notons enfin la ‘plage cachée’, 

une amusante finale pas dénuée d’humour. MC 

JP Carter, Skye Brooks, Dave Sikula, Pete Schmitt: Inhabitants 

Drip Audio/Maximum Jazz 

Max 16362 

★★★✩✩✩ 

This release by a Vancouver foursome will be right 

up the alley of those into fusionesque offerings. 

Although young, these musicians display a mature 

group sound on the ten cuts of this eponymous 

disc, with everyone seemingly thinking on the 

same wavelength. The only beef, however, is that 

the compositions and sound concept tend toward the same darkish 

moods, even on a tune with a title like Happy Princess. But the irony 

is not out of place, given the band’s aesthetic of detachment. The surreal 

aural painting seeps through Sikula’s processed guitar, Brooks’ 

drums, Schmitt’s bass and the surprising textures of Carter’s electronically 

enhanced trumpet that comes across like a second guitar or keyboard. 

This is creative music made with an effective, albeit limited 

palette, resulting in titillating but somber soundscapes. PS 

Drumheller 

Rat-Drifting R-D9 

★★★✩✩✩ 

Drumheller est un quintette torontois qui 

effectue ici sa première sortie discographique, 

sur une nouvelle étiquette axée sur la relève 

locale. L’attitude décomplexée des musiciens 

envers les divers courants du jazz et leur allergie 

à toute définition les rallient un peu à l’esprit 

qui anime les productions Ambiances 

magnétiques à Montréal. Hélas! aucun renseignement 

n’est donné sur cette formation polyvalente 

qui évite les relectures de standards pour se constituer un 

répertoire d’originaux, dont l’inusité Beach House, qui donne lieu 

à un échange singulier entre le saxophone alto de Brodie West 

(disciple d’Eric Dolphy) et le trombone de Doug Tielli, voire le très 

humoristique Am I Lovely?, où la guitare distordue d’Eric 

Chenaux semble avoir trouvé son inspiration chez Eugene 

Chadbourne. Le batteur Nick Fraser, quant à lui, signe trois pièces 

dans lesquelles est parfois invoqué l’esprit de Monk ou de Mingus. 

Pour la créativité déployée ici, on accorderait bien quatre étoiles, 

mais sa réalisation en mérite trois. CC 


Critiques 

Reviews 

Politique de critique : Nous présentons ici 

tous les bons disques qui nous sont envoyés. 

Comme nous ne recevons pas toutes les 

nouvelles parutions discographiques, 

l’absence de critique ne présume en rien 

de la qualité de celles-ci. Vous trouverez 

des critiques additionnelles dans notre site 

Web www.scena.org. 

Review Policy: While we review all the best 

CDs we get, we don’t always receive every new 

release available.Therefore, if a new recording is 

not covered in the print version of LSM, it does 

not necessarily imply that it is inferior. Many 

more CD reviews can be viewed on our Web site 

at www.scena.org. 

★★★★★★ 

★★★★★✩ 

★★★★✩✩ 

★★★✩✩✩ 

★★✩✩✩✩ 

★✩✩✩✩✩ 

indispensable / A MUST! 

excellent / EXCELLENT 

très bon / VERY GOOD 

bon / GOOD 

passable / SO-SO 

mauvais / MEDIOCRE 

$ < 10 $ 

$$ 10–15 $ 

$$$ 15–20 $ 

$$$$ > 20 $ 

Critiques / Reviewers 

AL Alexandre Lazaridès 

BD Bruno Deschêne 

CC Charles Collard 

FC Frédéric Cardin 

IP Isabelle Picard 

JKS Joseph K. So 

MFC Mario Felton-Coletti 

PG Philippe Gervais 

RB Réjean Beaucage 

Musique vocale / Vocal 

Thomas Tallis 

Spem in alium 

Jeremy Summerly, Oxford Camerata 

Naxos 8.557770 (77 min 19 s) 

★★★★✩✩ $ 

Compositeur anglais le 

plus estimé de son 

temps, et toujours l’un 

de plus apprécié en 

musique ancienne, Tallis 

a vécu la difficile 

transition d’une Angleterre 

catholique à une Angleterre protestante. 

On retrouve sur ce disque des compositions 

provenant de ces deux univers, 

soit le latin et l’anglais vernaculaire 

imposé par la nouvelle pratique réformée. 

Les textes, et aussi la musique, de With all 

Our Heart, Discomfort them O Lord et I 

call and cry to thee, O Lord, sont directs et 

immédiats dans leurs affects, aussi bien 

que dans le sens qui leur est imparti. À 

noter que Discomfort them O Lord prend 

DISQUE DU MOIS 

Steve Reich 

Different Trains 

The Smith Quartet 

Signum Classics SIGCD064 (47 min) 

★★★★★★ $$ 

Le quatuor à cordes britannique The 

Smith Quartet interprète depuis déjà 

plusieurs années Different Trains (1988) 

de Steve Reich ; il est heureux qu’il nous 

en offre aujourd’hui un enregistrement 

(on connaît déjà celui du Kronos Quartet 

et on aura très bientôt celui du Quatuor 

Bozzini). Le couplage avec Triple Quartet 

(1999) et l’ajout de la courte Duet (1994) 

offre un magnifique portrait de l’écriture 

du compositeur américain pour ce type 

de formation. Enfin... ce type de formation, 

et plus ! En effet, le compositeur 

ajoute au quatuor un enregistrement qui 

le multiplie, jusqu’à quatre fois dans DT, 

trois fois dans le TQ et dans Duet, un 

hommage à Yehudi Menuhin, c’est un 

bien drôle de duo formé de deux violons 

solos, quatre altos et quatre violoncelles 

sa source dans un motet latin du compositeur, 

mais que le texte fut rajouté après la 

mort de Tallis pour devenir un hymne guerrier 

visant à fustiger les Espagnols et leur 

Invincible Armada en 1588. La différence est 

frappante avec les œuvres latines, telles que 

la messe et le motet Salve intemerata, mais 

surtout le fameux Spem in alium, motet à 

40 voix d’une grande magnificence. Les 

entrelacs subtils des lignes vocales, des 

couleurs et des « tonalités » mettent de 

l’avant tout le génie de ce compositeur 

savant parmi les savants de son époque. Une 

présence vibrante de l’ensemble vocal 

anglais finit de nous donner un très beau 

disque. Il manque peut-être l’espèce de mystique 

lumineuse qu’un ensemble comme les 

Tallis Scholars apporterait à ce répertoire. 

Ne vous laissez pas décourager, cependant, 

d’acheter ce Naxos très recommandable. 

Frédéric Cardin 

Antonio Vivaldi 

Arie d’Opera 

Modo Antiquo, dir. Federico Maria Sardelli 

Sandrine Piau, soprano ; Ann Hallenberg 

et Guillemette Laurens, mezzo-sopranos ; 

Paul Agnew, tenor 

Opus 111 Naïve OP 30411 (64 min 41s) 

★★★★★✩ $$$ 

Vivaldi, encore ! Après 

Bajazet, avant Tito 

Manlio (dont la parution 

est annoncée pour 

novembre, avec Karina 

Gauvin), c’est maintenant 

la collection des 

airs favoris du compositeur qu’on exhume. 

Un manuscrit conservé à Turin contient en 

effet quarante-sept arias et petits ensembles 

dont beaucoup sont inédits, témoins 

d’opéras perdus comme Medea e Giasone. 

qui se fait entendre. Sans compter les 

bribes de discours parlé qui forment la 

base de DT, un rappel des toutes premières 

œuvres de Reich, avec sifflements 

de trains en compléments. La construction 

est beaucoup plus dynamique que 

dans ses œuvres de jeunesse, et l’on ne 

peut certes plus taxer Reich de minimalisme. 

Il est depuis longtemps déja un 

maître de la musique mixte. Réjean 

Beaucage 

D’autres airs étaient connus, mais sont 

présentés ici dans des arrangements différents 

; du nouveau, donc, (seul un air a 

déjà été enregistré par Cecilia Bartoli), et du 

meilleur ! Le langage et les accents vivaldiens 

nous sont certes devenus familiers : 

fureur, larmes, roucoulements d’oiseau 

(trois fois plutôt qu’une !), toute la rhétorique 

du temps y est, servie à la manière si 

reconnaissable du prêtre roux. Et pourtant 

on en redemande, d’autant que surgissent à 

maints endroits d’agréables surprises, tel ce 

duo désarmant de simplicité, ou cet air 

exigeant la présence de deux clavecins 

solistes, ou cet autre encore, aux accents 

napolitains, qu’on croirait sorti de la plume 

d’un Hasse ou d’un Porpora. Côté chanteurs, 

on notera de légères imperfections, qu’on 

pourra excuser à la faveur de l’engagement 

et de la virtuosité parfois stupéfiante de chacun. 

Mention d’honneur au vaillant Paul 

Agnew, qui sauf erreur en est à ses premières 

armes dans Vivaldi, où il impressionne 

déjà beaucoup sans être encore pleinement 

à son aise. Philippe Gervais 

Opera Proibita 

Arias by Handel, Scarlatti, and Caldara 

Cecilia Bartoli, mezzo-soprano 

Les Musiciens du Louvre Grenoble; 

Marc Minkowski, conductor 

DECCA CD 475 7029 (72 min 2 s) 

★★★★★✩ $$$$ 

Any new recording by La 

Bartoli is an eagerly anticipated 

event, and this 

new disc, Opera Proibita, 

music of Roman composers 

of the early 18 th 

century, represents her 

latest traversal of little known musical territory. 

The cover shows a newly slimmed down Cecilia 


frolicking in a baroque Roman fountain – any resemblance to Anita Ekberg 

in La dolce Vita is entirely intentional. Featured on this disc is a mix of some 

very familiar pieces of the Italian baroque, such as Handel’s ‘Lascia la spina, 

cogli la rosa,’ with forgotten gems by Caldara and Scarlatti. The recording 

finds Bartoli in fine form, singing everything with her trademark dazzling coloratura, 

with her unique brand of staccato attacks. Particularly impressive is 

Handel’s ‘Un pensiero nemico di pace’ from Il Trionfo del Tempo e del 

Disinganno – the incredibly florid runs go all the way up to a high D – what 

other mezzos can do this with the same kind of ease and luscious tone? If 

you are not fond of her incisive – some would even say aggressive – approach 

to fioritura, there are plenty of quiet, calm pieces that show off her rock-solid 

legato and purity of tone. Try Caldara’s ‘Vanne pentita a piangere’ from Il 

Trionfo dell’Innocenza for wonderfully controlled cantabile singing. The recorded 

sound is a bit curious. It is clear and has real presence, but sometimes the 

solo voice seems excessively close, with the orchestra sounding very distant, 

while other times it’s just right. The sessions appear to have taken place six 

months apart, which might or might not explain this anomaly. Joseph K. So 

MUSIQUE DE CHAMBRE /CHAMBER MUSIC 

François Couperin 

Les Concerts Royaux 

Le Concerts des Nations, Jordi Savall, viole et direction 

Aliavox AV9840 (62 min 54 s) 

★★★★★✩ $$$$ 

Jordi Savall est un homme fidèle. En 1976, il 

ouvrait la collection Astrée, une des plus belles 

jamais consacrées à la musique baroque, avec un 

disque mémorable consacré aux deux suites pour 

viole de Couperin. Trente ans plus tard, il réunit à nouveau quelques 

complices — et des meilleurs (Hantaï, Cocset, Kraemer…)! — pour 

un autre hommage au compositeur. Pétri de culture française, Savall 

parle avec ferveur de Couperin «le Musicien Poète». Ses Concerts 

Royaux, il se refuse à les voir comme de banales œuvres de circonstances 

; «ils sont, dit-il en citant La Fontaine, porteur d’une grâce 

plus belle encore que la beauté». Grâce un rien fanée, peut-être 

(Couperin écrit à la fin du règne de Louis XIV), mais dont le charme 

opère encore très certainement, surtout entre les mains de Savall, qui 

a pris un soin extraordinaire à la réalisation de ce disque, variant avec 

goût l’instrumentation, pour laquelle est donnée toute liberté. Ainsi 

entend-on par endroit un véritable petit orchestre de chambre réunissant 

les huit instrumentistes (superbe prélude grave du quatrième 

concert), alors qu’ailleurs apparaissent une courante au violon, une 

autre à la flûte, un air tendre pour la viole… Tous les solistes 

maîtrisent leur instrument à la perfection, il va sans dire, le hautbois 

d’Alfredo Bernardini captant particulièrement l’attention. De plus, 

les notes de programme de Philippe Beaussant apportent un bref 

commentaire inspiré sur chaque pièce. PG 

Gaetano Donizetti 

Instrumental Concertos 

Imre Kovacs, flûte ; Jozsef Kiss, hautbois ; Agnes Girgas, cor anglais ; 

Bela Kovacs, clarinette ; Andras Kiss, violon ; Judit Kiss Domonkos, violoncelle ; 

Camerata Budapest / Laszlo Kovacs 

Naxos 8.557492 (64 min 19 s) 

★★★✩✩✩ $ 

Florilège d’œuvres instrumentales du grand 

fabricant de bel canto italien de la première 

moitié du XIX e siècle, ce disque propose 

quelques petites friandises qui, sans transcender 

la créativité musicale romantique, savent 

nous procurer quelques moments agréables au 

détour d’une plage numérique. La plupart des bois solistes de 

l’orchestre sont représentés, soit la flûte, le hautbois, la clarinette et 

le cor anglais, avec un concertino pour chacun. Il y a aussi une 

œuvre pour violon et violoncelle, ainsi que deux petites sinfonias. Le 

langage est très conventionnel, mais ne manque pas d’un certain 

charme pastoral, et de passages parfois inspirés. En sirotant une 

bonne limonade dans son jardin par un beau samedi matin. FC 

Concerti Virtuosi 

Tafelmusik Baroque Orchestra 

Jeanne Lamon 

Un programme à la fois virtuose et 

convivial de concerto de Vivaldi, Leo, 

Bach, Locatelli, Fasch et Haendel. 

Un pur plaisir! 

Violonchelo Español 

I Musici de Montréal 

Yuli Turovsky, violoncelle 

1 er disque sous étiquette ANALEKTA. 

Date de sortie : 18 octobre 2005 

Fantasia pour flûte et guitare 

Similia 

Sélection de brillantes fantaisies de la fin 

de l'époque romantique sur les plus 

grands thèmes de Carmen, Rigoletto, La 

Traviata, etc. 


Vivace 

Claude Lamothe, violoncelle 

Violoncelliste hors normes, il nous 

propose des créations qui oscillent du 

rock au classique, en passant par le 

tango et la valse. 


Montréal Jazz Club Session 1 

En nomination à l'ADISQ | Album de 

l'année 2005 | Jazz. 

Montréal Jazz Club Session 2 

« (...) cette deuxième mouture d'une 

formule éprouvée a beaucoup d'atouts 

dans son sac, à commencer par la voix 

cristalline de Martine Mai et le brio de 

Freddie James. » JOURNAL MÉTRO, 

1 SEPTEMBRE 2005. 

analekta.com 


Henri-Joseph Rigel 

Quatuors dialogués, œuvre X 

Quatuor Franz Joseph 

Atma ACD2 2348 (76 min 44 s) 

★★★★✩✩ $$$ 

Compositeur français 

d’origine allemande ayant 

vécu de 1741 à 1799 

(installé à Paris dès 

1767), Henri-Joseph 

Rigel (à l’origine Heinrich-Joseph 

Riegel) est 

aujourd’hui un compositeur passablement 

oublié. Le Quatuor Franz Joseph, formé 

d’Olivier Brault et Jacques Houle au violon, 

Hélène Plouffe à l’alto et Marcel Saint-Cyr 

au violoncelle, a donc eu la bonne idée de 

se pencher sur le répertoire inexploré de ce 

compositeur. Ils présentent donc ici ce qui 

semble être le tout premier enregistrement 

des six quatuors de l’opus 10 de Rigel. La 

particularité de ces quatuors dialogués est 

que la ligne mélodique, plutôt que d’être 

confiée au premier violon, passe d’un 

instrumentiste à l’autre. Cela crée une sorte 

de dialogue entre les instruments, qui sont 

tour à tour accompagnateurs et solistes. 

Parfois même à l’intérieur d’une même 

phrase, la ligne mélodique est échangée 

d’une façon qui semble tout à fait naturelle. 

Le résultat est une musique variée, élégante, 

raffinée, sans grande tension dramatique, 

mais qu’on suit avec intérêt. Les musiciens 

du Quatuor Franz Joseph, qui jouent sur 

instruments d’époque, rendent cette 

musique avec fraîcheur. Isabelle Picard 

Joan Tower 

Instrumental Music 

Tokyo String Quartet ; Richard Wordages, hautbois ; 

Paul Neubauer, alto ; Chee-Yun, violon ; Ursula 

Oppens, piano ; Melvin Chen, piano ; André 

Emalianoff, violoncelle ; Joan Tower, piano. 

Naxos 8559215 (51 min 05 s) 

★★★★★★ $$ 

Joan Tower (1938) compose 

souvent en sachant 

précisément à quel 

instrumentiste elle 

demandera d’exécuter 

ses pièces. Le souci avec 

lequel elle choisit les 

musiciens qui créeront ses œuvres semble 

être capital. Dans tous les cas, les résultats 

sont exceptionnels ! La compositrice native 

des États-Unis (New-York), qui a passée une 

partie de son enfance en Amérique du Sud, 

nous présente huit pièces toutes plus 

intéressantes les unes que les autres. La 

musique qui nous est donnée à entendre 

fait preuve d’une extraordinaire sophistication. 

L’aspect technique qui semble parfois 

demandant pour les exécutants, est adouci 

par un lyrisme et une grande sensibilité 

artistique. Le tout est fort plaisant à 

écouter et ne laissera certainement pas sur 

sa faim celle ou celui qui aime découvrir du 

nouveau répertoire de musique de chambre. 

Mario Felton-Coletti 

La Casa del Diavolo 

Œuvres de CPE Bach, WF Bach, Boccherini, 

Gluck, Locatelli 

Enrico Onofri, violon ; Ottavio Dantone, clavecin ; 

Il Giardino armonico / Giovanni Antonini 

Naïve OP 30399 (69 min 26 s) 

★★★★✩✩ $$$$ 

C’est le caractère 

extrême des passions 

qui est exprimé ici. Le 

Giardino Armonico 

nous a habitué à ses 

interprétations débordantes 

de contrastes, où 

l’eau et le feu, la vie et la mort, se côtoient 

sans aucune hégémonie de l’un sur l’autre. 

Tout est équilibre, mais du genre niveleur. 

Finalement, on atteint le juste milieu par 

une égalité totale entre les forces en 

présence. Cette radicalisation de l’interprétation 

musicale nous a semblé non seulement 

appropriée, mais vivifiante lorsqu’elle 

touche au répertoire italien, espace de passions 

par excellence. Cette approche ne fait 

cependant pas l’unanimité dans le répertoire 

allemand. On se souviendra de la version 

que cet ensemble réalisa des 

Brandebourgeois de Bach, il y a quelques 

années. Dans ce corpus musical, certes non 

dénué d’extravagances, mais atteignant une 

sorte d’équilibre harmonieux, l’approche 

Giardino en avait déçu certains. Ici, 


l’ensemble milanais reprend contact avec 

les Allemands, mais en choisissant un 

répertoire approprié, et en lui adjoignant 

des équivalents italiens. L’effet est réussi, 

le pari gagné. Chez Gluck, CPE et Wilhelm 

Friedemann Bach, on est allé chercher ce 

qui procédait de l’esprit Strurm und 

Drang, l’alter ego germanique du passionisme 

latin. Locatelli et Boccherini, dont La 

casa del diavolo donne son titre au disque, 

complètent admirablement cette nouvelle 

et excitante excursion de Giovanni 

Antonini et son ensemble. FC 

Claire Guimond, Gary Cooper, Jaap ter Linden 

Sur les traces de la sonate en trio de Bach à Mozart 

Œuvres de J.S Bach, C.P.E. Bach, J.C.F. Bach, 

J.C. Bach et W.A. Mozart 

early-music.com EMCCD-7762 (77 min 36 s) 

★★★★✩✩ $$$ 

Trois grands musiciens 

réunis dans un programme 

original, voilà 

ce que nous avons avec 

ce disque. La flûtiste 

Claire Guimond, le 

claveciniste Gary 

Cooper et le violoncelliste Jaap ter Linden 

nous guident dans un voyage qui suit 

l’évolution de la sonate en trio de Jean- 

Sébastien Bach à Mozart, en passant par 

trois des fils de Jean-Sébastien : Carl 

Philipp Emanuel Bach, Johann Christoph 

Friedrich Bach et Johann Christian Bach. 

Le voyage est agréable, intimiste, et l’entente 

entre les interprètes semble parfaite. 

La rondeur de la sonorité de la flûte 

baroque est enveloppante et le jeu des 

musiciens est à la fois précis et souple. 

L’énergie et la vigueur sont présents, mais 

on fait davantage dans la subtilité que 

dans le marquage à grand traits des contrastes. 

La Sonate K. 13 de Mozart, légère 

et charmante (il l’a composée à l’âge de 

huit ans), clos ce programme en nous laissant 

avec le sourire. IP 

MUSIQUE ORCHESTRALE / 

ORCHESTRAL MUSIC 

Beethoven 

Arturo Benedetti Michelangeli, piano 

Music and Arts CD-1162(1) (75 min 38 s) 

★★★★★✩ $$$ 

Voici un beau cadeau 

pour les amateurs du 

pianiste italien (et les 

autres !). Deux primeurs 

en CD : l’Empereur 

n’avait jamais été publié 

avant, et la Sonate 

n o 4 l’avait été sur vinyle seulement. Le 

concerto a été enregistré en direct au 

Festival de Lausanne en 1970. Tout le perfectionnisme 

michelangelien arrive ici à 

nous éclairer sur plusieurs passages de 

l’œuvre. L’Italien apporte parfois une 

réflexion incisive sur un tournant de 

Oratorio symphonique 

de Pierre Grandmaison 

créé pour la basilique de l’Oratoire Saint-Joseph 

GRANDE PREMIÈRE MONDIALE ! 

 

Philippe Bélanger 

aux grandes orgues de l’Oratoire 

 

Gilbert Patenaude 

et Les Petits Chanteurs du Mont-Royal 

 

Pour plus de renseignements : 

(514) 733-8211 poste 2421 

les choeurs de l’Université McGill et 

de l’église St. Andrew & St. Paul 

 

l’Orchestre Métropolitain du Grand Montréal, 

sous la direction de Julian Wachner 

L’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal 

Les 28 et 29 octobre 2005, 19 h 30 

Billetterie 

Réseau Admission (514) 790-1245 

Boutique de l’Oratoire (514) 733-8216, poste 2612 

Droits d’entrée – admission générale 

38 $ régulier – 20 $ étudiant 

Vendredi 28 octobre 

100 $ soirée Première mondiale 

Siège réservé dans la basilique et réception après le concert 

3800, chemin Queen Mary 

Montréal (Québec) H3V 1H6 

(514) 733-8211 

www.saint-joseph.org 

Snowdon 

Côte-des-Neiges 

Supraphon is proud to announce the 

‘Talich Edition’ 

A series of recordings devoted to 

Václav Talich the legendary chief 

conductor of the Czech Philharmonic 

Orchestra 

SU 3821 

Volume 1 - Dvorak: Slavonic Dances 

Op. 46 & 72 

SU 3805 SU 3806 

Jan Dismas Zelenka 

Boni Pueri - Musica Florea 

Martinu - de Falla 

Harpsichord - Monika Knoblochová 

Gillmore Music 

Exclusive distributor of: 

Supraphon · Accent 

Orfeo · Columna Musica Somm · 

Vox · Coviello Marc Aurel · Cavalli 

NMC Ars Musici · Divine Art 

Christophorus · Cedille 

Raumklang · Aeolus 

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phrase de main gauche, qui, sous d’autres 

doigts, serait resté oublié. Il est vrai que 

cet ultra-perfectionnisme peut facilement 

tomber dans le maniérisme. Heureusement, 

l’orchestre de l’ORTF et Jean 

Martinon encadrent le pianiste d’un 

canevas vigoureux et limpide qui ne 

détonne pas avec son approche. Martinon 

est plus en phase avec le pianiste que 

Giulini et les Viennois ne l’étaient lors de 

l’enregistrement de 1979, réalisé pour 

Deutsche Grammophon. Il ne faudrait tout 

de même pas se faire d’illusions : le 

Philharmonique de Vienne est un meilleur 

orchestre que celui de l’ORTF. Malgré tout, 

soyons heureux d’avoir désormais à notre 

disposition un éclairage renouvelé sur une 

œuvre majeure, mais aussi sur le jeu de 

l’un des pianistes les plus originaux du XX e 

siècle. C’est dans le Beethoven pour piano 

solo, sans couverture orchestrale, que les 

maniérismes michelangeliens peuvent parfois 

détourner notre attention de l’essence 

musicale. Comme le demandait le critique 

Harris Goldsmith : « Est-il souhaitable que 

chaque détail soit ainsi magnifié en technicolor 

? » Provenant d’un pianiste inconnu, 

on serait rebuté. Mais de la part d’un 

tel artiste, qui a su prouver un dévouement 

si complet à son art, on ne peut qu’accepter 

que cette vision est celle d’un être 

profondément original. FC 

Bloch 

America (An Epic Rhapsody); Suite hébraïque. 

Hagai Shaham, violon 

Dalia Atlas, Slovak Radio Symphony Orchestra ; 

Atlas Camerata Orchestra 

Lucnica Chorus 

Naxos 8.557151 (62 min 43 s) 

★★★★✩✩ $ 

America raconte tout 

bonnement l’histoire 

des États-Unis. Le premier 

mouvement décrit 

les débuts de la colonie, 

ses rapports avec les 

Indiens, l’arrivée des 

pèlerins. Couleurs pastorales habilement 

suggérées par la plume du compositeurs, 

hymnes religieux « édifiants », épisodes plus 

tendus lorsque l’on rencontre les premiers 

habitants du territoire, bref, un véritable 

documentaire historique. La Guerre civile 

occupe une partie du deuxième mouvement, 

mais, contrairement à ce que l’on 

pourrait attendre, nul tambour et ramdam 

militaire. Le troisième mouvement décrit 

le présent (c’est-à-dire 1926, année de 

composition de l’œuvre) et le futur. Des 

klaxons de voitures sont suggérés et, ô surprise, 

au détour d’une phrase, voici qu’apparaît 

un accord qui nous fait penser immédiatement 

à un Copland mature (celui-ci 

n’avait que 25 ans à l’époque) ! Cette 

Rhapsodie épique est bourrée de citations 

de mélodies populaires, telle Pop goes the 

weasel !, ou encore d’hymnes protestants, de 

negro spirituals, d’airs indiens, celtiques, 

créoles, etc. Un joli voyage ! L’autre pièce 

au programme est la Suite hébraïque, 

mieux connue des mélomanes. On la 

présente ici dans une version orchestrée 

par Bloch lui-même. On perd quelque peu 

de l’âme de la version originale (pour violon 

ou alto, et piano) dans cet enrobage 

symphonique. Cependant, la naïveté de 

l’esprit « hébraïque » suggérée réussit tout 

de même à opérer son charme. FC 

Charles Ives 

Symphony No. 2, The Unanswered Question 

New York Philharmonic / Leonard Bernstein 

Sony Classical, Classical Library SK 94731 

(74 min 27 s) 

★★★★★★ $$$$ 

La création de la 

Deuxième Symphonie 

de Charles Ives par 

Leonard Bernstein en 

1951 est déjà bien connue 

des fans de Ives. Il 

en va de même pour 

The Unanswered Question, dont la version 

présente sur ce disque date de 1961. Sans 

que ces enregistrements aient la même 

notoriété que ceux pourtant plus récents 

du Yale Symphony Orchestra dirigés par 

James Sinclair, ils restent indispensables. 

Toutefois, ce qui est d’autant plus agréable 

de cette nouvelle parution c’est qu’en plus 

de pouvoir apprécier les classiques qui sont 

inscrits dans le titre de l’album, on nous 

propose dix courtes pièces orchestrales 

moins connues mais d‘un intérêt certain. 

Central Park in the Dark dont la direction 

est confiée à Seiji Ozawa et Maurice Peress 

est la première. Les neuf autres pièces sont 

dirigées par Gunther Schuller. Tone Roads 

No. 1, From the steeples and the 

Mountains, The Rainbow, Ann Street, Over 

The Pavments, Tone Roads No. 3, The 

Pond, All the Way Around and Back et 

enfin Chromâtimelôdtune, sont autant de 

miniatures qui prouvent à quel point 

Charles Edward Ives avait à sa façon 

élaboré un nouveau langage musical. Un 

disque complet, un indispensable de la 

musique états-unienne. MFC 

Joseph Rheinberger 

Concertos pour orgue et orchestre nos 1 et 2 

Paul Skevington, orgue ; The Amadeus 

Orchestra / Timothy Rowe 

Naxos 8.557787 (52 min 04 s) 

★★★✩✩✩ $ 

Connaissez-vous beaucoup 

de compositeurs 

du Lichtenstein ? Non ? 

Eh bien en voici un : 

Joseph Rheinberger. 

Organiste de renom 

durant sa vie, c’est 

justement par ses œuvres pour cet instrument 

(une vingtaine de sonates, et les deux 

concertos que voici) qu’il conserve une 

certaine réputation aujourd’hui. Le 

mariage de l’orgue et de l’orchestre n’a 

jamais fait l’unanimité. Berlioz parlait 

d’une relation difficile, voire conflictuelle. 

Le premier des deux concertos, en fa 

majeur, est d’une forme assez classique, 

autant à l’extérieur qu’à l’intérieur. On y 

retrouve les trois mouvements habituels, 

mais aussi une certaine austérité des textures, 

une évidente retenue des émotions 

suggérées. On retiendra tout de même un 

andante d’une touchante beauté, et un 

con moto final assez allant. Le deuxième 

concerto nous rapproche de l’univers 

romantique, pas tellement dans le sens de 

la démesure, ou de l’extravagance, mais 

plutôt par référence interposée, celle de 

Schumann. On reconnaît l’élégance des 

phrases de cor flottant par dessus les 

cordes de l’orchestre, et s’amusant innocemment 

avec le roi des instruments luimême 

! Il n’est pas question ici d’une 

découverte capitale, mais au petit prix 

Naxos, il est bien plaisant d’enrichir sa 

discothèque avec une partie méconnue du 

répertoire pour orgue. FC 

MUSIQUE CONTEMPORAINE / 

CONTEMPORARY MUSIC 

François Houle : Double Entendre 

Earsay Productions ES 05001 

★★★★★✩ $$$$ 

Le clarinettiste François 

Houle, qui prête depuis 

une quinzaine d’années 

son remarquable talent 

à toutes les formes de 

musiques actuelles, 

s’adonne ici à l’interprétation 

d’œuvres écrites. Lié à la préparation 

d’interprétations en concert du 

Dialogue de l’ombre double de Boulez, cet 

enregistrement (studio) se veut une exploration 

de l’univers de la musique électronique. 

Composé en 1985, ce Dialogue ne 

ressemble en rien au sérialisme que l’on a 

connu autrefois chez Boulez ; certaines 

parties, appelées « strophes », sont jouées 

en direct et entrecoupées par des « transitions 

» enregistrées sur bande. L’effet de 

spatialisation est immédiatement identifiable. 

Le glissement imperceptible entre 

l’instrument et son double est stupéfiant 

et l’on est touché par la grâce lyrique de 

Houle. Avec Come inutile ornamento 

(2001), Giorgio Magnasensi a écrit une 

œuvre dont le propos n’est pas étranger au 

dialogue, mais l’électronique y est 

omniprésent. Dust (2003), de John Oliver, 

offre au soliste un canevas utilisant des 

sons de clarinette échantillonnés sur 

bande. Dans Resonance 1 & 2 de Paul 

Dolden, on plonge avec véhémence dans 

un maelström d’instruments virtuels. On 

retiendra encore une fois la haute 

maîtrise technique de Houle, également 

entendu au saxophone soprano sur la seconde 

de ces deux dernières plages. 

Charles Collard 


Œuvres de Jacques Hétu et André Prévost 

Yegor Dyachkov, violoncelle ; Jean Saulnier, piano ; 

Nouvel Ensemble Moderne / Lorraine Vaillancourt 

Dobberman-Yppan DO 505 (69 min 19 s) 

★★★★✩✩ $$$$ 

Heureuse initiative que celle de l’éditeur 

Dobberman-Yppan, qui fait paraître à l’occasion 

–trop peu souvent sans doute– des enregistrements 

d’œuvres dont il est le dépositaire. Si 

cette tactique peut amener des interprètes à 

commander les partitions, tant mieux ; elle fera 

sans doute aussi le bonheur des auditeurs qui auront la bonne idée 

de se procurer ce disque. Soyons clair : s’il est recensé dans la section 

«musique contemporaine», c’est bien pour des considérations 

chronologiques, et l’étiquette ne devrait effrayer personne. André 

Prévost, dans sa dernière œuvre Menuhin : Présence, créée par le 

NEM et Dyachkov en décembre 2000, quelques semaines à peine 

avant le décès du compositeur, est certainement plus en phase avec 

l’époque que l’est Hétu, dont l’inspiration se colore de post-romantisme 

ou de néo-classicisme et épouse des formes en voie d’extinction. 

Cependant, on n’écoute pas ce disque pour prendre une leçon 

d’avant-garde, mais bien pour goûter le talent des solistes, très bien 

servis par une excellente prise de son. Chacun a sa pièce : Prélude et 

Danse, opus 24, de Hétu (Saulnier), et Improvisation II de Prévost 

(Dyachkov). S’y ajoutent les sonates (opus 63 de Hétu et n o 2 de 

Prévost) ; l’hommage à Menuhin boucle magistralement le tout. RB 

DVD 

Verdi 

Aïda 

Eszter Sümegi, Kostadin Andreev, Cornelia Helfricht, Igor Morosow 

Chorus, Ballet and Orchestra of the National Theatre Brno / Ernst Märzendorfer 

EuroArts DVD 2054058 (150 min) 

★★★★✩✩ $$$ 

Typical of open-air mega-productions, this performance, taped last 

summer at the Festival St. Margarethen near Vienna, is long on glitz 

and glamour if somewhat wanting in musical value. But for many, when 

it comes to opera al fresco, ambience is everything. And in this case, 

the sets are truly impressive – if rather garishly so – on a scale that 

TALVEST MC 

CIBC 

Wood Gundy 

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CIBC Wood Gundy est une division de Marchés mondiaux CIBC inc., une filiale 

de la CIBC et membre du FCPE. Le logo Talvest est une marque déposée de 

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disque classique ! 

Claudio Monteverdi 

Madrigaux, 4 ème livre 

Delitiae Musicae, 

dir. Marco Longhini 

Luigi Dallapiccola 

Intégrale de violon et piano, et de 

piano, Duccio Ceccanti (violon), 

Roberto Prosseda (piano) 

George Dyson 

Symphonie en sol majeur 

Orchestre Symphonique de 

Bournemouth 

dir. David Lloyd-Jones 

8555310 

8557676 

8557720 

Ernest Wilhelm Wolf 

Quatre Symphonies 

Orchestre de chambre Franz Liszt, 

Weimar, dir. Nicolás Pasquet 

Ulrich Leyendecker 

Concerto pour violon 

Roland Greutter (violon), 

dir. Johannes Kalitzke 

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Gioacchino Rossini 

La Cenerentola 

Joyce DiDonato (mezzo-soprano), 

dir. Alberto Zedda 

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MONTRÉAL – 1020, rue Ste-Catherine Ouest 

TORONTO - 333 Yonge St. 


ivals the Arena di Verona 

productions. It features 

the obligatory elephant, 

horses aplenty, bevies of 

ballerinas in body stockings, 

and hundreds of 

supernumeraries. At the 

end of the Triumphal 

Scene is a display of fireworks. 

Faced with such 

stiff competition, the 

soloists pulled out all the 

stops. Their voices are amplified by mikes 

taped to their foreheads and they are wearing 

enough makeup for a drag show, throwing caution 

to the wind, aiming their voices to the farthest 

reaches of the Roman arena. The cast 

does not exactly consist of international stars 

except for Hungarian soprano Eszter Sümegi 

(Aïda), who is a frequent guest at the COC. 

She has all the notes for the slave girl, including 

the requisite pianissimo, although her 

forte sometimes turns hard and shrill. Overall 

she is the best sounding of the principals. 

Cornelia Helfricht is wild as Amneris, her acting 

alternately scary and hilarious. She has the 

right timbre if not the high notes for Amneris, 

sounding painfully flat in the Act Three scene. 

Perhaps the singers could not hear the 

orchestra very well – just about everyone had 

pitch problems. Igor Morosow (Amonasro) 

was sometimes whole passages off. 

Conducting the Brno National Theatre 

Orchestra, Märzendorfer gives a rough and 

ready reading of the score. At the end of the 

day, this performance proves entertaining as a 

spectacle, but isn’t that what Aïda outdoors is 

all about? Get this DVD if you like your opera 

grand and your acting camp. JKS 

Great Stars of Opera (1998-2000) 

Agnes Baltsa, Neil Shicoff, Lucia Aliberti, Anna 

Tomowa-Sintov, Kurt Rydl, Deborah Sasson, Gunther 

Emmerlich, Sandra Schwarzhaupt, Daniela Barcellona, 

Vincenzo La Scola. Prague Symphony Orchestra and 

Deutsches Filmorchester Babelsberg / Roland 

Seiffarth; Penderecki Festival Orchestra / Oleg 

Caetani 

EuroArts DVD 2504028 (103 min) 

★★★✩✩✩ $$$$ 

Billed as “Best of Dresden 

Opera Nights,” this DVD 

consists of excerpts from 

three outdoor concerts. 

When done well, these 

potpourri European galas 

can be a lot of fun, often 

featuring the latest artists 

we don’t get to hear in 

North America. Unfortunately 

the performances 

on this disc are very uneven and the overall 

production values do not represent the best 

of this genre. Some of the artists are past their 

vocal prime, while others hardly qualify as 

“great stars.” There is no chorus even if a few 

of the pieces require one, and the orchestral 

playing in general is sub-par, occasionally disastrously 

so. The prime offender is the 

Deutsches Filmorchester Babelsberg, making 

glaring musical errors – yes, even wrong notes 

in ‘Che gelida manina’ and ‘Io son l’umile 

ancella.’ The responsibility for this must fall on 

conductor Roland Seiffarth, who waves the 

baton mightily but fails to hold things together. 

He also conducts the Prague Symphony, 

which is at least respectable, despite repeated 

cracks by the brass section. The third band, 

the Penderecki Festival Orchestra under Oleg 

Caetani, fares better. The best singing comes 

from Agnes Baltsa, who shows why she was a 

justly famous Carmen. Tenor Neil Shicoff is in 

robust voice, hamming it up and bellowing his 

way through the pieces. The ever elegant 

Anna Tomowa-Sintow, caught a little late in her 

career, sounds more fluttery than usual. 

Perhaps due to the transfer from 4:3 to 16:9 

aspect, the tops of the heads of some singers 

are cut off! This release is strictly for devotees 

of the genre only. JKS 

Livres / Books 

Guide de la musique de Beethoven 

Élisabeth Brisson 

Fayard, « Les Indispensables de la musique », 2005, 

878 p. 

★★★★★★ $$$$ 

Non, ce n’est pas un ouvrage de plus sur 

Beethoven. Élisabeth Brisson a comblé un 

manque dans une bibliographie pourtant 

très riche, si l’on tient compte du fait que le 

Ludwig van Beethoven (1954) de Jean et 

Brigitte Massin est maintenant quelque peu 

dépassé. Pour établir sa 

méthode d’analyse, elle 

s’est inspirée du modèle 

proposé par les deux 

musicologues (à la 

mémoire desquels elle a 

d’ailleurs dédié son 

livre) mais en le mettant 

à jour et en le systématisant. 

Tout le corpus 

beethovénien est ainsi 

passé au peigne fin, dans un ordre 

chronologique éclairant qui n’est pas forcément 

celui de la numérotation par opus. 

Deux index des œuvres, par genres et par 

numéros, permettent de trouver rapidement 

la page recherchée. La documentation 

est impressionnante. Pour chaque 

œuvre sont données les circonstances 

biographiques et historiques qui ont 

présidé à sa genèse, suivies d’une présentation 

analytique, du rappel des sources 

autographes, des conditions de publication, 

enfin, des réactions qui en ont marqué 

la réception. La longueur de chaque 

rubrique varie en fonction de l’importance 

de l’œuvre. Ce Guide volumineux mais 

d’une lecture toujours aisée s’avère, à la 

consultation suivie, un précieux vademecum 

pour beethovéniens aguerris et 

deviendra bien vite un « Indispensable » 

pour tous ceux qui souhaiteraient placer 

leur écoute dans une perspective historique. 

Alexandre Lazaridès 

Empirical Musicology, Aims, Methods, Prospects 

Eric Clarke, Nicholas Cook (sous la direction de) 

Oxford University Press, Oxford, 2004, 229 p. 

Un commentaire fréquent 

à l’égard des 

musicologues est que 

leurs travaux ne corroborent 

pas toujours la 

pratique musicale proprement 

dite du musicien, 

de l’auditeur et du 

mélomane. Souvent, des 

théories savamment 

élaborées corroborent 

très peu une réalité sensible 

de la musique, du fait que celles-ci ne 

sont pas vraiment empiriques, c’est-à-dire 

conçues sur le terrain, mais plutôt en laboratoire, 

hors contexte, détachées de la vie 

de tous les jours. Ce livre de deux musicologues 

britanniques connus, Eric Clarke et 

Nicholas Cook, découle d’un mouvement 

récent en recherche musicologique grâce 

auquel les chercheurs tentent de sortir de 

leurs laboratoires et de leurs bibliothèques 

pour s’intéresser à la musique telle qu’elle 

est vécue et ressentie. Ce livre désire 

combler cette lacune en présentant comment 

la musique peut être étudiée selon 

des points de vue les plus divers, démontrant 

que la musique est un phénomène 

complexe qui ne pourra jamais être uniquement 

compris dans les laboratoires. Bruno 

Deschênes 


En périphérie... de la flûte 

Quelques suggestions pour découvrir la flûte dans (presque) tous ses états 

Réjean Beaucage, Philippe Gervais, Isabelle Picard 

Beau soir 

Emmanuel Pahud, flûte traversière ; 

Mariko Anraku, harpe 

EMI Classics 5 57740 2 (63 min 37 s) 

Flûte solo du Philharmonique 

de Berlin, 

Emmanuel Pahud est 

une valeur sûre pour 

tout amateur désireux 

d’entendre une belle 

sonorité de flûte, pleine, 

colorée et poussée par 

un souffle au contrôle parfait. Le programme, 

français et japonais, est un peu un 

best of du genre : des arrangements d’œuvres 

de Debussy (1 re Arabesque, Beau soir, 

En Bateau), de Fauré (Berceuse, Sicilienne), 

Ravel (...Habanera), Massenet (Méditation) 

ou Satie (Gymnopédie 1), sans oublier Ibert, 

Noblot et Monti. La partie japonaise du programme 

s’ouvre sur Toward the Sea III, de 

Takemitsu, qui reste plus proche de Debussy 

que de la musique orientale, mieux 

représentée par la pièce de Miyagi, écrite à 

l’origine pour shakuhachi et koto. RB 

Fantasia 

Similia 

Analekta AN 2 9819 (60 min 58 s) 

Tout nouveau, ce 

troisième disque des 

jumelles Annie (guitare) 

et Nadia Labrie (flûte). 

Elles nous proposent ici 

des fantaisies, généralement 

des arrangements 

d’œuvres populaires destinés 

à mettre en valeur les interprètes. 

Arrangements, signés Annie Labrie, d’airs 

d’opéra (Carmen, Rigoletto, La Traviata) ou 

populaires (Zigeunerweisen, de Sarasate), 

mais aussi des œuvres originales (et contemporaines) 

de Erik Marchelie et Michael 

Conway Baker. La flûtiste y est particulièrement 

mise en valeur par de nombreux traits 

virtuoses, la guitare ayant souvent un rôle de 

soutient. Un programme bien équilibré 

entre les airs bien connus et ceux qui le sont 

moins, ou pas du tout. La prise de son révèle 

fréquemment les inspirations de la flûtiste, 

mais cela fait aussi partie du charme de l’instrument. 

RB 

Antonio Vivaldi 

Concerti per flauto e flautino 

Dorothee Oberlinger, flûtes à bec ; 

Sonatori de la Gioiosa Marca 

Arcana A 330 (59 min) 

Sur pas moins de cinq flûtes différentes, la 

jeune Dorothée Oberlinger propose un programme 

de concertos de Vivaldi, qui, à part 

“La Pastorella”, ne sont pas très souvent 

joués. Clairement, on sent ici l’influence des 

interprétations décapantes du célèbre 

ensemble Il Giardino Armonico : virtuosité 

foudroyante, théâtralité extrême, instruments 

de continuo qui changent constamment 

à l’intérieur des mouvements. Écoutez 

le premier mouvement de “La Pastorella” ; le 

délire est irrésistible, parce que parfaitement 

contrôlé, et bien servi par une prise de 

son spacieuse et aérée. Les Sonatori, bien 

qu’ils jouent sur instruments anciens, 

utilisent un diapason aussi haut que notre 

diapason moderne, affirmant se conformer 

ainsi à un usage vénitien du dix-huitième 

siècle. La brillance en sera donc accrue, sans 

que la flûte – même la sopranino ! – ne perde 

de son charme et de sa douceur. Un peu plus 

d’abandon et de tendresse, tout de même, 

aurait été souhaitable dans les mouvements 

lents, mais le disque suscite par ailleurs tant 

d’enthousiasme et renouvelle si bien l’écoute 

qu’il paraît incontournable. PG 

Georg Philip Telemann 

Quatuors pour flûte 

Musica Antiqua Köln ; Reinhard Goebel, 

violon et direction 

Archiv 00289 477 5379 (70 min 02 s) 

Il y avait longtemps que le renommé Musica 

Antiqua Köln ne s’était penché sur 

Telemann, compositeur que l’ensemble servait 

jadis à la perfection. Discipline germanique 

? Sens du rythme ? Simple maîtrise 

te chnique? D’autres approches de ce répertoire 

sont possibles et souhaitables, certes, 

et on trouvera peut-être que l’énergie du 

groupe tourne un peu à la raideur avec le 

temps, du moins par endroits. Mais comment 

se passer de ce disque de quatuors, le 

genre de prédilection du compositeur ? 

D’autant qu’aux côtés de pièces relativement 

connues, on en trouvera ici d’autres beaucoup 

plus rares, mais tout aussi intéressantes, 

bien que certaines soient d’attribution 

douteuse. PG 

Arion 

Telemann : Tutti flauti ! 

Solistes : Matthias Maute et Sophie Larivière, 

flûte à bec ; Claire Guimond et Mika Putterman, 

flûte baroque ; Jaap ter Linden, direction 

early-music.com EMCCD-7763 (73 min 27 s) 

Mettant en vedette 

autant la flûte traversière 

baroque que la flûte à 

bec, ce disque met de l’avant 

quelques-unes des 

multiples combinaisons 

de solistes que Telemann 

a exploitées : deux flûtes 

traversières et violon ; flûte à bec et viole de 

gambe ; flûte à bec ; deux flûtes traversières 

et basson ; deux flûtes à bec ; flûte traversière 

et flûte à bec. Cette dernière combinaison, 

très rarement utilisée, donne pourtant d’excellents 

résultats dans le Concerto en mi 

mineur (TWV 52 : e 1). Les deux sonorités se 

marient admirablement. C’est un moment 

fort du disque, à la fois pour la flamboyance 

des mouvements rapides et pour l’expressivité 

des mouvements lents. IP 

Aussi à souligner 

Tãheke (20 th Century Masterpieces for 

Flute and Harp), du duo formé de Heidi 

Krutzen (harpe) et Lorna McGhee (flûte), 

chez Skylark. Un disque sur lequel la harpe 

prend vraiment autant de place que la flûte 

(qui est, par ailleurs très venteuse). Pour la 

puissance de Lutoslawski et les extraits de 

Histoire du tango de Piazzolla, mais surtout 

pour les Debussy (La fille au cheveux de lin, 

Syrinx et un très bel arrangement – signé 

Judy Loman – du Prélude). Et la voici, la 

harpiste Judy Loman, avec la flûtiste Susan 

Hoeppner et leurs amis (Musique de chambre 

française, chez Marquis). Des œuvres 

pour des ensembles comprenant la flûte et la 

harpe sans toujours leur donner la vedette. 

Encore Debussy (Sonate pour flûte, alto et 

harpe), où l’altiste Steven Dann brille ; Ravel, 

avec Introduction et Allegro pour harpe, 

accompagnée d’un quatuor à cordes, flûte et 

clarinette, offre à Loman un véhicule parfait 

pour sa maîtrise étonnante de l’instrument ; 

Hoeppner trouve l’équivalent chez Roussel 

(Sérénade, opus 30) et Jolivet (Chant de 

Linos). Une prise de son parfaite en bonus. 

Un très beau disque. Toujours du côté de la 

musique française, La 

Belle Époque (Orpheus 

Recordings) présente des 

œuvres de Caplet, Fauré, 

Gaubert, Poulenc et 

Franck interprétées par 

le montréalais d’origine 

Marc-André Fournel 

(flûte), aujourd’hui basé en Suisse, et la 

pianiste Claire Pasquier. Fournel produit 

une sonorité très puissante (voir le “Presto 

giocoso” de la Sonate de Poulenc) qui sied 

bien à un accompagnement de piano, mais 

le ton général en est justement très différent 

de ce qu’offre le duo flûte/harpe. 

Impossible de passer 

sous silence le coffret 

Flute Sonatas paru 

récemment chez Brilliant, 

qui recueille en 

trois disques les 18 

sonates pour flûte de 

Pietro Antonio Locatelli. 

Jed Wentz (flûte baroque) y est accompagné 

des instrumentistes de Musica ad 

Rhenum, qui proposent une vision pétulante 

de l’univers baroque. RB 


Le Coin du musicien / Musicians’ Corner 

Burkart & Phelan, 

facteurs de flûte 

Alexander Baltin 

photos : Eugenio Righi 

Burkart & Phelan Inc. a été fondé en 1982 par Lilian 

Burkart et James Phelan, alors employés chez Verne Q. 

Powell (les flûtes Powell étant considérées par plusieurs 

comme les Stradivarius de la flûte). Sept ans plus tard, 

M. Phelan, ayant obtenu un diplôme en mécanique, 

pouvait ainsi réévaluer tout le processus de la fabrication des 

flûtes d’un point de vue scientifique. Cela a permis, entre autres 

innovations, le développement du «Burkart Scale», une gamme calculée 

mathématiquement, d’une égalité et d’une précision extraordinaires. 

Situé près de Boston, B&P 

fabrique aujourd’hui des flûtes traversières, 

des piccolos et des têtes de flûtes. 

Un tour dans l’atelier, guidé par 

Eugenio Righi, responsable de la finition 

des instruments chez Burkart & Phelan, 

démontre aisément que la fabrication des 

flûtes réclame une précision telle que l’on 

doit prendre en compte des détails véritablement 

microscopiques. 

Il faut bien sûr commencer par le choix 

des matériaux. Ils doivent être, entre autres 

particularités, aussi lourds et aussi durs que 

possible, afin que les flûtes produisent une 

sonorité profonde et riche. Ainsi Burkart a-til 

choisi du bois de grenadille pour les piccolos, 

un bois africain tellement dur qu’il faut 

un spécialiste pour percer les trous ; pour les 

flûtes traversières, on utilise de l’argent, de 

l'or et du platine. Outre la masse et la dureté, 

c’est la raideur du tuyau qui influence les 

qualités sonores : ce sont surtout de ces trois facteurs dont il faut 

tenir compte lors du choix du matériau. Leur importance sur le plan 

acoustique est démontrée par une comparaison entre une flûte en 

argent, dont le tuyau est d’une épaisseur de 0,018 de pouce et une 

flûte en platine dont le tuyau est d’une épaisseur de 0,011 de pouce. 

Normalement, plus le tuyau est épais, plus la sonorité est profonde. 

La flûte en platine sonne toutefois plus profond que la flûte en 

argent. Le matériau l’emporte donc sur l’épaisseur dans ce cas. 

Un problème assez spécial et plus compliqué qu’on ne le 

pense est de faire les trous dans le corps des flûtes traversières. En 

général, il existe deux méthodes pour le faire. La plus facile est de 

«tirer» le trou du tuyau. Cette manière est toutefois moins précise. 

De plus, elle rend le tuyau plus léger – et cela n’est justement pas 

souhaité. 

L’autre façon consiste en percer le trou et puis souder un 

anneau dessus. Ainsi, le tuyau reste lourd. Mais cette méthode 

entraîne un autre problème : parce que des températures trop 

hautes pendant le soudage déforment le métal et le rendent plus 

mou, ce qui risque de provoquer des modifications au niveau 

sonore, on cherche à souder aux températures les plus basses possible. 

Cependant, cela n’est en général possible qu’avec des matériaux 

inférieurs : le plomb, par exemple, fond à température plus 

basse, mais une telle soudure ne serait pas très stable et on risquerait 

que l’anneau se détache. Un matériau d’une qualité supérieure 

comme de l’argent le fixerait beaucoup mieux – mais 

demanderait un soudage à haute température ... 

Pour sortir de ce dilemme – c’est-à-dire 

trouver une méthode permettant d’éviter 

aussi bien les mauvais matériaux que les 

hautes températures – B&P a développé un 

alliage eutectique, soit un mélange entre de 

l’argent et un autre métal : cet alliage fond 

à une température juste un peu plus haute 

que celle que nécessite le plomb, mais fixe 

l’annneau aussi fort qu’une soudure avec de 

l’argent. 

Un problème mineur et purement 

esthétique, par contre, est le changement de 

couleur produit par la soudure de l’argent 

avec du nickel et du cuivre. Pour enlever les 

taches roses qu’elle provoque, Burkart utilise 

une solution de cyanure de sodium qui 

attaque la surface au niveau atomique. 

«Le but est le plus haut niveau de contrôle 

possible de chacune des étapes de fabrication. 

Ainsi, le résultat final est optimum», 

explique Eugenio Righi. Pour garantir ce 

contrôle, on utilise une panoplie d’appareils hi-tech qui complète et 

soutient les interventions faites à la main. Un de ces appareils 

énormes permet par exemple de mesurer les éléments présents dans 

une surface d’une dimension de 0,0001 de pouce. L’expertise de 

James Phelan est particulièrement à l’œuvre ici. 

En plus de mieux contrôler les étapes «mécaniques» à l’aide 

des outils informatiques et électroniques les plus performants, on 

cherche à améliorer la qualité des matériaux eux-mêmes. L’argent 

est donc exposé à une compression extrêmement haute, ce qui le 

rend beaucoup plus dur et lui confère de meilleures qualités 

acoustiques. 

Étant donné la préparation méticuleuse de chacune des 

étapes, la fabrication d’une seule flûte traversière nécessite 

quelque 200 heures, et celle d’un piccolo 100 heures. Pour s’assurer 

de la qualité de chaque flûte avant qu’elle soit vendue, Lilian 

Burkart essaie les instruments et, le cas échéant, procède aux ajustements 

nécessaires. p 


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La collection de flûtes de Mika Putterman 

Mika Putterman est la directrice artistique et fondatrice 

la série de concerts « Autour de la flûte », qui 

présente la flûte traversière en bois dans un répertoire 

couvrant de l’époque baroque à l’époque 

romantique. 

« J’ai commencé par la flûte moderne, comme la plupart des 

enfants. Je ne savais même pas que la flûte baroque existait, mais 

un jour, alors que j’avais 10 ans, mes parents m’ont amenée à un 

concert de l’ensemble Arion, et l’image en est restée gravée dans 

ma mémoire ; je me souviens de la barbe de Hank (Knox), de son 

clavier « à l’envers » (un clavecin), de la tête sculptée au bout de 

la viole de Betsy (MacMillan) et que Claire (Guimond) avait un instrument 

aux couleurs fascinantes. Plus tard, alors que je suivais 

des cours privés à l’Université McGill en flûte moderne, mon professeur 

voulait toujours que je joue des œuvres plus récentes et 

moi je préférais les œuvres plus vieilles... Hindemith, pour moi, 

c’était très moderne ! Elle m’a alors conseillé d’aller parler au professeur 

de flûte baroque. Je découvrais qu’il y en avait un ! Je suis 

donc allée le voir, et c’était Claire ! Je me suis tout de suite souvenue 

de ce concert où je l’avais vue. Elle m’a prêté un instrument 

et au bout de cinq minutes je savais que j’avais trouvé mon instrument. 

Pourquoi ? Parce que j’ai joué une note et que j’ai senti 

physiquement la résonance de la note ; sous mes doigts, sur la 

bouche, dans le corps, parce que le bois de la flûte baroque résonne 

dans tout le corps. Avec la flûte moderne, on projette le son 

plus loin, c’est très différent. 

Mika a donc obtenu un baccalauréat en interprétation de 

musique ancienne en travaillant auprès de Claire Guimond. 

« J’aimais même les exercices que je devais faire ! Après trois ans 

avec Claire, je suis allée étudier durant quatre au Conservatoire 

royal de Bruxelles avec Barthold Kuijken, qui fut aussi le professeur 

de Claire, et Marc Hantaï. » On a pu l’entendre depuis avec 

Arion (Montréal), Tafelmusik (Toronto), Il Fondamento (Belgique), 

XVIII-21 (France), Les Menus Plaisirs du Roy (France), et bien 

d’autres. Revenue à Montréal il y a deux ans, elle songe à lancer sa 

propre série de concert : « Il y a beaucoup de flûte à Montréal, 

mais surtout beaucoup de flûte à bec, et je voulais mettre en valeur 

la flûte traversière en bois, qui n’est pas un instrument statique car 

il a beaucoup évolué, et rapidement. Et les concerts utilisent 

toutes sortes de formations, du duo jusqu’au petit orchestre. » 

En effet, de la flûte de la Renaissance (1500 à 1600), en une 

seule partie et sans clefs, à la flûte moderne du 20 e siècle, les 

modèles sont très nombreux. D’abord de forme conique et percée 

de six trous, auxquels s’ajoutera une clef ouvrant sur un septième 

trou ; en trois parties, puis en quatre, avec des corps de rechange 

(qui modifient la tonalité) ; en bois ou même en ivoire... L’ajout de 

plusieurs clefs se fait à partir de 1750, puis le flûtiste allemand 

Théobald Boehm (1794-1881) fera des changements importants 

qui rapprocherons de plus en plus l’instrument de celui que nous 

connaissons aujourd’hui. « Chaque changement rencontrait des 

résistances, parce que les doigtés changeaient, alors les répertoires 

se chevauchent, précise la flûtiste. Ainsi François Devienne 

(1759-1803), préfère la flûte sans clefs et écrit pour elle... » 

Mika Putterman possède une collection de flûtes lui permettant 

d’interpréter le répertoire depuis la période baroque jusqu’à 


Autour des 

flûtes de Mika 


aujourd’hui. Elle a une flûte qui date de 1740 et une autre de 1770, 

qu’elle peut utiliser en concert (les flûtes sont des instruments 

particulièrement fragiles, mais certaines ont résisté aux intempéries 

jusqu’à aujourd’hui !). « Elles sonnent beaucoup mieux que 

les reproductions qui sont fabriquées aujourd’hui, explique-t-elle ; 

on cherche à s’en approcher, mais on ne peut pas les reproduire 

exactement. » 

Pour constater l’évolution de l’instrument, la série de 

concerts « Autour de la flûte » est un bon début : « J’ai programmé 

cinq concerts qui nécessiteront cinq flûtes différentes. 

Pour notre premier concert, Autour de Vivladi, le 4 novembre, ce 

sera une copie de flûte italienne ; dans le cadre du festival Bach, 

j’utiliserai une flûte flamande, qui devrait se rapprocher du modèle 

allemand ; pour Mozart en février, j’utiliserai ma flûte française 

originale de 1770 ; dans le cas de Marin Marais, j’aurai une copie 

d’une flûte Hotteterre 1710 (Jacques Hotteterre, 1684-1762, 

France) et pour le concert Montréal Baroque en juin ce sera probablement 

mon autre flûte originale, une Allemande de 1740. » À 

suivre ! p 

www.autourdelaflute.com 

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Le Chant de Kathinka 


de Karlheinz Stockhausen 

Marie-Hélène Breault 

C’est par l’entremise de Lise Daoust que j’ai découvert, il 

y a une dizaine d’années, Le Chant de Kathinka et la 

musique pour flûte de Karlheinz Stockhausen. À 

l’époque, j’étais une musicienne plutôt «verte» et je ne 

pouvais prétendre détenir les moyens techniques et la 

maturité pour aborder 33 minutes de Stockhausen. J’avais cependant 

été profondément marquée, et je m’étais dit qu’un jour, j’allais 

jouer cette pièce. En août dernier, j’ai eu la chance de travailler 

Le Chant de Kathinka avec la dédicataire de l’œuvre, 

Kathinka Pasveer. Ce fut une expérience mémorable qui m’a permis, 

entre autres, de mesurer à quel point cette œuvre est importante 

pour les flûtistes. 

Une scène d’opéra pour flûte 

Le Chant de Kathinka est tiré du cycle d’opéras Lumière, les sept 

jours de la semaine. Composé entre 1977 et 2002, ce cycle compte 

29 heures de musique. Ne serait-ce que pour cette raison, il 

serait utopique de songer à le décrire en quelques mots. D’autre 

part, il serait vain d’aborder Le Chant de Kathinka sans d’abord 

camper les principaux éléments à la base de la composition de 

Lumière. Voici donc quelques brèves explications : 

Lumière est caractérisé par trois entités spirituelles distinctes 

: Michel, Ève et Lucifer. Le terme «entité» réfère à l’essence 

d’un être ; il existe une différence marquée entre ce concept et 

celui de «personnage», tel que l’opéra traditionnel le propose. Les 

figures apparaissant dans Lumière ne sont donc pas des personnages, 

mais plutôt les incarnations d’entités spirituelles. Chaque 

entité pourrait éventuellement devenir l’objet d’une analyse symbolique 

et mythologique complexe, mais pour les fins du présent 

article, seules quelques-unes de leurs caractéristiques principales 

seront mentionnées. Ainsi, Michel peut être décrit comme l’ange 

travaillant pour l’évolution. Ève agit comme symbole de la beauté 

et de la sagesse tandis que Lucifer lutte contre l’évolution et la 

hiérarchie cosmique. 

Chaque entité est apparentée à une formule, qui peut être 

considérée comme son «code génétique musical». Elle comporte, 

en effet, un nombre particulier de sons et se distingue par la prédominance 

de certains types d’intervalles. Ainsi, la formule de 

Michel comporte 13 sons et est caractérisée par la prédominance 

de l’intervalle de quarte. Celle d’Ève comprend 12 sons et l’intervalle 

de tierce y domine. Quant à la formule de Lucifer, on y compte 

11 sons et elle se distingue par un parcours en zigzag et la présence 

du triton et de grands intervalles (septième majeure et sixte 

mineure). La superposition synchrone des trois formules crée la 

super-formule, à la base de la composition de chacune des scènes 

de Lumière. La construction du cycle s’appuie aussi, comme l’indique 

son sous-titre, sur la structure de la semaine. À chaque jour 

de la semaine correspond un segment de super-formule et un univers 

symbolique particulier. 

Le Chant de Kathinka ou Requiem de Lucifer est la deuxième 

scène de Samedi de Lumière (1981-1983). Confier une scène complète 

d’opéra à la flûte constitue dans l’histoire de la littérature 

propre à cet instrument un événement sans précédent, lequel fut 

rendu possible, dans le contexte de Lumière, grâce au concept 

d’entité qui n’implique pas nécessairement, comme c’est le cas 

pour le traditionnel personnage d’opéra, la présence d’un texte ni 

même d’une «histoire» constituée d’une suite d’événements chronologiques. 

L’incarnation des entités spirituelles peut ainsi 

prendre la forme de chanteurs, mais aussi d’instrumentistes nonchanteurs, 

de mimes ou de danseurs. Dans les œuvres extraites de 

Lumière, les instrumentistes non-chanteurs sont souvent appelés 

à effectuer d’importants mouvements scéniques, combinant ainsi 

à leur talent musical, des dons pour la danse, le mime et l’expression 

corporelle. Cet apport du geste soutient l’incarnation évanescente 

des entités spirituelles mises en scène. L’interprétation 

de la majorité des œuvres extraites de Lumière implique la mémorisation 

de tous les éléments scéniques et musicaux. 

Samedi, deuxième opéra du cycle et jour de Saturne, est symboliquement 

associé à la mort, au feu et à la pensée. Il traite de 

Lucifer. Stockhausen décrit Le Chant de Kathinka comme «un 

requiem pour tout homme en quête de la Lumière éternelle» (livret 

de Samedi de Lumière, p.119). C’est en fait un chant qui vise à protéger 

l’âme défunte des tentations et à la mener à la clarté de 

conscience, à travers des exercices musicaux devant être écoutés 

régulièrement et attentivement pendant les 49 jours suivant la 

mort physique. À ces exercices sont adjointes des pensées sur lesquelles 

l’âme se concentre au fil du processus. Cette démarche 

libératrice comporte six grandes étapes correspondant aux six 

grandes sections de l’œuvre : 

SALUT 

2 X 11 EXERCICES et 2 PAUSES en 24 STADES 

LA LIBÉRATION DES SENS : goût (4 e sens), vue (1 er sens), toucher 

(5 e sens), odorat (3 e sens ), pensée (6 e sens), ouïe (2 e sens) 

SORTIE 

LES 11 SONS DE TROMBONE 

LE CRI 

Dans la version originale 1 , les six sens mortels sont figurés par 

six percussionnistes donnant la résonance avec diverses plaques 

sonores et «instruments magiques» fabriqués spécialement par les 

interprètes pour l’œuvre. Ils sont représentés dans une version 

ultérieure par six pistes de musique électronique 2 . Il est aussi possible 

d’interpréter l’œuvre comme un solo pour flûte, et une ver- 

En concert 

Marie-Hélène Breault interprétera Le Chant de 

Kathinka le 9 octobre, 20h, lors d’un récital donné 

à la Chapelle historique du Bon-Pasteur dans le 

cadre de la série de concerts « Évolutions 2005 : 

de solistes à chambristes », présentée par 

Innovations en concert du 8 au 11 octobre 2005 

(100, rue Sherbrooke Est, Montréal - concerts gratuits 

sur présentation d’un laissez-passer). 

L’œuvre sera également reprise durant le New 

England Flute Fair qui se tient les 20 et 30 octobre 

au Royal Plaza Hotel (Marlborough, Massachusset). 


sion pour flûte et piano est actuellement en cours de réalisation. 

Ces différentes versions apportent chacune un éclairage particulier 

au jeu de la flûte. 

Illustration 1 

par le développement et le raffinement de techniques déjà existantes 

et, d’autre part, par l’élargissement des possibilités de l’instrument 

par la création de nouvelles techniques. Voici les principaux 

éléments concernés par ces innovations : 

La voix 

L’indication «Kathinka sings with flute and voice» (préface de la 

partition) souligne la prédominance de l’élément vocal. La voix est 

utilisée à la fois isolément, pour la prononciation de mots 

magiques (illustration 1) et pour Le Cri final, et simultanément à la 

production du son de la flûte, dans un peu plus de la moitié des 

exercices musicaux. Dans les exercices 9 (illustration 2), 10, 11, 12 

et 14, la voix et le son de flûte sont à tel point égaux en importance 

que la flûte y devient littéralement un instrument polyphonique. 


La flûte et le chat 

Le Chant de Kathinka est exécuté par un chat-flûtiste noir, incarnation 

animale de Samedi, jour de la mort. En plus de rompre le 

cliché consistant à confiner la flûte dans des rôles de volatiles, l’association 

de la flûte au chat noir acquiert dans Le Chant de 

Kathinka une dimension symbolique très forte, en grande partie 

reliée à la sonorité du prénom Kathinka. Stockhausen imagina la 

division de ce prénom en trois sections distinctes ayant chacune 

une signification propre : 

La syllabe KAT a la même sonorité que le mot anglais CAT (chat); 

À la syllabe THINK est associé le terme anglais TO THINK (penser); 

La lettre A, alpha, agit comme symbole de l’origine. 

Ainsi, littéralement, ce chat-flûtiste pense l’origine. Ce jeu de 

mots ouvre la porte à plusieurs associations d’ordre symbolique. 

En suggérant d’une certaine façon l’estompement de la distance 

entre incarnation et interprétation, il incite l’interprète à se centrer 

sur l’essence et l’origine au-delà des artifices et des contingences 

de la matérialité. Cette vision symbolique du prénom 

Kathinka constitue un bon indicateur du degré d’implication et 

d’identification à l’œuvre exigé pour l’interprétation de la 

musique de Stockhausen. À propos des visées des interprètes de sa 

musique, Stockhausen affirmait d’ailleurs dans son discours de 

clôture au Stockhausen-Kurse Kürten 2005 : «Forget yourself 

when you perform». 

Des éléments scénographiques significatifs 

Le principe d’art total étant prédominant dans Lumière, les œuvres 

qui en sont extraites sont caractérisées par diverses corrélations 

entre des paramètres musicaux, des éléments scénographiques et le 

monde des signes et des symboles. Dans Le Chant de Kathinka, les 

mouvements scéniques s’organisent principalement autour de 

deux mandalas (littéralement «cercles sacrés» en sanscrit) sur lesquels 

sont inscrits les 2 X 11 exercices et 2 pauses en 24 stades et 

d’une étoffe sur laquelle est imprimé un hexagone violet. Ces 

formes géométriques (le cercle et l’hexagone) agissent comme symboles 

de la perfection. Le cercle implique également l’idée de «cycle 

du temps» (ce qui est magnifié dans le cas des mandalas par leur 

division en 12 stades rappelant la division en 12 heures de l’horloge). 

Quant à l’hexagone, ses six arêtes évoquent les six sens mortels. 

En ce qui concerne la gestuelle, le parcours du chat-flûtiste autour 

des mandalas est caractérisé par des attitudes rituelles et des postures 

proches de la prière grâce auxquelles il condense l’attention 

des auditeurs vers les exercices inscrits sur les mandalas. Des mouvements 

rotatifs dérivés de la spirale, symbole d’évolution, surviennent 

également lors de La Libération des Sens. 

Techniques spéciales : au-delà de l’effet 

En ce qui concerne les techniques spéciales propres à la flûte 

contemporaine, Le Chant de Kathinka est caractérisé d’une part 

Les phonèmes 

Stockhausen ayant étudié la phonétique dans les années cinquante 

auprès de Werner Meyer-Eppler, son œuvre est marquée par ses 

connaissances en ce domaine. Dans Le Chant de Kathinka, les 

phonèmes servent de base à des modulations de timbre. Celles-ci 

sont obtenues par les changements d’ouverture de la cavité buccale 

associés à la prononciation de ces différents phonèmes. Par 

exemple, le phonème «U» (prononciation française : «OU») 

implique la fermeture de la cavité buccale, tandis que le phonème 

«A» implique son ouverture. Dans le cas des «rires» de la Sortie 

(illustration 3), l’utilisation des phonèmes comporte même une 

forte dimension symbolique puisque c’est le phonème «HU», décrit 

dans Vortrag über Hu 3 comme le «son le plus sacré qui soit» et 

«seul vrai nom de Dieu» qui est modulé. 




Les sons de trombone 

Dans Lumière, le trombone est l’un des principaux instruments 

associés à Lucifer. Couramment appelés buzz tones, les sons de 

trombone (illustration 5) s’obtiennent en jouant dans l’embouchure 

de la flûte comme dans celle d’un cuivre. S’il est assez facile 

d’extraire ce type de sons en trompétant à même le corps de la 

flûte, les sons de trombone du Chant de Kathinka doivent être 

joués directement dans l’embouchure. Cette exigence augmente le 

niveau de difficulté, mais aussi, lorsque la maîtrise est atteinte, le 

degré de précision en ce qui concerne l’intonation. 


Les sons éoliens 

Chez Stockhausen, la terminologie concernant les sons éoliens 

comporte de subtiles variantes. Au terme Rauschen, généralement 

utilisé pour désigner les sons éoliens, se greffent de nombreux 

autres termes techniques précisant un caractère et/ou une couleur 

déterminés. Kathinka Pasveer insiste d’ailleurs sur l’importance de 

cultiver, pour reprendre son expression, une large palette de couleurs 

de ces sons. À ce niveau, une des particularités de l’œuvre est 

l’élargissement du concept de «couleur» aux attaques des sons 

éoliens, par l’emploi de consonnes données (en l’occurrence Pi-u 

et Ki-Hi au lieu des traditionnels Tu-Ku ou Da-Ga ) (illustration 4). 

Au-delà du raffinement et de la découverte de nouvelles possibilités, 

ce qui distingue Stockhausen dans son utilisation de ces 

techniques spéciales, c’est qu’il ne les emploie jamais pour obtenir 

de simples effets isolés. En ce qui concerne Le Chant de 

Kathinka, les techniques spéciales correspondent au développement 

de variations de timbre et couleurs déterminées que l’on 

retrouve, de manière condensée, dans la super-formule initiale. Il 

arrive aussi que des éléments d’une origine autre que la super-formule 

soient employés, et lorsque c’est le cas, ceux-ci s’intègrent 

toujours de manière significative. 

Un nouveau corpus 

Le Chant de Kathinka est le premier fruit d’une collaboration 

entre compositeur et interprète dont on peut assurément dire 

qu’elle est la plus importante de l’histoire de la littérature pour 

flûte. Bien que Stockhausen ait composé quelques œuvres pour 

l’instrument avant de connaître Kathinka Pasveer, c’est surtout 

suite à sa rencontre avec la flûtiste qu’il a favorisé l’instrument 

dans le contexte des opéras de Lumière. Ainsi, une quinzaine de 

solos pour flûte de même que de nombreuses œuvres de musique 

de chambre impliquant l’instrument sont déjà disponibles. 

Aux interprètes qui souhaiteraient aborder les oeuvres de 

Stockhausen, je conseille une retraite au Stockhausen-Kurse 

donné annuellement pendant la période estivale à Kürten, petit 

bourg allemand où le compositeur a élu domicile au milieu des 

années soixante. Ils pourront y bénéficier des précieux enseignements 

de Kathinka Pasveer et se familiariser avec divers aspects de 

l’œuvre de Stockhausen par le biais de séminaires de composition, 

de cours d’analyse et de concerts. Ils y trouveront un lieu de ressourcement 

et l’occasion de reconsidérer leur conception de l’interprétation. 

p 

1 CD 34, SAMSTAG aus LICHT, Stockhausen Complete Edition on CD 

2 CD 28, Works for flute, Stockhausen Complete Edition on CD 

3 Vortrag über Hu (Lecture on Hu) sert d’introduction à l’oeuvre Inori 

(1973). 


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Instrument Stand is compact enough to be stored 

safely inside a flute headjoint, yet cleverly unfolds into 

a secure, yet unobtrusive, flute stand. The stand easily 

holds a piccolo as well and, with a stand adapter, can 

also hold a soprano clarinet or oboe. 

Conn-Selmer, c’est Fortissimo! 

Conn-Selmer a lancé une nouvelle 

ligne d'accessoires qui répondent 

enfin aux voeux des musiciens grâce à 

de nouveaux produits ingénieux. Le 

nouveau pied multi-instruments 

Fortissimo est assez compact pour 

être conservé dans une tête 

de flûte et, une fois déplié, il 

devient un pied de flûte des 

plus sécuritaires! Il peut 

aussi recevoir un piccolo 

et il peut être 

adapté afin de 

recevoir une 

clarinette 

soprano ou 

un hautbois. 


Le carré des Lombes présente Play it Again! 

Le compositeur Jean-François 

Laporte cherche à trouver de 

nouvelles musiques dans le 

domaine de l'inouï, inventant au 

besoin les instruments ou techniques 

de jeu qui pourront l'y 

mener. Une cinquantaine de 

pièces à son actif depuis 1993, 

c'est ce qu'on peut appeler une 

bonne moyenne, surtout si ces 

pièces ont pu être entendues au 

Canada, en Europe, au Japon et 

aux États-Unis. Son imagination 

est à l'aise dans le vent, et on a 

beaucoup entendu es dernières 

années ses Canettes Sifflantes, 

Orgue de Sirènes, Tu-Yo et autres 

saxophones déjantés. C'est du 

piano cette fois qu'il nous fera 

Photo: Luc Senécal 

entendre, mais dans le contexte 

bien particulier d'une chorégraphie de Danièle Desnoyers, une 

des rares chorégraphes qui accorde à la musique la place qui lui 

revient dans chacune de ses productions. On nous annonce ici un 

piano "savamment détourné de sa fonction première", clin d'œil à 

Cage et Cunningham sans doute. C'est Martin Ouellet qui jouera 

de ce piano, aux sons duquel répondront les interprètes Sophie 

Corriveau, AnneBruce Falconer, Pierre Lecours, Ken Roy et Siôned 

Watkins, tissant de nouveaux liens entre le son et les sens. 

À l'Agora de la danse, 514.525.7575 

du 5 au 8 et du 12 au 15 octobre, 20 h 

La visite de la vieille dame 

Le Théâtre du Rideau Vert met à l'affiche 

jusqu'au 22 octobre une pièce 

de Friedrich Dürrenmatt, un auteur 

qui vogue dans le sillage de Brecht et 

Kafka. Sa pièce La visite de la vieille dame 

(1956) est une observation cynique d'un 

monde déchiré entre la misère et la 

richesse, dont le combat met en relief la 

lâcheté, la corruption et les trahisons qui 

Photo: Maxime Côté 

sont le pain quotidien de tout un chacun... 

On ne s'étonne pas que l'auteur ait été surnommé "l'inventeur de 

la tragi-comédie post-moderne" ! L'œuvre est mise en scène par 

la nouvelle directrice artistique du Théâtre, Denise Filiatrault, et 

c'est le compositeur Yves Morin qui en signe la musique. Diplômé 

de l'Université de Montréal, il enseigne le chant aux comédiens du 

Conservatoire d'art dramatique de Montréal depuis 1994 et a 

signé la conception musicale de nombreuses pièces de théâtre. 

Quelle musique lui inspirera l'univers de Güllen, village natale de 

Claire Zahanassian, la vieille dame du titre? Pour le savoir, il faudra 

aller assister à la revanche de la vieille dame, revenu au village 

pour régler de vieux comptes. Avec Andrée Lachapelle dans le 

rôle de la vielle dame, et Jacques Godin, Jean-Louis Roux, François 

Tassé, Jacques Girard, Ghyslain Tremblay et Suzanne Garceau.p 

Théâtre du Rideau Vert, jusqu'au 22 octobre, 

4664, rue Saint-Denis, 514.844.1793 



Le choix de la nouvelle génération canadienne de grands artistes 

The Choice of Canada’s Next Generation of Great Artists 

YAMAHA CANADA MUSIQUE LTÉE / MUSIC LTD. 

FÉLICITE / CONGRATULATES: 

La Faculté de musique de 

l’université McGill 

pour 100 ans d’excellence et d’implication 

dans la création musicale, la formation 

des musiciens et la recherche en 

musique au Canada. 

Music at 

McGill University 

for 100 years of leadership and dedication 

to music creation, performance and 

research education in Canada. 

www.mcgill.ca/music 

Le piano de concert YAMAHA CFIIIS dans la 

nouvelle salle de concert du nouveau 

pavillon de musique de l’université. 

Yamaha CFIIIS Concert Grand 

in the new Recital Hall of 

McGill’s New Music Building. 

www.yamaha.ca

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