L'aérodynamisme de l'oiseau:

07/11/2016

Chers lecteurs dans cette partie vous trouverez tous ce qui concerne l'aérodynamisme, dans le monde des oiseaux je vous invites donc si cela n'est pas déjà fait, d'aller voir notre article sur la définition de l'aérodynamisme, si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet. Je vous souhaites une bonne lecture.

De si petits animaux, mais une grande grâce. C'est ce que je me dit lorsque je les vois voler! On a presque l'impression que ceux-ci glissent dans l'air! Ce qui n'est pas faux en soit.

Bien entendu, cette grâce que possède les oiseaux en vol est en partie dû au plumage de l'oiseau qui est très organisé. Comme on a pû le voir dans l'anatomie de l'oiseau les plumes qui jouent l'un des rôles les plus importants sont:

-les pennes, se situant au niveau de la queue. Celles-ci sont appelées rectrices, et sont mobiles. Elles permettent à l'oiseau d'être stable en vol, de changer de direction et de freiner au moment de l'atterrissage.

-les pennes, situé au niveau des ailes. Celles-ci sont appelées rémiges, et contribuent à la poussée ainsi qu'à la portance de l'oiseau. Il y a plusieurs types de rémiges. Les rémiges primaires qui sont fixées à l'extrémité de l'aile et qui servent à la propulsion et la portance de l'oiseau. Les rémiges secondaires qui sont placées au centre de l'aile. Elles protègent les rémiges primaires et les aident dans la portance. Les rémiges tertiaires sont situées dans la partie interne de l'aile et contribuent à réduire les turbulences.

-Les plumes de contour, appelés tectrices, permettent aux oiseaux de maintenir leur température corporelle et facilitent le glissement de l'air.

Bien que les ailes est un rôle primordiale dans l'aérodynamisme de l'oiseau, le bec, le bréchet et la forme profilée de l'oiseau sont aussi essentiel pour permettre un vol des plus efficace! En effet le bec, grâce à sa forme, permet de fendre l'air sans opposer une résistance excessive. La forme profilée de l'oiseau et de ses ailes lui confère une forme aérodynamique. Et le bréchet situé sous l'oiseau permet à l'air de s'écouler pratiquement parfaitement. Il n'est présent que chez les oiseaux capables de voler. C'est un os sur lequel s'insèrent les muscles pectoraux nécessaires au vol. Il fait partie du squelette de la cage thoracique et est une extension du sternum. Cet os est donc très important dans la capacité des oiseaux à voler.

Les oiseaux défient les lois de l'aérodynamisme.

En fonction des oiseaux, la forme des ailes est différente.

De même, en fonction des oiseaux, la forme des ailes est différentes. Ce qui changent la manière avec laquelle l'air s'écoule sur l'aile lorsque les oiseaux planent.

Il y a des ailes elliptiques qui possèdent une courbe et qui permettent à l'oiseau de bien manier et répartir la poussée. Ces ailes ont des plumes courtes et larges qui sont échancrées au niveau des rémiges primaires ce qui élimine les turbulences. Les ailes rendent un vol plus lent et facilement manœuvrable pour l'oiseau.

Les ailes à grandes vitesses qui sont des ailes longues et plates avec une extrémité effilée et sans échancrures. Avec ces ailes, l'oiseau a un vol très rapide mais la faible portance oblige l'oiseau à battre constamment des ailes.

Les ailes à grand allongement sont longues, étroites, effilées et sans échancrures ce qui permet un vol plané à haute vitesse.

Les ailes larges munies d'interstices (séparation) qui permettent aux plumes de mieux résister aux pressions de l'air pendant les battements d'ailes. Elles réduisent aussi les turbulences et augmentent la portance de l'oiseau. Elles entraînent le vol plané à basse vitesse et permettent des décollages et atterrissages dans des milieux restreints.


De plus, les oiseaux ont plusieurs types de vols, de méthode de déplacement.

Le vol battu qui consiste en des battements d'ailes réguliers, un mouvement simple de haut en bas et de bas en haut.

Le vol plané qui est une forme de vol simple et sans dépense d'énergie pour l'oiseau qui consiste à une chute lente sans battements d'aile pour se laisser glisser par le vent. Le vol plané se rapproche assez près du vol des avions.

Le vol à voile, où l'oiseau se laisse porter par la force des courants d'air ascendants ou descendants en faisant des cercles et sans battre des ailes (les rapaces par exemple). Les oiseaux utilisent aussi le vol sur place et le vol piqué.

Des oiseaux particuliers.

Le vol en V chez les oiseaux est aussi un critère aérodynamique. Les ibis par exemple utilisent ce vol en V afin de garder plus d'énergie et de bénéficier des flux d'air les plus favorables tel que le définissent les lois de l'aérodynamisme. Les oies, les canards, les grues, les cygnes, ... utilisent aussi cette formation en V.

Les colibris ne font que 10 cm de long mais ce sont des oiseaux qui peuvent atteindre une vitesse de 90km/h lorsqu'ils sont en piqué.

De même, les faucons pèlerins sont les plus rapides. En effet, ils peuvent atteindre 350 km/h en piqué et peuvent voler à une vitesse atteignant les 180 km/h.

La frégate et l'aigle royal sont aussi des oiseaux très rapides.

Mais quelques que contraintes....

Le froid peut perturber le vol des oiseaux mais ceux-ci peuvent modifier leur température corporelle (homéothermie) afin de l'adapter à la température extérieure.

Le vent peut aussi être perturbateur, les oiseaux étant obligés de fournir un effort plus intense pour ne pas être déviés de leur trajectoire.

Pour un oiseau, le fait d'être une proie peut aussi être une contrainte.

L'action des Hommes est aussi un risque pour les oiseaux à cause de la chasse ou encore des marées noires.

A.R.M, Moncteau les Mines, Lycée Henri Parriat.
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